Aime moi ou déteste moi Tome 1

Chapitre 37

-Tu es venu.

- Oui je suis venue, ça se voit je suis devant toi, et je ne suis pas le simple fruit de ton imagination.

Il rigole est m'entendant dire ces mots.

- Pourquoi m'a tu fais venir jusqu'ici ?

- Parce que je voudrais te dire quelque chose, pars rapport à... à nous.

Ces mots me font du bien, même si en même temps il me fait peur. J'ai peur de la révélation qu'il pourrait me dire. Soit il fait a ce que nous deux se soit fini, ce qui me ferait le plus grand mal, ou sois il me dit qu'il m'aime comme une drogue mais je me dis que cela ne peut pas être possible je ne vis pas dans le plus beau des monde et d'un autre côté j'ai envie d'y croire. Je n'ose rien dire, j'attends juste là devant lui. J'attends que sa voix me dise cette chose qui est en rapport entre lui et moi. une boule au ventre me torture, il me torture à me regarder mais a ne rien dire juste a me regarder, il sait ce que sa me fait quand il me fixe comme ça à ne rien faire d'autre, que me fixer souvent dans les yeux. J'ai envie qu'il accouche les choses qu'il doit me dire pour que je sache si je pourrais enfin reposer mes lèvres contres les siennes et ressentir mon abdomen près de mon torse. Sentir l'effet que je peux lui produire. Il ouvre un peu la bouche, mais rien ne sort.

Je ne peux pas engager une conversation avec lui, alors qu'il doit enfin m'avouer ce que j'attends de savoir depuis déjà quelque jours.

- Merde est-ce que tu m'aimes encore ?

Il est surpris comme moi, j'ai l'impression de devenir une folle à ces cotée. Et s'il ne m'aimait plus et qu'il venait pour me plaquer je suis pratiquement sûr qu'il panique. Merde il ne pourrait pas répondre dès qu'on lui pose une question, j'ai froid d'attendre ainsi que j'ai peur de savoir ce qu'il va me dire, quand enfin il aura décidé de tout mettre aux claires.

- Je pense que oui je t'aime toujours Lina.

Dans mon ventre c'est la fête, il m'aime encore.

Il se rapproche de moi, passe ses mains dans les miennes, et pose un bisou sur mon front tout froid.

- Tu m'as trop manquée.

-Je sais toi aussi tu m'as manqué Gabriel

Ça me fait tellement du bien de le retrouver près de moi à nouveau. Je voudrais tellement en profiter et rester près de lui toute la nuit mais je ne peux pas, il est bientôt une heure du mâte et je ne suis pas encore couchée alors que je vais avoir une grande journée de cours insupportable a passer.

- Je ne peux pas rester, il faut que je rentre.

Je dis ça a contre cœur, mais je sens toujours ses mains dans les miennes. Il marche avec moi dans le stade.

- Je souhaite te raccompagner mon bébé, je peux ?

Qu'elle question stupide il s'attend vraiment que je refuse d'être avec lui. Je lui réponds d'un hochement de tête positive.

Nos mains sont mêlées ensemble, ma tête est posée sur son épaule et de temps en temps il en profite pour poser quelque baiser sur le haut de ma tête ce qui me fait rougir. J'ai tellement rêvée de se moment là ou l'on sera de nouveau ensemble que j'ai peur que se ne sois pas réel. J'ai peur de me réveiller et que tout ceci n'est qu'un rêve, mais je sens sa peau son épaule, ce qui me montre que je suis dans la vie réelle.

Je me pose sur mon lit, regarde le plafond et pense à tout ce qui aurait pu se passer au stade, comment il aurait pu faire pour me dire que se serais fini, ou si se ne serais pas été lui qui ça aurait pu être. Toutes ses questions se posent dans ma tête sans que j'arrive à en mettre un terme et que je puisse dormir.

Ce matin j'ai la tête dans les étoiles, je n'arrive pas à me concentrer plus de quelques minutes de suite, je me suis habillé comme une clocharde avec un sweat et un jeans slim foncée. Je n'ai même pas essayé de me maquiller. J'espère juste que personne ne vas faire attention à moi.

Je monte dans le car, Evan ne me suis pas pour une fois mais il s'installe pas trop loin non plus. Il faut dire que c'est le seul a savoir qui est l'inconnu.

De Gabriel

" Pas trop dure le réveil bébé ?"

A Gabriel

" Si trop, je suis fatiguée. Tu as plus intérêt à m'inviter aussi tard dans le froid en plus... je risque de tomber malade "

De Gabriel

" Holala pauvre chou, je te laisse. Je t'attends à la sortie de ton arrêt "

Il m'attend, tout est comme avant. Notre relation est tel qu'elle l'était avant, mon cœur bas car il sait que je vais le revoir. Pour une fois je peux me plaindre que le bus n'est pas assez rapide.

Je descends dans les premiers, mais je ne le vois pas devant. Je regarde sur le parking je vois sa voiture il ne doit pas être très loin. Je cherche mais ne le vois pas, je choisis donc de m'avancer vers le lycée. Je l'apreçois sur un banc avec ces potes et... Elise ! Non mais elle n'est pas sérieuse celle-là.

- Oh toi dégages où je t'en coule une dans ta gueule de salope !

Ils se sont tous retournés, mais je m'en fou. Au moins elle est avertie de ce quelle va récolter si elle ne m'obéis pas.

- C'est bon calme, la lionne je prends juste des nouvelles de tout le monde.

Elle ose me répondre et m'appeler "la lionne", elle me cherche.

- Pourquoi ? Pour savoir le quel tu pourras foutre dans ton lit !

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je m'approche d'elle pour lui mettre mon point à la figure puis dans le ventre. J'ai quelque douleur rapide dans mon poing, mais je ne crie pas de douleur comme elle. C'est marrant de voir tout son maquillage lui dégouliner. Je sens les mains de quelqu'un derrière moi me retenir au cas où je voudrais attaquer à nouveau puis Gabriel se pose devant moi.

- Lina vient, on part d'ici, tien va à la voiture.

Je prends les clés mais je ne pars pas tout de suite.Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je m'approche d'elle pour lui mettre mon point à la figure puis dans le ventre. Il s'approche d'Elise.

- Ne parle à personne de ce qui s'est passé ici, ni même au proviseur sinon ça va mal se passer.

Je suis touché qu'il la menace un peu, cela montre qu'il ne l'aime pas et qu'il est de mon côté. On part tous les deux vers sa voiture. Moi le sourire aux lèvres, lui aussi mais moins que moi. Je pense qu'il ne réalise pas ce qui vient de se passer. Comme ses potes qui se sont vite barrés, le regard ailleurs, laissant Elise seule près du banc rouge.