Chapitre 45

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Je me munis de petites pierres que je jette de toutes mes forces contre les vitres. Je le fais plusieurs fois mais il ne m'a pas l'air de réagir. J'hésite même à jeter la grande pierre qui n'est pas loin, au moins il serait obligé de m'ouvrir mais il serait trop en colère pour pouvoir mettre les trucs aux claires. Je me demande si je ne vais pas me mettre à crier, mais cela risque de  réveiller les voisines. Ils me prendraient pour une folle, et risquerais même d'appeler les flics.

Je n'ai plus de pierre sous la main donc je n'ai plus de choix je dois agir. Je toque donc de toutes mes forces contre la porte. Je vois une lumière s'allumer à l'intérieur, je vois une silhouette bouger à l'intérieur. Il s'approche, puis ça s'ouvre. J'aurais peut-être dû voir si c'était fermer ou non avant de faire un tel carnage. J'avance avant de voir que la personne qui la personne qui m'a ouverte est une fille un peu plus âgée que moi, et très peu habillé. Sourire aux lèvres, elle monte les escaliers, je la suis en espèrent que se n'est pas se que je pense.

Il est allongé sur son lit , nu avec une autre filles près de lui.Il ne me voit même pas que je suis là, et que je vois ce qu'il fait. J'attrape la tignasse de celle devant moi.

- Tu es sérieux là !

- Lina qu'est-ce que tu...

- Vous, barrez-vous !

Elles prennent leurs affaires sur le sol, puis partent. Maintenant j'essaye de prendre sur moi.

- Tu es sérieux là ! À te faire sucer ou je ne sais quoi, alors que tu fais le mort, que je m'inquiète et que tu es censé être en couple avec moi !

- Ouais je sais mais... Tu n'es que bonne à faire le ménages, tu es coincée du cul meuf, détend toi et j'aurais même pas eu besoin de les appeler.

Il est sérieux de ce qui vient de me dire que je suis coincée, il sait pourquoi je ne suis pas comme ces filles, comme ma mère. Plus je m'approche plus je vois qu'il a des canettes de bière par terre. À quoi bon parler avec lui s'il n'est pas apte à m'écouter et a comprendre.

- Tu as vu ce que tu deviens, tu es méchant dans tes mots, tu es violant avec ce qui veule t'aider a aller mieux. Et en plus tu te tapes des putes, non pas une mais deux. Merde j'en ai marre moi, nous deux je peux plus !

- Lina ...

Je ne lui laisse pas le temps de me baratiner encore et encore, je prends la direction pour sortir de ce fichu endroit. Je prends mon tel et appel vite quelqu'un. Amélie ne répond pas, mon père non plus, et ma mère même pas la peine de l'appeler à cette heure là elle doit déjà avoir son programme. Je n'ai donc pas le choix, de marcher jusqu'à chez moi. Si j'aurais eux le fichus numéros de l'inconnu, je veux dire de Samuel j'aurais pu l'appeler pour qu'il vienne me chercher.

À Gabriel

" Nous deux ces morts ! Non, miettes ! Oublie ! "

J'espère que quand il sera sobre cela le fera un minimum réfléchir à ce qu'il a fait même si je sais que ces paroles il ne les pensait pas je ne peux pas lui pardonner. Pas encore, j'ai besoin de temps comme tout le monde. S'il tient a moi comme il le dit, il me le prouvera. Même s'il a d'autre problème je ne peux pas accepter que à cause que sa sœur soit morte qu'il doit me faire les plus horrible coup bas.

Arrivée devant ma porte je découvre une lettre, la même écriture. Elle a dû être déposée le temps que j'étais chez Gabriel. Je la prends dans mes mains, puis l'ouvre alors que je suis devant mon propre palier, je m'assoie par terre puis allume la lampe située juste devant l'entrer.

" Chère Lina,

Cela m'a étonné que tu veuilles que je te donne mon numéro, mais je veux faire mieux que te donner mon numéro, et je voudrais un peu attendre,que le temps passe.

Mais sinon revenons aux principales, cela dont je voulais t'envoyer cette lettre. Evan m'a tout dit après qu'il soir sortie de chez toi.

Il m'a dit ce que ton mec lui a fait, et ce qu'il a pu te faire. Il ne t'a peut être pas tapé physiquement ( mais crois moi il t'aurait fait ça, je lui dégomme encore plus la tête que je ne vais lui faire ), il t'a fait mal verbalement, il t'a dit des choses qu'on ne dit pas. S'il t'aime il devrait arriver à se contenir et à prendre sur lui, comme les hommes le font ( ou plutôt moi ).

