Chapitre 19

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Je n'attendais que ça. La journée était longue. Quand j'arrive au parking il n'y a personne. Je ne vois pas sa voiture. D'habitude il est à l'heure, ça ne devrais pas lui prendre beaucoup de temps de chercher des affaires. Il dort pratiquement à poil, alors pourquoi prend t'il tellement de temps ?
Il arrive enfin. Je recommence à sourire et ne plus faire la gueule.
Il se gare, dépose un baiser sur ma joue puis prend mon sac de cours et m'ouvre la portière. Je prends place. J'attend qu'il est mis mon sac dans le coffre, et les béquille sur le siège arrière.
On commence à partir, direction chez moi pour un week-end relax avec un beau garçon rien qu'à moi.

- Tu m'as manqué.

- Ha bon ?

Oui poupée.

Sec surnoms m'ont grave manquée en fait, lui aussi mais surtout ses surnoms comme poupée, poulette. Ça me fait toujours sourire et même de temps en temps ça me fait rougir.


On s'installe dans mon salon. Son sac est posé juste en bas de mes escaliers. Revenons à ce qui se passe au salon. Je pose ma cheville sur le coussin que j'ai placé sur ma table basse, c'est un conseil de mon père. Je ne sais même pas pourquoi.
Gabriel s'étire, puis passe son bras derrière ma nuque. Il me rapproche de lui.

- Tu peux poser ta tête sur mon épaule si tu veux.

Je pose ma tête sur son épaule, mon cœur s'accélère. Pourquoi Gabriel me fait cette effet ? Pourquoi je fonds à chaque fois qu'il est près de moi ? J'ai du mal à suivre la série à la télé. Tout à coup j'ai vraiment hâte de manger pour ne pas être tellement proche de lui.


On commande sushis, le livreur ne vient que dans vingt minutes. Vingt minutes où Gabriel sera tout près de moi, même si on regarde la télé je me suis écartée de lui. Le fait d'être si proches de lui me déstabilise, comme si j'était droguée.
Ça sonne. Le temps que je m'installe à la table haute de ma cuisine, il va à la porte payer. Il revient avec deux plateaux de sushis.
Je prend mon plateau, puis mange avec les baguettes qui sont fournis. J'ai l'habitude de manger avec les baguettes, comparé a Gabriel qui galère. Il n'arrive pas à prendre les sushis, je n'arrête pas de rigoler. Okay je me fous un peu de sa gueule mais j'y peux rien.

Arrête de te foutre de ma gueule, c'est pas facile de manger avec ce genre de chose.

- Mon pauvre, tu veux une fourchette ?

- Ouais je veux bien.

On se met a rigoler, puis lui donne une fourchette. Faudrait peut être un jour que je lui apprenne a manger des sushis sans utiliser une fourchette. À cette idées je pars dans un fou-rire incontrôlable. Et la façon dont Gabriel me regarde ne m'aide pas a me calmer. J'espère que pendant cette soirée on sera plus calme. Parce que là j'ai hyper mal aux joues.

Aime moi ou déteste moi Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant