Le lendemain, je me levai, quand je perçus cette odeur.
– Sérieusement faut que je m'en débarrasse.
Je pris mon café et ma clope avec beaucoup de mal, puis renfilai mon jeans, mettant mes baskets et un t-shirt. Je montai dans la voiture, direction le poste. L'odeur me poursuivait. Je pris alors la poche avec moi, l'amenant au laboratoire. Et bien sûr, je ne passais pas inaperçu, on me suivait à l'odeur.
J'entrai enfin à la salle des autopsies.
– Harpeur, c'est pas le moment, me dit le légiste. Tu nous ramènes quoi ?
– C'est bien ce que je me demande.
– On dirait la même odeur que...
J'acquiesçais, et sans attendre lui donna la poche.
– un si petit objet, mais épouvantable pour le nez, dit le légiste, le mettant dans une boite en plastique. Où as-tu trouvé ceci ?
– Demande à Rodriguez, c'est un pro pour trouver l'improbable.
Je sortis du laboratoire, allant vers mon bureau, situer au premier étage du commissariat.
– Alors cette nuit ? Me demanda Max, prenant place à son bureau à quelques mètres de moi, sur ma droite.
– Rien de spécial, j'ai fini seul.Où est Rod?
Max me montra alors le bureau de Pinder. Il lui faisait encore la morale. Puis il ouvrit la porte.
– Ne vous mêlez plus de cette histoire, suis-je clair?
– Capitaine, c'est une piste. Deux affaires en ...
– Sergent Rodriguez, si vous continuez ainsi, je peux vous retirez de vos fonctions.
– Rod, lança Max. Allez viens t'asseoir.
Le capitaine claqua la porte,s'enfermant dans son bureau. Rod prit place au sien, en face du mien.
– Laisse-moi devinez, lui dis-je. C'est à propos d'hier soir ?
Rodriguez acquiesça.
– Comment ça à propos d'hier soir ? demanda Max. Qu'est-ce que vous avez encore trafiqué?
– Hier soir, j'ai eu un appel curieux d'une de mes ex, dit Rod. Elle avait découvert un tas de poches de sang dans son congélateur. Elle était paniquée. J'y suis allé, et j'ai vu le nom « Venta house ». J'y suis donc allé. Mais c'est là que Boby m'a vu.
– Boby, Boby ? Fit réfléchissant Max. Boby Gomez ? C'est pas un mec de ton ancien gang ça.
– Et là, à 2 heures du mat, lui dis-je, monsieur m'appelle pour que je le sorte de là.
– OK, je comprends, mais pourquoi le capitaine a voulu te voir ? demanda Maxime.
– Tout ce qui touche à la « venta House » , sont aux affaires spéciales, dit Rod.
– Tu rigoles ? Lui dis je. Un cadavre, un collier et une poche de sang, et on envoie cela aux affaires spécial.
– HARPEUR! dans mon bureau,interpella le capitaine.
Je me levai, y allant , prenant place devant le capitaine, qui ferma la porte après moi.
– Ça va toujours Harpeur ?
– Bien mon capitaine ? Dis je surpris.
Qu'allait-il encore m'annoncer ;que je devais partir pour une urgence, ou que je devais lui trouver un alibi pour sa femme. Au lieu de cela il s'assit tranquillement à son bureau.
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GEAL
ParanormalUn ancien commando, qui, suite à un grave accident devient policier. C'est un homme seul, qui aime se faire plaisir. Mais les choses vont bientôt changer. Lui, un cartésien, va devoir s'ouvrir au monde de l'obscure, et faire équipe. GEAL (peut se...