GEAL

5- Mademoiselle FRAMBOISE GEALACH

Mon téléphone me réveilla. 6 heures30 il était. Je pris une cigarette, prenant ma première bouffée de la journée. Puis allais me prendre un grand café, mettant un peu de métal, histoire de réveiller mes neurones. Ensuite une bonne douche froide, histoire de calmer mes hardeurs. Enfin je m'habillai comme à mon habitude, jeans , t-shirt, veste en cuir et basket. Prenant aux passages portefeuilles, téléphone, et arme. Je sortis de l'appartement pour 7h15 environ, allant directement au parking,prenant ma voiture, direction le commissariat.

Je m'installai à mon bureau, allumant l'ordinateur. 8H00 indiquée son horloge.

– Vous êtes bien matinale, Harpeur, me dit le capitaine.

Je lui souris, en passant à ce qu'il allait se passer pour 11h. Je me levai allant vers la cafétéria,me servant un autre café. Le capitaine en fit de même.

– Alors cette soirée ? Me demanda le capitaine.

– J'ai fini seul. Bon parlons sérieusement avant que tout cela change, lui dis je.

Le capitaine s'assit à l'une des tables de la cafétéria. Je le suivis, prenant place en face de lui.

– Tu crois toujours qu'elle et moi ferions de bons équipiers ? Car j'ai rendez-vous avec elle ,aujourd'hui à 11h. Elle me l'a confirmé hier soir.

– Je vois, donc elle t'a appelé, me dit le Capitaine. Elle n'était pas sûre de le faire hier.

– comment ça, pas sûr ? Tu étais au courant ?

– Ce n'est pas ce que tu crois, dit le capitaine en se levant, allant à son bureau.

– Je te demande pardon? dis je en lui emboîtant le pas. Qu'est-ce que c'est...

Mais une fois dans son bureau, il me claqua la porte au nez.

– Elle aime les femmes ? Lui demandais je à travers les vites de son bureau.

Je me rassis au mien, en trépignant.Que mijotait le capitaine ?

– Mais dis-moi, tu t'es mis sur ton31, me dit Maxime arrivant à son bureau.

– Bonjour à toi aussi Max, lui répondis je.

– T'as l'air vexer, qu'est-ce qui t'arrive ?

Je regardai simplement mon écran d'ordinateur, quand un collègue commença à retirer les affaires de Rodriguez, les mettant dans un carton.

– Il n'est pas mort !Répliquais je.

– Désolé Lieutenant, c'est la procédure.

Je le regardai faire excéder, alors que le commissariat commença à se remplir. Il était 9h, et toujours pas de Mademoiselle Clark en vue. Cela me fit sourire.

Quand une voix me surprit.

– Je cherche Monsieur Hapeur ?Dit une jeune femme.

Je me retournai en entendant mon ancien nom. Je l'avais changé en arrivant aux USA, de Hapeur en Harpeur.Comment cette fille l'avait-elle su ? Elle semblait très jeune,limite adolescente. Je la reluquais des pieds à la tête. Elle était mal coiffée. Un bandeau violâtre retenait un chignon aux cheveux bruns qui partaient en bataille, un visage fin, de grands yeux marron, des petites lèvres rosées, portant une poitrine généreuse,et des fesses...plates, le tout vêtu dans un jeans , un chandail sans âge gris, sans parler des baskets tout aussi âgés mais de marque, et un sac en toile.

Mon dieu, c'est quoi cette fille ?

On m'indiqua alors. Elle arriva à ma hauteur.

– Ah Monsieur Timoty HAPEUR,bonjour.