9- Tous, sauf l'impossible

139 7 0
                                    

Et voilà, la fin du mois arriva. Je cherchais désespérément pendant mes rondes, mes planques et mes indiques, des indices à propos de ces meurtres, de ce livre, dont certains étaient effrayés. Je fouillai même dans d'anciens dossiers, sur des tueurs en séries. Cela a du épaté le capitaine PINDER, qui me trouva studieux, mais pas moyen que Geal gagne, je devais leurs prouvé qu'elle avait tort. Souvent, elle était déjà là, au bureau, étudiant chaque crime, chaque dossier, dessinant à tour de bras des choses que je ne connaissais pas.

Le jour du rendez-vous avec Clarck arriva. Je m'empressai d'y aller, m'habillant sexy, laissant ouverte ma chemise, allant me rendre à la faculté des sciences humaines. J'entrai dans la pièce numéro 18. Vide. Je pris place dans l'un des fauteuils, attendant Clarck, qui apparut enfin.

– C'est vous ? J'aurais pu aller vous voir.

– Suis-je renvoyé ?

– Ne faites pas l'idiot, vous savez parfaitement la réponse. J'ai lu les comptes rendus...

– Les comptes rendus, de ?

– Votre capitaine et de... se coupa-t-elle, votre coéquipière.

Une boule au ventre se forma, vu comme nous nous entendions, c'était pas encore gagner.

– Si je devais dire quelque chose, je vous l'aurais fait part depuis un certain temps. De plus, le Capitaine PINDER a encore besoin de vous jusqu'à...

– La fin de l'affaire.

– Ou si on en décide autrement. Maintenant, dit-elle se levant de son siège, vous pouvez...

Je me levai, allant vers elle. Elle se recula comprenant ce que j'allais faire. Je pus prendre son poignet, l'attirant vers moi.

– Harpeur, vous n'avez pas fait tout cela pour...

Je l'ai embrassé, enlacé, soulevé, collé contre le mur, pour ensuite relever sa jupe. Elle se laissa faire, finissant même d'ouvrir ma chemise. Je lui souris. Elle qui ne voulait pas que je la prenne, elle avait les mêmes idées, les mêmes envies que moi. Elle ouvrit la porte du bureau, nous stoppant dans notre élan.

– Suis désolé, je ne peux pas, me dit -elle rabaissant sa jupe. Je ne vous en tiendrais pas rigueur, me dit-elle marchant en arrière, me claquant la porte-nez. Une première.

Je passai une main dans mes cheveux ne comprenant plus rien, et finis par sortir de cette pièce. J'y étais pourtant presque. Je regardai ma montre. À peine 19h00. Je finis par téléphoner à Max, qui accepta que je passe chez lui.

Il habite dans un petit bourg de la banlieue New-yorkaise, une petite maison familiale. D'ailleurs, l'une de ces filles, une plantureuse rousse, comme sa mère, était là. Je dois avouer, j'ai tout fait pour m'approcher même discrètement d'elle, mais papa Max veille au grain.

– Suis surpris que tu viennes me voir, me dit Max. Alors ce rendez-vous ?

– Suis toujours opérationnel, dans tous les sens du terme.

– Ni pense même pas, me dit Max quand sa fille, Johanna entra.

Non décidément, elle ne me laissait pas indifférent, surtout quand elle nous servi nos bières. Je lui souris, elle rougissait, Max me donna une tape derrière la tête.

– Hé !

– Commence pas, je te connais. Uniquement les yeux. Bon sérieusement, comment ça va ?

– Que dire... je piétine. Rien ne concorde, et quand j'ai le malheur de creuser, je tombe sur des trucs complètement fous, impensables, dis-je en prenant ma bière.

GEALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant