Aime moi ou déteste moi Tome 1

Chapitre 27

Il est neuf heures, mon réveil vient de sonner. Hier soire j'ai réussie à me calmer même si j'ai été mal toute la soirée.
Je choisis un débardeur blanc, une chemise blanc un peu transparente et un jeans sombre. Je m'habille, me maquille, puis prends mon sac, ou je mets mon téléphone, ma batterie de secours. Je vais devoir aller voir le médecin, je descend puis pars. Sur le chemin, je m'achète un petit pain au chocolat. J'attend chez le docteur, j'attends dans une pièce entièrement peinte en vert pomme, quelque magazine son poser sur la table basse. Deux personnes sont devant moi. Il ne me reste plus qu'à attendre.

Après plus de deux heures d'attente, il m'annonce que je peux enlever petit à petit mon atèle. Il va bientôt être midi, je n'ai toujours pas eux de nouvelle de Gabriel, je verrais bien si cette après-midi, même si ça me fait stresser de ne pas savoir. Je traverse presque toute la ville, je m'installe déjà à notre lieu de rendez-vous. Le bistrot est blindé, mais je trouve une place dehors en terrasse.
Après dix minutes d'attente, un serveur arrive enfin pour ma commande. Il est assez mignon, il a les cheveux sombre, et des yeux clairs. Il me sourit, il est quand même grave mignon, il doit avoir mon âge ou un peu plus. Je lui commande un verre d'eau et le menu étudiants. Je poireaute sur mon téléphone et que quelque applis. Je réponds au message de Amélie

De Amélie
" En faite je t'es pris tes cours "

À Amélie
" Merci, tu es un amour <3"

Plus les minutes se rapprochenr du moment de la rencontre, plus je stresse et tremble. Comment ça va se passer ? Va t'on avoir le contact facile ?
Je vois des silhouettes marcher, mais pas celle qui pourrait être Annabelle.
Une jeune fille reste planter devant le bistrot et regarde de gauche à droite et de droite à gauche, je m'avance près d'elle.

- Tu es Annabelle ?

- Oui

Je lui dis de s'installer à la place en face de moi.

À Gabriel
" Elle est là, tu viens quand !"

J'espère que ça va bien se dérouler, et qu'il vienne vite.
Aucune de nous deux ose parler, cela fait plus de cinq minutes qu'il y a un long silence et que l'on fixe le sol et notre téléphone. Je prend mon courage à deux mains et commence à lui poser des questions pour en savoir un peu plus sur elle, et ce qu'elle aime. Elle me parle de ces passions, de son collège, de ses amies, ses habitudes, de son chat Mistigris. Je n'ose pas aborder le thème de cette rencontre. Je pense qu'elle voit que je n'ose pas parler de Gabriel, car c'est elle qui entame. Elle me demande s'il va bien, ou il travaille, et ce qui en est de notre relation, comment il est. Je lui dis tout, lui montre quelque photos de lui, plutôt de nous. Elle me demande si je peux lui envoyer qu'elle le montre à sa mère. On parle quand soudain Annabelle devient bizarre, elle sautille sur sa chaise, met ses mains au niveau de sa bouche et à de gros yeux. Quelque minute après elle saute de son siège et cour vers quelqu'un. Je me retourne et vois Gabriel en pleure comme sa sœur. Enfin il est là. Les voir tout les deux est émouvant, il pleure tous les deux. Je suis heureuse qu'il soit venu, c'est la plus belle chose qu'il aurait pu faire pour elle, même si c'est beaucoup lui demander. Je m'enlève discrètement de la chaise pour leur laisser la place, je me dirige vers le bar pour leur commander à boire. Quand je passe près d'eux Gabriel prend mon poignet.

- Je t'aime, me glisse Gabriel dans l'oreille.

Je dois vite me diriger vers le bar, sinon je sens que moi aussi je vais pleurer comme une madeleine. Je prends le plus de temps possible pour qu'il puisse ce retrouvé et que leurs larmes disparaissent. Quand j'arrive au bar, le serveur qui est venu ce matin est derrière. Il me fixe avec intensité. Je lui commande trois cocas.

- Tu sais que tu es belle comme meuf, me dit le serveur.

- Merci.

Me faire draguer en plein après-midi alors que mon mec est à quelques pas, me mets mal à l'aise. Pourquoi me drague-t-il tous quand je ne le veux pas ?!
Il décapsule les cocas, puis les pause sur le plateau.

- Je t'accompagne à ta table.

- Euh...ouais si tu veux.

- Je peux te poser une question un peu discrète ?

 Si t'as question est si je suis célibataire, c'est non et il est là.

Et toc, il si attendais pas à celle là. Je vois son visage changer son petit sourire par pour laisser un simple visage déçus et glaciale, il marche moins vite que ce matin. Je vois ces mains s'accrocher au plateau noir. Il le sert de plus en plus. J'espère qu'il ne va rien casser. Je marche près de lui. Je vois Gabriel de dos et cela me rassure, comment aurait il réagi s'il avait vu cette personne juste à côté de moi. Je m'assois Gabriel me regarde avec un grand sourire, se penche puis m'embrasse. Ses lèvres douces et chaudes son poster sur les miennes, puis quelques secondes après j'entends un fragment de verre. Je quitte ces lèvres même si j'en est aucune envie. Je vois un coca par terre, le verre briser et l'eau qui coule partout.

- Excuser moi, je vous en rapporte un tout de suite.

Il repart à toute allure, je suis très très mal à l'aise. Cette bouteille cassée a cause du faite que je ne sois pas rentrer dans son jeu, et que mon chéri m'embrasse. Où va se monde, je veux dire où vont les mecs... Chacun protège son territoire ou ce batte pour ça.

- Quel con ce mec.

-  On dit pas ça, il est peut-être débutant, répond Annabelle.

- Ouais j'avoue, ça peut arriver à tout le monde, répond-je.

- Si deux femme le disent, je suis obligé de m'incliner. Et j'avoue que cela arrive à tout le monde, moi j'ai cassé plus d'une dizaine de truc.

Annabelle et moi  nous regardons, puis on rigole. Il nous fait rire. Il ne sait pas que c'est notre baiser qui a troublé ce mec, et non une erreur de débutant.
On passe notre après-midi à parler, à rigoler, je vois le sourire qui envahit leur visage. Ils sont heureux. Je leur propose qu'on aille se faire un ciné un de ses soires. Quand nous partons on passe prendre une glace chez un petit glacier.
J'ai appris à connaître Annabelle, elle est une fille bien tout comme son frère, je me suis vraiment attachée a elle, à ses manières, je peux le considérer limite comme ma sœur. J'espère avoir rendue une bonne image, et quel m'accepte.
Nous avons déposé Annabelle chez elle, elle habite dans des appartements. Je reste avec lui, il est mal et je le sais, ça lui fait revenir des souvenirs.
Je ne sais pas ce qui me prend, je fais basculer mon siège en arrière, puis fait de même avec le siège conducteur. Nous sommes à présent tout les deux allongé. Je passe mes lèvres sur les siennes, nos langues s'entremêlent, je passe délicatement ma main sous son t-shirt pour sentir sa peau chaude. Il tien ma tête entre ces mains. J'essaye de le rejoindre sur son siège même si cela est difficile. Quand je suis au dessus de lui, je sens ses mains chaude me parcourir le dos, il pause l'une de ses mains sur mes fesses. Je l'embrasse encore et encore. Le rythme s'accélère, nos baisers son plus long, plus profond. Je tente de lui enlever son haut, je pause quelque baiser dans le cou et l'entend dire mon nom à plusieurs reprise, je balade mes lèvres au niveau de ses pectoraux. Il me mord dans le cou, je cri moi aussi enfin son nom. Pourquoi ne pas essayer d'aller plus loin ? Il m'embrasse, je commence à prendre plaisir. Nous commençons à prendre plaisir. Quelqu'un toque à la fenêtre conducteur, je le retourne et vois un vieil homme nous fixer. De peur je crie. Gabriel ouvre les yeux. Me balance sur mon siège, puis je m'attache. Puis il s'attache, met vite bien son siège, actionne le moteur et nous partons à toute vitesse. Je suis encore choquée de ce qui vient de se passer, mon cœur palpite encore vite. Gabriel rigole.

- Vas y mec j'ai flipper, quel pervers ce mec.

- C'est la vieillesse, moi qui c'est je ferais pareil quand je serais vieux.

Je rigole. Ça me fait bizarre de le voir conduire torse nu. Rien que le faite que réaliser que notre relation va plus vite que je ne le croyais, me rend bizarre, nous avons failli coucher ensemble sur le parking d'un quartier.
Coucher ensemble... Ça va peut être trop vite, ou es ce que j'en ai envie ?