19 -Sbires

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Je me réveil. Je tourne la tête.

– Seul ?!

J'y crois pas. Emmanuelle était repartie. La journée commençait mal. Je me lève, cherchant mon boxer, que je mets. Je regarde ensuite l'heure. 7h00. Je m'étends, déçu, allant me prendre un café, puis m'habille et vais aux postes.

Bien sûr, Geal est là, toujours aussi attentive.

– La nuit fut-elle bonne ?

Je la regarde, dubitatif. Quoi, cela se voyait tans que ça ?

– Très... j'étais avec Mademoiselle Combe, Emmanuelle..

– La journaliste, me coupa-t-elle.

– Je vois que je ne vous apprends rien.

– C'est bien la mère adoptive de notre dernière victime ?

J'acquiesce. Elle lève la tête, me fixant.

Quoi, qu'est-ce que j'ai fait ?

– Et ?

– Et... elle m'a informé qu' ADLER aurait invoqué un Astimos PASTEÏS. Fin de l'histoire !

– Donc, j'ai raison ? me dit-elle écarquillant les yeux.

– Je n'ai pas dit ça ! lui rétorquais-je.

Malheureusement, elle retourne la tête dans ce bouquin

Framboise recherche toute information sur cet Astimos, quand elle découvrit en grecque, un texte.

ASTIMOS PASTEÏS, grand soldat de l'armée Grecque, Général de haute armée, condamnée à mort pour trahison et hérésie. Il disparut dans le désert, aux portes de l'Égypte, a la recherche de son Roi.

Framboise se rappela de ce jour, où l'armée Égyptienne lui était tombée dessus, le torturant pendant des semaines, jusqu'à que la porte des morts s'ouvre, devant un linceul, couvrant l'homme. Elle vit l'âme disparaître derrière la porte. Elle pria que personne ne le découvre, et manque de bol, il revenait encore plus féroce, mais pourquoi ?

– Ce serait donc lui, vraiment ? Se dit-elle tout haut.

– Encore un problème.

Mon téléphone sonna. On m'indiqua une personne se trouvant piéger dans un immeuble, demandant à parler à Geal. Je restai pantois.

– Vous avez un fan-club, lui dis-je

– Vous demande pardon ?

– En route, lui dis-je me levant, sortant mes affaires du tiroir, armant mon colt, le mettant dans l'étui.

– Je peux savoir ce qu'il se passe ?

– Aucune idée.

Nous descendîmes jusqu'au garage, prenant une voiture de fonction. Geal ne sembla pas à l'aise, surtout quand je mis les sirènes. J'avoue j'en prenais un malin plaisir , sans parler de la vitesse, mais elle resta impassible. Je nous fis arrêté devant un immeuble en verre ; de bureau apparemment. Des fourgons de SWAT et d'autres équipes étaient sur place. Je descendis de la voiture demandant à un agent ce qu'il se passait :

– Une femme tient un fusil à pompe, me dit l'agent. Elle est effrayée. Elle tire sur n'importe quoi.

– Des victimes ? demandais-je.

– Aucunes, par chance. Elle a juste demandé à voir GEALACH. D'après elle, il lui a demandé.

– Qui, il ? demanda Geal.

GEALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant