Il fait chaud, très chaud j'ai la gorge sèche, je me tournes à gauche puis à droite mais je ne parviens pas à ouvrir les yeux, j'entend encore leur mot " salope ", " prostituer ", " tu devrais avoir honte, j'ai honte que tu sois ma fille ". Puis, les coups fusent, je ne sens plus mon corps, j'ai chaud, je cris je me tournent dans tous les sens, ma respiration se fait difficile, l'air et lourd, on m'étouffe, je me sens compresser, je sens encore la lame traverser ma peau puis couper mes veines en deux j'essaye de bouger, j'essaye de me dégager de leur emprise, mais je n'y arrive pas, la voiture roule à toute vitesse sur l'autoroute, il me demande de me calmer, d'arrêter de bouger, puis un impacte violent, la voiture bouge dans tous les sens, du sang des cris, elle s'arrête enfin sur la chaussé, encore tremblotante, je parviens enfin à me hisser hors des sièges, une fois les pieds au sol j'essaye de marcher pour me mettre à l'abris mais je tombes après deux pas seulement.Je rampe jusqu'à la bande d'arrêt d'urgence, la voiture commence à prendre feu, je me retournes une dernière fois et crois voir Seydou bouger, je continues de ramper jusqu'à ce que l'explosion me propulse de l'autre côté de la rue, ma robe prend feu, je sens ma chair se fondre sous les flammes je regarde autour de moi cherchant de l'aide mais personne à l'horizon je clignes des yeux à plusieurs reprises avant de me réveiller en sursaut, je respire à toute haleine, il est cinq heure du matin, je suis dans mon appartement dans le centre de Paris.
Les pleures de mon fils de sortent de mes songes, je parcours les quelques mètrent me séparant de lui, une fois dans sa chambre je m'abaisse pour pouvoir le prendre dans mes bras et le serre fort contre moi. Ce n'était qu'un cauchemar, tout est finit, absolument tout est finit.
Je suis née dans une famille ou la place de la femme est limité, ma mère à été esclave de mon père elle n'a jamais contredis, n'a jamais broncher et n'a jamais fais de problème, elle à récolté son infidélité et sa brutalité, plus tard mes soeurs et moi avons été les esclaves de nos frères, ils vivaient comme des pachas, sortaient et rentraient quand il le voulait. Nous, une fois que nous rentrions de l'école nous devons aider ma mère aux ménages, faire la cuisine, laver le linge, mais arriver à l'adolescence, une envie de changement est née en moi, je voulais vivre, je voulais sortir avec mes amies, quitté cette prison et ne plus y penser ne serait-ce que pendant quelques heures. J'ai commencer à mentir sur mes horaires pour traîner le soir avec mes amies, je culpabilisais toujours vis à vis de ma mère, car je sais qu'elle avait confiance en moi je jouais avec le feu je le savais, je sentais qu'un jour un de mes frères allaient l'apprendre et pourtant j'ai continuer jusqu'à ce que Seydou me trouvent un jour à la sortie du cinéma, il y avait un chance sur mille qu'il soit là ce jour là et autant vous dire qu'après cela je n'ai plus jamais désobéi.
Mais à dix huit an passé cette envie de révolte à grandit en moi, je ne suis pas féministe, je ne suis pas le genre de femme qui ira crier ses droit haut et fort et à qui veut l'entendre, j'étais Aminata, une jeune femme timide, effacé qui je parles jamais et qui ne fait jamais de problème. Mais un jour j'ai flancher comme toutes les jeunes femmes j'ai été faible.
J'ai été amoureuse, et j'ai payé, j'ai payé pour mon amour mais pour comprendre il faut remonter en arrière, un an plus tôt précisément.
Quelques années plus tôt.
Je m'appelle Aminata Diallo, je ne connais pas ma date de naissance exacte, je sais simplement que je suis née au Mali en février de l'année 1996 ce qui veut dire que j'ai exactement dix neuf ans. J'ai rejoint la France à l'âge de trois ans, j'ai vécu toute ma vie dans une cité au sein d'une famille de six enfant, Moussa 29 ans, Idriss 27 ans, Mariam 25 ans, Rokia 23 ans, Seydou 21 ans.
Je venais tout juste d'avoir 19 ans, mon bac et le permis en poche je rêvais de liberté, ma soeur Mariam venait tout juste de se marier à un malien Omar, nos deux familles se connaissent depuis une vingtaine d'année et les deux chefs de familles on toujours voulu marier leur enfants ensemble, c'est tomber sur elle, pourtant Mariam était depuis un an avec un français reconverti, malheureusement la lois des hommes à été plus fortes elle n'a pas eu le choix que de renoncer à son amour.
Et je me demandais toujours si moi aussi un jour je devrais renoncer à mon amour parce que mon père et mes frères auront choisis de m'unir à un autre, bien que Omar soit un très bel homme, Mariam ne l'aime pas et il ne l'aime pas non plus, et à chaque fois que mon regard rencontre le sien je peux lire toute la tristesse et la détresse qu'elle refoule en elle. Et depuis ce jour là, je me suis jurer de me battre pour l'homme que j'aime, je me suis jurer de me battre pour mon amour. Et le mien s'appelle Rahim, c'est un marocain qui vit sur le même palier dans l'appartement d'en face, je ne lui ai jamais parler et d'ailleurs il ne m'a jamais regarder et pourtant depuis le jour ou je l'ai vu pour la première fois je ne cesse de penser à lui.
C'est le début donc j'en dévoile pas trop pour le moment, dîtes moi si sa vous plaît sinon je changes quelque petit truc, je ne sais pas quand je la publierais. Il se peut que entre temps je change des petites choses alors donné moi votre avis et faîtes moi vos propositions.
Aminata- Crime d'honneur.
Thugyh©
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Zaïm- À la recherche du bonheur
RomanceAprès quatre ans passés derrière les barreaux, Zaïm quitte la prison de Fleury Mérogis avec une seule idée en tête, faire un dernier coup lui rapportant un maximum d'argent et décrocher. Mais lorsque son passée rencontre son futur notre héros est c...