J'ai hâte d'une fois pouvoir te voir je te l'assure, je t'assure par pour des plans culs, mais pour pouvoir te parler autrement qu'avec ce moyen ci. Je te ferais envoyer une autre lettre prochainement, promets-moi au moyen d'essayer de venir. Et de ne pas m'ignorer à cause de l'autre tordu, toute façon ça te fera du bien je te l'assure tu oublieras t'es souci, pendants un petit moment. Tu ne seras pas dessus Lina.

Et en fait, je voulais te dire que j'ai remarqué que ton père bossait de plus en plus tard. Dis-lui de se méfier

De ton inconnu,

Ou ton Samuel au choix "  

Au moins lui fait un peu gaffe a moi, certain de ses passages me touche et me remonte un peu le morale après ce qui vient de s'être passé. Et de quoi me parle-t-il quand il me dit qu'il veut m'envoyer une lettre pour que j'essaye de venir. Mais venir où ? Pourquoi j ne serais pas dessus ? Ces avances me font flipper, je ne sais pas ce qu'il a dans la tête ni ce qu'il compte faire. Et comment peut-il savoir que mon père bosse plus tard ? Je lève la tête et regarde entour de moi, mais je ne vois rien à cause de la nuit, même si les lampadaires sont allumés, je ne vois rien qui bouge ni même une silhouette.

Je sommeille, je pense même si je demande plusieurs fois à mon esprit d'arrêter de me faire subir une telle chose. La nuit est dure, cauchemars après cauchemars je suis en transe. Entre la scène où je revois Gabriel avec ces filles, à des moment au je rêve qu'il me frappe comme si je n'étais rien, rien qu'un jouet. Je m'imagine qu'il me tue de ses coups. Il m'étrangle devant plein de monde mais personne ni porte attention malgré mes cris de détresse. Je demande à mon moi même de me réveiller, mais je reste plonger dans cet enfer.

Réveillé par plusieurs bruits en bas, j'ai le front chaud qui dégouline. Direction sous la douche, pour pouvoir bien me réveiller après cette nuit.

Je découvre plein de dossiers de mon père un peu partout, quelques cousins son part terre, et certains objets ont été déplacés. Je ni fais pas trop gaffe, prends mes affaires puis vais en cours.

Il est devant moi, il m'empêche de passer pour que j'aille en cours. Je fais tout pour le contourner mais il fait que son torse m'empêche de passer. Je  ne  comprends pas, a quoi il joue ? Il prend mon bras dans sa main, il me sert fort. Il veux m'emporter je ne sais où, je me débat mais rien ni fait, j'ai beau criée mais personne ne sort voir se qui se passe. Et si se serais le cas, s'inquiéteraient-ils, ou ils feraient comme si ceci est une scène tout à fait normale.

- Tu l'as lâche ! Tu lui as déjà assez fait de mal.

Je me retourne et vois Evan entourer de quelque pote en commun avec Gabriel. Il me lâche puis je m'écarte. Je me dirige vers les grilles du lycée pour être en sécurité.

Je les fixe, je vois à quel point ils ont envies de se taper sur la gueule mais ne font rien, ce qui me rassure un peu. Il parle mais je n'entends rien a pars les premiers mots qu'il a criés " Je voulais juste te prouver que je ne suis plus se salop". Je suis la seule a savoir de quoi il parle mais je voudrais bien oublié ce passage, et oublier la relation que j'ai avec lui.

Evan m'a demandé comment ça allait, je lui ai tout expliqué. Puis dés que je sortais il venait avec moi, j'ai même abandonné Amélie pour aller manger sous la sécurité d'Evan et quelque amis à Gabriel, qui sont comme moi à ne pas comprendre ce qu'il lui arrive et le rend si...si différent.

Evan croque dans sa pomme, puis me donne une lettre avec écrit dessus " à remettre à Lina". Je la prends, sans plus me poser la question de qui peut bien me l'envoyer. Je l'ouvre avec délicatesse, elle contient ce qui va me faire découvrir qui il est et peut être même que je pourrais lui parler. Je sens quelque chose de cartonner dedans et non plus les lettres en papiers. Je jet un petit coup d'œil, je suis trop entouré pour sortir le contenu comme ça. Ces rouges, cela ressemble à des places de concert, je n'arrive pas à voir de quel groupe il s'agit, mais je vois la date. C'est ce samedi, dans à peine deux jours.  

Aime moi ou déteste moi Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant