17- l'affaire DIGRASSI

100 7 0
                                    

– Salut, Tim, Cria soudainement Phil.

Je me retournais le regardant. J'y croyais pas. Je me levais, allant le saluer.

– T'as pas changé. Je pensais qu'il t'aurait foutu dehors depuis le temps, me dit Phil.

– Non, je... nous sommes sur une enquête difficile.

– Je vois. Dis-moi DI GRASSI cela te parle.

– Et comment, Rod est parti en planque pour le chopper. Attends, t'es là pourquoi ?

– Son frère est apparu à l'aéroport ce matin.

– Manuel DI GRASSI était ici ? Curieux, personne ne nous à rien dit.

– Si tu croises Rodriguez, demande-lui s'il s'est quelque chose sur un certain Astimos, apparemment il lui court après.

– Astimos, connais pas.

Framboise leva la tête, écoutant la conversation des deux hommes, quand elle eut un frisson lui parcourir le dos. ASTIMOS PASTEÏS n'était autre que le bras droit de l'un des premiers guerriers à avoir été enfermé.

– DAWNSON ? demanda le Capitaine voyant Phil. Il est ici, n'est-ce pas ?

– Effectivement, répondit Phil.

– Très bien. Suis-nous, me dit le Capitaine allant vers son bureau.

– Dis, je voudrais pas dire, me dit Phil scrutant Geal à voix basse, mais on nous observe.

– C'est ma coéquipière, lui répondis-je suivant le capitaine.

– Je dois rêver, j'ai entendu coéquipière ? Répète Phil alors que nous entrâmes dans le bureau du chef.

Je prends place en face du capitaine, tout comme Phil.

– Je sais que je ne devrais pas être ici, dit Phil au capitaine, mais après ce que l'on vient d'apprendre. DI GRASSI qui va à l'aéroport, en vitesse, curieux.

– Tim, Rod t'a dit quelque chose dessus ? Me demande le capitaine.

– Aucune nouvelle. Par contre, Geal.. ach semblait surprise au nom d'ASTIMOS

– ASTIMOS ? demanda le capitaine.

– Oui, Pinder, répondit Phil. Vu nos écoutes, il part suite à un incident avec ASTIMOS. C'est la seule foi ou nous avons entendu ce nom. Je sais que tous les services sont à la recherche de DI GRASSI, donc, me suis dit, vu que notre meilleur homme est chez vous...

– Je comprends, répond le capitaine, mais... nous sommes sur une enquête délicate, et j'ai besoin de mes meilleurs enquêteurs.

– Gealach est excellente, mon capitaine, lui répondis-je.

– Tout comme toi, me répond le capitaine. Phil, je comprends ton attitude, mais pour le moment Rodriguez n'a rien demander ni dit, donc... comprends que...

– Parfaitement, répondit Phil se levant. Je te tiens au courant, me dit-il sortant du bureau.

– Qu'en penses-tu ? Me demande le Capitaine.

– Trop beau pour être vrai. Cinq ans qu'on lui cour près, et là, d'un coup, juste à cause d'un type inconnu au bataillon, il fait même plus attention à ce qu'il fait.

– Enquête sur ce '' ASTIMOS PASTEÏS ''. Je veux savoir et comprendre. Et puis je suppose que DAWNSON va tout faire pour chopper DIGRASSI.

– Pour sûr, lui répondis-je en me levant.

– Appel Rod ! Récupère-le. Il est temps ! me dit le capitaine alors que je sors du bureau.

Je repars vers mon bureau ; Geal me regardait.

– J'ai quelque chose sur le visage.

– À part votre nez, non ?

Elle avait le don pour me renvoyer mes piques, ce qui m'énerve plus que tout.

– Dites, Manuel DI GRASSI, qui est-ce ?

– Le frère de l'un des plus grands barons de la drogue, vivant en Colombie. Il avait demandé l'asile politique... mais faut croire qu' il a changé d'avis. Un homme le poursuit, un certain ...

– ASTIMOS, me coupa-t-elle, oui, je sais.

L'envie de lui dire quelque chose me prend, mais je reste silencieux.

– Vous savez quelque chose, suis sûr ?

– On peut dire ça.

– Et, laissez-moi deviner, cela touche encore au surnaturel ?

Malheureusement pour moi, elle acquiesça. Que ne donnerais-je pas pour avoir une conversation normale à ce moment-là. Je finis cependant par faire moi même mes recherches,

GEALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant