6- Madame BRANT

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Je me présentai à l'interphone, que je déteste faire, mais, malgré tout on me fit entrer.

Sérieusement , elle est ici?

Mademoiselle Gealach était déjà là, discutant avec une charmante personne que je soupçonnais être Miss février. Je garai ma voiture devant la porte, sortant du véhicule, ouvrant le coffre, prenant mon smoking. Mademoiselle Gealach arriva vers moi, presque en courant.

– J'ai cru que vous m'aviez posé un lapin.

– Ben voyons ! rétorquais-je.

L'idée m'avait-elle traversé l'esprit, oui et non. Oui pour ennuyer ma coéquipière et m'en débarrasser une fois pour toutes, et non, juste pour être avec Miss février, qui ne cessa d'ailleurs de me regarder. Ma coéquipière fit les présentations, puis me fit monter dans une chambre, et qu'elle chambre. Le pire j'étais seul. J'enfilai donc mon smoking, mettant même une cravate, sortant quelques minutes plus tard, me présentant à ces Dames.

– Vous faites trop...flic , remarqua Miss février habillait d'une robe qui m'inciter à la déshabiller.

– Pas mal, pas mal du tout, mais .. elle a raison, on vous flaire à des kilomètres.

– Un Gucci, vous êtes sérieuse ? Leurs demandais-je.

Mademoiselle Gealach s'approcha de moi, ouvrant ma chemise, retirant la cravate, que j'avais mise.

– Hum, beaucoup mieux, s'enquit Miss Février.

Je continuai dans la lancée de ma coéquipière, ouvrant un peu plus ma chemise. Miss février n'en loupa pas une miette. Mademoiselle Gealach ne fit même pas attention. Non vraiment, sur quoi j'étais tombé. Mais voilà nous étions prêt, surtout qu'il fallait que je me rapproche de la femme du sénateur Brant ; facile à dire au premier abord, mais une fois arrivé au gala, je fis beaucoup moins le malin, pour cause, les photographes, être aux bras de Miss février n'était pas simple, surtout qu'elle me dévisageait littéralement. Par chance ma coéquipière et Maxime attendaient dehors dans une camionnette, alors que j'inspectais les lieux , comme les femmes ; oui, d'accord, je plaide coupable, quand je vis enfin Hélène Brant. Je m'approchai furtivement d'elle, qui me remarqua aussitôt.

– Puis-je savoir ce que vous cherchez ? Me demanda-t-elle.

– On m'envoie vous mettre en sécurité, Madame.

– En sécurité, sachez que vous êtes chez moi, et que je ne crains rien.

– Ce n'est pas l'avis d'une certaine Gealach.

Madame Brant écarquilla les yeux à son nom, comme si je venais de révéler un secret.

– Alors ils sont au courant, me dit-elle dépité.

- Au courant de ?

Elle me prit par le bras, nous fit sortir dans les jardins à l'abri des regards. Je vérifiai si le micro fonctionnait correctement, quand elle nous stoppa d'un coup.

– Il y a quelques mois, nous avons... comment dire.. On voulait juste tester quelque chose, que nous avions trouvé sur internet.

– Je vois, mais qu'avez vous trouvez sur internet ?

– Un livre... un livre très spécial. Mais jamais nous aurions cru que tout cela était vrai. Au départ cela devait juste être un jeu, une simple séance de spiritisme, toute bête, un jeu d'enfant.

– Et ? Demandais-je voyant paniquer Madame Brant.

– Et... vous ne comprenez pas, nous avons réveillé le mal. Ces personnes sont mortes à cause de cette nuit-là. Il en veut toujours plus. Il nous traque, nous chasse, et je suis heureuse que quelqu'un puisse y mettre un terme.

GEALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant