Aime moi ou déteste moi Tome 1

Chapitre 50

Trois semaines à passer après notre rendez-vous massage. On se parle en message mais il a dû reprendre le boulot, et moi mes cours. Mon père rentre tout le temps tard donc on ne se parle presque jamais. Sa me manque de ne plus le voir, mais ce ne sera pas moi qu'il lui demanderait de le voir. De sentir mes mains nues contre sa peau chaude.

Vendredi, je suis assise devant et vois ce stupide professeur nous parler, je fais attention a ce qu'il dit, mais c'est difficile avec son manque d'articulation et le manque de mots dans sa phrase. Amélie elle regarde son tel dès qu'il n'y fait pas attention, elle pianote des messages à ce mec qu'elle m'a dit que je verrais un jour mais ça n'a toujours pas été le cas, et je préfère ne pas le rencontrer, après tous les détails qu' Amélie s'empresse de me raconter chaque jour. Alors qu'elle est préoccupée par d'autre chose j'essaye de prendre note, et de comprendre du mieux que je peux. Elise elle ne me parle pas et c'est la meilleure chose qu'elle est pu faire, elle reste toujours le plus loin de moi, peut-être de peur que je ne lui sorte ses yeux de ces orbites si elle essaye de jouer sur mes nerfs. Evan et moi sommes presque devenu inséparable chaque matin on prend le bus ensemble, pendant les pause j'essaye de le rejoindre et à midi on essaye de manger ensemble même si la plupart du temps on est plus d'une dizaine à tables et je ne suis que la seule fille. On rigole toujours autant, et dès que quelque chose ne va pas je sais que je peux lui en parler, souvent nos conversations s'oriente vers Samuel, et mes joues rougissent tel une petite tomate mûre.

La sonnerie retentit enfin, je me dirige vers le bus le sac sur mon dos, et quelque gros classeur en main que je n'ai pas réussie à mettre dans mon sac. Evan m'a gardé une place je m'installe, puis de lui  pendant tout le trajet on parle des cours que lui à passer. Il me parle de sa prof de chimie qu'il adore mais pas pour son cours, ça me fait rire. C'est bien un mec on ne peut pas dire le contraire dès qu'il voit un boulle à son goût il fond comme un glace fond quand-t-elle est trop longtemps au soleil.

Mon téléphone vibre dans ma poche, j'aurais pourtant crue que je l'avais mis en mode ne pas déranger. J'essaye temps bien que mal de le sortir, je me tors dans des position bizarre et inconfortable mais il ne sort pas.

- Mets-moi la main aux fesses.

- Quoi ?

- Pour sortir mon tel j'ai eu un message mais je n'arrive pas à la choper.

- Euh okay, mais ça reste entre nous.

- Mais oui chochotte se net que ta main sur ma fesse y pas mort d'homme non plus.

Son regard gêner, il avance sa main vers ma peau. Je sens ses doigts parcourir mon fessier pour trouver un objet dure et rectangulaire. Il force, je me plie le plus possible et lui expose mes fesses le mieux possible pour qu'il puisse l'attraper.

- Tiens, mais par contre je le refais plus, sinon je vais me faire tuer, décapiter, couper tout ce que tu veux par Samuel. Faut dire que depuis qu'il te connait il t'as ni embrasser, ni mis la main aux fesses.

- Ouais mais toi c'est pour soucie technique.

Il n'a pas le temps de me répondre, que le bus arrive déjà à l'arrêt et nous oblige à couper court. Je descends tout en vérifiant à ne louper aucune marche, puis dès que j'ai le pied sur la terre ferme je peux regarder mon message en toute sécurité.

De Samuel

" Hello ma belle, samedi 18h20 je te cherche devant chez toi, on se fait un bon restaurant. Je te tiens au courant sur les informations le jour avant si je peux.

J'ai tellement hâte."

Un restaurant avec Samuel ? J'ai l'impression que tout ça, toute ces choses qui fait pour me séduire me frêne. Au début ça me plaisait ça me faisait craquer tel une grosse merde en manque d'amour, de mec ou de je ne sais quoi. Mais maintenant que je réalise qu'il met les petits plats dans les grands, je me sens mal, comme si le temps autour de moi accélérait de plus en plus, et que cet inconnu de peu de temps pourrait se retrouve à me demander ma main dès lors qu'il aura franchi le seuil de mon palier.