Chapitre 2

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Ritchie

Je ne mange jamais avant un concert, cela m'alourdit et me fatigue, je fais une petite séance de coaching voix et respiration, et m'enferme dans ma loge seul pendant quinze minutes dans le silence le plus total.

Pendant ce temps calme, Hakim a installé Alie dans le carré vip, elle n'aime pas trop se retrouver dans la salle avec la foule et préfère toujours assister au concert depuis les coulisses d'habitude, mais ce soir elle a bien voulu que je l'installe là bas. J'aime vraiment bien cette fille elle n'a rien à voir avec le genre de nanas avec qui je sors d'habitude mais avec elle c'est moins superficiel, plus intense. Déjà elle n'a pas envie de s'afficher avec moi ce qui est une première. D'habitude les filles ne sortent avec moi que parce que je suis célèbre. Cela ne me dérange pas vraiment, j'avoue n'avoir ni le temps ni l'envie de me fixer. Mais avec Alie c'est différent. Je ne suis jamais resté aussi longtemps avec une fille depuis que j'ai remporté l'émission de télé. Alie ne me prend pas la tête, elle n'ait jalouse ni de mes fans ni de mes partenaires que je dois embrasser dans mes clips, ne cherche pas à se montrer à mes côtés, elle m'appelle « le joli », elle est plus âgée que moi et a un petit garçon. C'est une femme qui s'assume et qui n'a clairement pas besoin d'un homme dans sa vie pour exister et être épanouie. Cela blesse un peu mon ego mais c'est sans doute cela qui fait que notre histoire perdure. Quand je suis loin d'elle je ne suis pas en manque mais quand je suis avec elle je me sens vraiment bien. Je peux être moi sans avoir peur d'abimer mon image publique puisque justement elle s'en fiche complètement.

Pendant le concert je me retiens de ne pas trop la regarder pour ne pas éveiller un quelconque soupçon mais je suis vraiment heureux qu'elle soit enfin dans la foule. Lorsque je suis sur scène je me sens à ma place, et je suis fier qu'elle puisse le voir. J'aime partager ma passion et mon énergie avec mes fans. J'ai beaucoup de jeunes filles dans mon public et je ne veux pas les décevoir, je sais que je représente actuellement leur idéal masculin, je dois être à la hauteur en attendant qu'elles rencontrent de « vrais » garçons. Et puis ma musique est communicative j'ai tellement besoin de la sentir vivre à travers un public... Cela fait parti de mes origines.

Je sors de ma loge vers minuit, entre les rappels, les autographes et ma longue douche chaude, le temps a filé. Alie est partie après les rappels, elle est venue m'embrasser et, est rentrée à l'hôtel m'attendre. Je la rejoins vers minuit vingt, elle est allongée sur le lit en train de lire. J'enlève mes chaussures et ma veste et m'allonge près d'elle sur le lit. Je lui embrasse tendrement le front.

- Je n'ai pas été trop long?

- Non, me répond-elle avec douceur. J'ai appelé Mathias il ne dormait pas encore.

- Comment va-t-il?

- Ca va, il s'amuse bien, ils sont finalement restés sur Paris avec son père et sont allés à Disneyland.

- Ah bah oui effectivement, ça ne peut qu'aller.

Alie pose son livre sur la table de chevet et je prends son visage entre mes mains. Je replace sa mèche de cheveux derrière son oreille et la regarde attentivement. Elle me sourit et m'embrasse tendrement. Je maintiens ce baiser et le rends persistant. Mes lèvres sont plus insistantes. Nous nous redressons sur le lit pour qu'elle m'enlève mon t-shirt et moi sa nuisette en dentelle sans que nos bouches ne lâchent prise. Je ramène son corps brulant et presque nu contre le mien, ma bouche descend le long de son cou, ma lange lèche sa peau sucrée, j'ai envie de la mordre tellement je la désire. Elle cambre sa tête en arrière m'offrant ses seins pointus. Ma lange descend de son cou au creux de sa poitrine. J'embrasse chaque centimètre de peau qu'elle m'offre, je la désire à travers chaque parcelle de mon être.

J'enlève mon pantalon, mon caleçon, lui retire le petit bout de dentelle qui lui sert de string et m'allonge sur elle. Elle m'embrasse avec passion, m'agrippe les cheveux en arrière et nous fait rouler de manière à s'assoir sur moi. Elle me chevauche pendant que je m'enfonce en elle dans un cri rauque. Nos lèvres ne savent plus comment s'embrasser tant le plaisir nous consume. Elles courent sur nos corps respectifs, nos langues s'entremêlent, lèchent la moindre parcelle de peau.

Nos ébats prennent fin quelques minutes plus tard dans des cris de jouissance respective. Une fois terminé je ne peux me résoudre à détacher mon corps du sien. J'ai encore soif d'elle. Nous restons enlacés de longues minutes nos corps collés par la sueur. Je lèche une goute qui perle sous son sein droit et m'allonge de tout mon être à côté d'elle. Je suis bien tenté par une nouvelle douche mais je sens que nous n'en avons pas terminé pour cette nuit. Après tout ces moments là sont rares entre nous.

SonrisaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant