GEAL

20 - A la recherche de GEAL

Je repris la voiture, quand je me fis arrêter par un feu rouge, quand je vis le panneau Down Town. Je mis mon clignotant droit. Le feu passa au vert, et pris la première rue à droite, suivant le panneau. Après Trente minutes, sous la pluie, j'arrivais quasiment à destination. Déjà que l'endroit en plein jour était lugubre , mais là. Je passai doucement devant la ruelle, espérant la voir, quand je vis dans mon rétroviseur, une personne de petite taille, menue.

« Geal ! »

Plus de doute. Elle traversa apparemment sans s'apercevoir que j'étais là, une rue, juste derrière moi, pénétrant dans une autre ruelle. Je garai ma voiture, sortant du véhicule, commençant à la suivre, juste histoire de savoir.

Framboise pénétra dans la ruelle, la faim au ventre, tenir une journée entière sans manger, tout en restant tranquille à l'odeur de certains, lui faisait perdre le contrôle, franchissant une certaine frontière qu'elle s'était mise. À partir de DownTown, elle pouvait être elle même, ce n'était pas les dealers, les prostitués et autre mafieux qui iraient dire ou raconter ce qu'ils avaient vu, personne ne les croirait. Elle entra dans l'une des allées sordides d'un entrepôt, soulevant certaines couvertures, vérifiant le pouls de chaque personne. Très peu pouvaient lui convenir. Elle entra plus profondément, se trouvant devant une jeune femme, fraîchement droguer. Le temps que la drogue pénètre dans tout le corps, Framboise avait le temps de se faire plaisir. Elle souleva légèrement la jeune femme, plantant ces crocs, se faisant plaisir.

J'avais perdu de vue Geal, quand soudain je vis quelque chose bouger. Je sortis ma torche, l'allumant, dirigeant le faisceau sur ce que je voyais. Là, une tête se releva, faisant tomber l'autre corps.

– Je suis de la police, criais-je m'avançant doucement.

Des yeux rouge vif me fixèrent, me tétanisant.

Nom de dieux, mais qu'est-ce...pensais-je me rappelant encore Hassaouïra.

J'avançais lentement tout en pointant ma torche sur cette chose, qui en une seconde disparut. Je me mis à courir, rien à faire, ce truc avait disparu. Je sortis mon téléphone portable, tout en gardant pointer ma lampe torche, et fis le numéro de Geal. Je tombai sur son répondeur.

– Merde, criais-je tellement fort, que cela résonna.

– HAPPEUR.

Je me retournai aussi sec, aveuglant la personne.

– Hé, c'est moi, Framboise, vous pourriez....

je baissai ma torche la regardant, surpris, un peu effrayé.

– Je peux savoir ce que vous faites là ? Me demanda-t-elle.

– J'étais venu savoir si vous alliez bien... j'ai vu... quelque chose, dis je en regardant le fond de l'allée.

– Tiens donc, on croit au ...fantôme maintenant ?

– Haha, très drôle, en attendant que faites-vous ici ?

– Je rentrais chez moi, quand je vous ai entendu.

Je restai un peu bête devant elle, me demandant comment elle avait fait pour apparaître derrière moi.

– Pourtant je vous ai vu passer dans la rue et puis...

– Ah ! c'était donc bien votre voiture, dit-elle.

Un bruit curieux retentit.

– Mieux que vous partiez, si vous tenez à votre voiture.

Sans réfléchir, je courus jusqu'à ma voiture, la retrouvant indemne, quand je vis un groupe d'homme avec des battes de base-ball. Je montai en voiture, mettant le contact, regardant vers la fameuse rue, Geal avait disparu. Effectivement, elle devait bien connaître les lieux.

Je roulai sans trop faire attention, revenant chez moi, me garant. Je restai quand même perplexe vis-à-vis de Geal. Je pris l'ascenseur, allant à mon appartement, quand une femme m'attendait devant ma porte. Une femme chic, en talon haut.

– Vous cherchez quelqu'un ? Lui demandais-je prêt à lui ouvrit ma porte.

– Phil vous fait demander.

– Et vous êtes ?

– Sa condition. Si vous acceptez, je suis à vous.

– Là ? Ce soir ? demandais-je ouvrant la porte.

– Voyons, me dit-elle sortant un billet d'avion de sa pochette. Je vous y attends, me dit-elle au creux de l'oreille.

Je regardai alors ce magnifique déhanché.Que n'aurais je donner pour la goûter, mais je rentrai dans mon appartement, ouvrant l'enveloppe, un billet d'avion, 1 ière classe, départ dans deux jours. Je m'assis finalement dans mon canapé, allumant la télé ; un match de football. J'en profitai pour me prendre une bière, m'installant confortablement dans mon canapé. Je repensai à ces yeux rouge vif.

– Je vais quand même pas y croire ?

Je m'allongeai dans mon canapé, fermant les yeux, dégustant ma bière.