GEAL

12-JUMEAUX

Cela faisait à peine une heure que j'étais chez moi, dormant dans mon lit, quand soudain on tapa à ma porte.

– Sérieusement ?! Me dis je en me tournant dans mon lit, ne voulant pas me lever. Malheureusement pour moi cette personne insista fortement

– Bordel il est, regardais je le réveil, 4h30 du mat. Qui que ce soit vous êtes mort. Et je finis par me lever, allant la tête dans le brouillard, jusqu'à la porte de mon appartement, que j'ouvris.

– Ah enfin ! S'écria Geal

Nom de dieux, j'y croyais pas. Geal se trouvait devant moi, toujours dans la même tenue, un livre ouvert à la main et quelque chose d'autre que je n'arrivais pas à voir.

– Vous savez l'heure qu'il est ? Lui demandais je alors qu'elle entra sans restriction dans mon appartement, allant directement dans mon salon. Je claquai la porte la regardant, puis alla vers elle. Elle me tendit une photo, que je regardai.

– Je sais c'est l'une des victimes ! Vous ne m'avez pas réveillé pour ça?

– Mais non, justement, ce n'est pas notre victime. Où plutôt si, mais ce n'est pas la bonne personne que le tueur a tuée.

– Comment ça pas la bonne personne, c'est quoi encore cette blague.

– Des jumeaux, ces hommes sont jumeaux, et c'est cela qui est l'investigateur de tout , Il n'est autre que le jumeau vivant. Donc si on retrouve le jumeau, on retrouve le tueur.

– Et cela ne pouvait pas attendre d'être au poste pour me le dire. Geal sérieusement, je sais que vous essayez de faire des efforts, mais là...

Geal me regarda bêtement, puis regarda autour d'elle, se sentant gêner.

– Oh... je vous ai dérangé. Vous n'êtes pas seul ? Suis désolé j'ai pas fait gaffe.

– À 4h30 du mat ? Une insomnie ? lui demandais-je.

– Non, enfin pas vraiment.... je dors pas beaucoup. Et puis c'est quand même vachement important. Faut le retrouver avant qu'un autre meurtre ne se produise.

– Je suis d'accord, mais par pitié, rentrer chez vous, et laissez-moi faire ma nuit.

Framboise me regardait curieusement, interrogateur.

– Quoi ?

–Oh ! Vous êtes sorti, c'est cela, car hier vous avez quitté le poste à 21heures...

– GEAL ! Lui fis je m'énervant.

Je finis d'ailleurs par lui montrer la porte, qu'elle reprit aussi sec.

– Vous êtes sûr de ne pas vouloir connaître...

Et je claquai la porte sur elle. J'avoue j'ai regardé dans le judas, et elle se trouvait toujours derrière la porte, quand enfin elle prit l'ascenseur. Je retournai me coucher. Mais curieusement, cette information en parlant de jumeaux me trotta dans la tête. Et le pire, elle avait raison, on trouvait cet homme, on trouvait le tueur. Malgré que ce ne soit pas l'affaire du siècle, cette histoire puait à plein nez.