27- Raymond DONOVAN

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Je fini par aller m'asseoir. GEal était toujours plonger dans ces livres.

– Bon, alors, je peux savoir pourquoi t'as pas répondu ce matin ?

– Je cherche Raymond DONOVAN. Alors ces meurtres ?

– T'aurais pu te déplacer.

Elle me fixa d'un coup, comme en colère, comme si j'étais fautif. Mais qu'est-ce qui me prenait ?

– Donc t'es pas venu parce que ?

– Faim, lança-t-elle.

Je déglutis en entendant cela. Je voyais parfaitement la scène, et comprenais. Le téléphone sonna, le légiste avait quelque information. Les deux hommes étaient les frères Santiago, et le troisième s'appelait Raymond DONOVAN.

– Raymond DONOVAN, répétais-je.

Je vis soudain Geal se tenir droite, à l'affut de l'information. Elle écarquilla les yeux. Je raccrochai.

– Quoi, qu'est-ce qu'il y a encore ?

– Raymond DONO...VAN, répéta-t-elle. Il est à la morgue ?

– Oui, c'est une des victimes de la scène. Si tu étais venue....

Elle se leva d'un coup choqué.

– Je peux savoir ce qu'il te prend.

– Il est mort ... comment ?

– D'une balle dans la tête. Pourquoi ?

Sans dire un mot et sans attendre, elle sortit du commissariat. Je me précipitai, la rejoignant. Elle traversa la rue, sans même faire attention à quoi que ce soit.

– Geal ,je peux savoir ce qu'il te prend ?

Elle entra dans le bâtiment de médecine légale, courant vers la morgue. Le légiste se trouva dans le couloir, devant les portes battantes, tremblant

– Il est ... là.

Geal entra dans la morgue. Je la suivis. Un homme de grande stature, en veste de cuir datant des années 80 tenait d'une main le fameux collier, de l'autre le corps de la victime.

– T'es en retard, mais il sera ravi de... ça, dit l'homme à la veste montrant le collier.

– Tu ne t'en sortiras pas vivant.

– T'inquiètes... du moment que...

Geal sauta d'un coup sur l'homme, qui la stoppa d'un coup de pied, l'envoyant dans le couloir. Je dégainai mon arme, tirant sur l'homme. Bien sûr aucun effet sur lui.

– Tu crois quoi petit ? Me demanda l'homme me passant devant, tenant le collier dans sa main.

– Ne bouge plus! ordonnai-je.

Soudain, ces yeux rouge vif me firent froid dans le dos. Il sortit de la morgue. Je le suivais, le tenant toujours en joue. Bordel, mais j'étais censé faire quoi? J'avais quasiment vidé mon chargeur sur lui et il était toujours debout, couvert de sang, titubant légèrement, et Geal était dans les vapes.

– Geal, bordel, Geal, hurlais-je, quand l'homme ouvrit les portes de sortie de la morgue.

Il se retourna, embrassant le collier, quand une lance le transperça.

– Tu croyais quand même pas t'en sortir aussi facilement ? Dit Geal se relevant.

Je regardais la scène depuis le couloir traversant la morgue. Soudain, Geal se mit à courir , sautant sur l'homme, qui tomba à plat dos au sol. Je me mis à courir, tenant toujours en joue le gars. Il se débattait comme un malade.

GEALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant