29- Interpellation d'Adler

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J'ouvris la porte en bois. Lumière, musique, filles en chaleur et j'en passe. Là, où en général après une bonne chasse on se retrouvait, mais là, on était à la recherche d'Adler. On entra dans le quartier. Phil nous donna les informations utiles, nous faisant passer dans une rue étroite, remplie d'échoppe, quand une main m'attira par derrière, je me retourna mettant en joue la personne.

– Geal ! Bordel de merde, t'es pas possible.

– Suis-moi, me dit-elle.

Je fis signe aux autres de venir avec nous. Elle nous fit passer pas l'intérieur de certaines maisons, d'une simplicité déconcertante, pour arriver dans une énième maison, face à une porte.

– Elle se trouve derrière, me dit Geal.

Nous nous mirent en position, juste devant la porte. Ben donna un grand coup de pied. Les portes s'ouvrirent sur une chambre ; un couple au lit.

Le gars se leva dégainant un flingue.

– Bouge pas ! Dit Matthew.

Une petite tête sortit du lit.

– Qu'est-ce ... que vous voulez ? demanda la fille.

– Mademoiselle Adler ? demanda Geal.

Sans attendre, la fille sortit du lit allant directement à la salle de bain, tandis que son copain en fit autant, allant vers la fenêtre, pour sauter, je présume. Je stoppai la fille. Kyle, stoppa le copain.

– Vous me faites mal ! me dit la fille que je fais sortir de la chambre, la faisant s'asseoir dans un canapé, dans le salon.

– Belle prise ? me demande Phil à la radio.

– Affirmatif, lui répondis-je à mon tour.Vous êtes la fille d'Adler ? Lui Demandais-je

– Je sais pas de quoi vous voulez parler, répondit-elle.

– Cessez cela, dit Geal. Vous êtes au courant de ce qu'il s'est passé ?

– Mon...mon père est mort, donc je n'ai rien à vous dire !

– Vous savez, et nous savons parfaitement toutes les deux que ce n'est pas votre père qui est mort, mais votre oncle, son frère jumeau. Alors, répondez-moi, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?

– Je ne savais pas pour tout ça, répondit la fille Adler terrorisée.

– Racontez-moi tout. Je suis de votre côté, je suis Framboise GEALACH, dit Geal se mettant devant la fille, s'agenouillant.

Sans nous y attendre, la fille l'enlaça par le cou, pleurant à chaude larme.

– Vous comprenez n'est-ce pas ? Lui dit Geal, lui relevant la tête.

– J'ai cru à une mauvaise plaisanterie sur le moment, tout comme lui. Il devait de l'argent à DI GRASSI depuis un bail, et puis y a une cette nana, la mannequin. Elle était sa testeuse.

– Quand cela a-t-il commencé ? Demanda Geal.

– Ma mère. Ça n'allait pas bien à la maison. Elle a voulu faire mumuse avec ces amies, pff. Elle a fait des séances de spiritualiste, un truc complètement barge. Elle voulait que j'y participe. Moi j'aime l'art donc me suis tirée ici. Je vais à l'école pas loin, pour faire chier mes parents. Mon père a participé une fois à ce truc. Il a trouvé cela cool. Il voulait juste leur faire peur, leur faire comprendre. Et il est tombé sur ce truc sur internet, noumes...

– Le livre des morts ? demanda Geal.

– Ouai, voilà. Il l'a lu jusqu'à le connaître par cœur. Cela l'amuser. Puis un soir ,il a convoqué tout le monde. La suite, j'ai vu ça à la télé.

GEALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant