Chapitre 40

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Il porte le regard sur les gouttes de sang, puis sur lui. Il a une plaid au niveau de la main, le sang ne coule pas vite mais assez pour que plein de petite goûtes montre le chemin qu'il a pris. Il prend un chiffon dans ma cuisine et entour sa main avec.

- Ça va aller ne t'inquiète pas, c'est une plais de rien du tout. J'irais à l'hôpital plus tard.

Je me lève pour chercher lame ballet.

Après avoir passée un coup et avoir attraper tout les petits morceaux oubliées je le rejoins. Je prends sa main blessée doucement dans les miennes et l'embrasse même si l'odeur du sang me freine.

- Tu devrais aller à l'hôpital ce que tu as peut être grave.

- Seulement si tu viens.

Je dois aller avec lui sinon il ne partira jamais, et j'ai peur qu'il est encore un bout de verres dans sa plaie.

- Je me change vite et je viens avec toi, mais tu arriveras à conduire ?

- Ouais je pense j'ai déjà roulé avec une seule main.

Je monte j'enfile vite un gros pull et un jean plus confortable, je prends ma batterie de secours au cas où mon téléphone devrait s'éteindre là bas.

Je descends les escaliers, il n'est plus assis sur le canapé, je me dirige vers l'entré. Puis je le vois près de poubelle. Non !!! Comment peut il faire ça !!! Il déchire une à une les lettres de l'inconnu en petit morceau. Je ne devrais pas réagir de tel, mais le faite qu'il déchire ses simples bouts de papier me fait tout de même quelque chose.

- Au moins s'est fait c'est oublier.

- M'ouais, on y va.

Je comprends très mal le choix qu'il a fait en déchirant les lettres, je ne connais même pas le garçon qui m'écrit donc il n'a pas à avoir peur que je le remplace avec ce garçon, que je ne connais même pas. Même si j'ai l'impression de moins en moins connaitre Gabriel. Il ne voit pas que se qu'il vient de faire m'affecte.

Arrivé aux urgences, les médecins le prennent vite pour l'ausculter et me laisse dans la salle d'attente seule. Avec des personnes bourrées ou dans le même état que moi, qui ne comprenne plus rien. Je reste sur mon téléphone, je préviens mon père que je suis a l'hôpital avec Gabriel et que si je rentre tard c'est normal.

Après avoir passé presque plus de quatre heures dans cette petite pièce, ils me font enfin voir Gabriel. J'entre dans le carré de rideau qui lui serre de chambre, il est un peu en dormis à cause de la morphine. Sa main est enroulée dans un gros bandage. Les médecins m'ont expliquer qu'ils ont trouvé quelque petit bous de verre, mais que maintenant je n'avais pas a m'inquiéter. Je me place près de lui, je reste debout. Il n'ouvre pas les yeux, mais tire la couette et me fait d'un signe de sa main valide que je peux m'asseoir. Je m'en veux de le voir comme ça, sur ce lit d'hôpital à cause de moi, et de ces fichues lettres. Je me blottis près de lui, l'embrasse.

- Je suis désolé que tu sois là à cause de moi.

- Ce n'est pas de ta faute mon amour.

Je me place près de lui et ferme moi aussi les yeux.

Le réveil est dur même si j'avoue que je n'ai pas vraiment fermée l'œil. Avec tout le bruit des patient pris dans la soirée, et ce qu'à Gabriel. Au moins lui a bien pu dormir. Les médecins sont venus le voir lui on dit qu'on pouvait rentrer, mais qu'il devait le moins possible utilisé sa main. J'ai donc appelée mon père pour qui vienne nous chercher. On se dirige vers le hall dès que je reçois le message de mon père me disant qu'il est devant l'entrée.

Je m'installe devant alors que Gabriel prend place derrière, je fais vite la bise à mon père et le remercie qu'il soit venu nous chercher.

- Qu'est ce que tu as fait mon grand ?

- J'ai... j'ai cassé un de votre vase maladroitement, je vous en rachèterais un monsieur.

J'ai eu peur que Gabriel dise tout, mais malgré qu'il n'aime pas l'inconnu, il ne dévoile rien à mon père

- Ce n'est rien, Lina en rachètera un qui lui plaît, tu iras avec elle.

- Oui monsieur.

Je suis gênée que mon père dise ça, il n'a pas l'aire d'être déranger de se qui se passe avec Gabriel. Il semble même heureux. Quand je jette un regard à Gabriel je vois ses joues rougis, lui aussi semble gêner de se qui se passe dans cette voiture.

- Je te dépose où bonhomme ?

Gabriel donne l'adresse de chez lui, mon père fait le chemin sur son GPS et suit les instructions. Pourquoi les soirées avec Gabriel sont elle toujours aussi mouvementé et ne peuve pas rester calme.

Arrivé chez lui, je me lève pour lui ouvrir la porte quand mon père me prends le poignée.

- Reste avec lui, je t'excuse pour le lycée. Il a besoin de toi ça se voit.

Je suis étonner de ce qu'il vient de m'annoncer. Je sors ouvre la porte à Gabriel, passe mon bras sous le sien, et nous dirigeons vers la porte d'entrée. Je cherche les clés dans sa poche pour ouvrir la porte.

- Si ce n'était pas pour chercher mes clés, je prendrais ça pour une provocation à un jeu mal seine.

- Hahaha, je te ferais juste dire que ta main est trop grosse maintenant pour que tu puisses les chercher tout seul.

Je prends les clés un peu gêné, les passe dans la serrure et ouvre la porte. Il s'installe sur le canapé le temps que je referme sa porte à clé et que je nous prépare un café bien fort pour nous faire tenir au moins ce matin.

Je dépose sur la table basse le café, pour une fois nous ne regardons pas la télé. Gabriel décide de mettre la musique à fond.

- Gabriel tes voisin vont appeler les flics, fait moins fort !

- Pfff ouais...

Il descend un peu le son, et en vrai ça fait du bien a mes oreilles et a mon crâne. Comment peut-il mettre la musique à fond sans avoir un minimum mal au crâne.

Je me couche sur l'autre bous du canapé, Gabriel me parle du boulot, il se pose des questions de comment il va faire au boulot. Mais je ne l'écoute plus je commence à m'endormir.

Aime moi ou déteste moi Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant