Chapitre 6

36 5 2
                                    

Aurelien : J'avais une vie génial jusqu'ici. Bon, je te raconte. Quand tu es parti, j'ai fais une dépression dans l'usine et j'ai démissionné, je suis resté enfermé chez moi. Jusqu'au jour où je trouve ce travail, je devais tuer des gens qui n'avait pas été jugés pour leurs méfaits.

Clément : Tu as tué ? Tu me surprend.

Aurelien : Je m'en doutais. Je t'avais dit qu'il fallait me surveiller. Bref, j'ai fais ça pendant quelques années ce qui m'a permis de déménager et de me faire de nouveaux amis, j'avais oublié ma vie d'avant. Donc tu comprend qu'ils veulent me tuer, ils ne veulent pas que quelqu'un révèle leur existence.

Clément : Et tu vas faire quoi ?

Aurelien : Si ce qu'a dit ton Axel est vrai, je serais en sécurité dans cet autre monde. Il y a des armes dans le coffre pour vous, vous les prendrez et vous vous en servirez si ils viennent vers vous. Pas de pitié, ils ne vous laisseront aucune chance de survie.

Clément : L'endroit est caché, il est extrêmement difficile d'accès. On ne peut passer qu'à pied et toute la zone est piégée. Axel ne plaisante pas avec les intrus.

Aurelien : Et on fait comment pour passer ?

Clément : Axel nous attend devant.

Ils se rapprochèrent de plus en plus à ce qui s'apparentait à une impasse mais Clément accéléra et traversa le mur d'arbres. Aurelien s'était couvert les yeux par sécurité.

Aurelien : On est où là ?

Clément : On est chez Axel. J'étais comme toi la première fois que je suis venu.

Le sol était en pierre noires et le ciel violet. Il y avait une immense maison en forme de château et une sorte de village un peu plus bas. Les animaux était dans la cour et faisaient du bruit.

Aurelien : C'est ici ?

Clément : Non, ça c'est un piège. Comment il pourrait y avoir un village ici ? Axel est tout seul. C'est plus loin.

Il tourna violemment à droite et traversa des arbres.

Clément : Tout est faux ici, il a mit ça pour mettre un peu de gaieté sinon c'est tout en noir et blanc. Mais il ne peut pas créer de la matière à un endroit où il n'y en a pas.

Il continua à faire des virages jusqu'à repasser un autre mur. De l'autre côté il y avait un homme devant une immense porte en métal. Il y avait une montagne de chaque côté de la porte pour la tenir et pour ne pas montrer ce qu'il y a de l'autre côté.

Clément : Axel est déjà là.

Aurelien : Et à chaque fois tu dois faire ça pour rentrer et sortir ?

Clément : Non, juste pour rentrer, la sortie c'est de l'autre côté.

Ils descendirent de la voiture et Clément se mit devant Axel et s'agenouilla et posa la tête contre le sol. Aurelien le regarda faire.

Clément : Fait pareil.

Aurelien : Mais je ne fais pas partie de la secte.

Clément : Pour l'instant parce qu'il faudra bien si tu veux qu'il t'envoie là bas.

Axel : C'est bon, relève toi Clément.

Il s'approcha d'Aurelien et l'examina.

Axel : Tu as fais un très bon choix Clément.

Aurelien analysa aussi Axel. Il avait une cape noire, des bottes militaires noires avec un pantalon et sa tête était jeune mais il paraissait vieux.

Axel : Bon, entrons et suivez moi de près.

Clément : Aurelien, c'est là qu'il y a tout les pièges.

Aurelien : Ah oui, c'est vrai que là c'était juste une partie de plaisir. Et je peux savoir comment on rentre étant donné que la poignée est à plus de 50 mètres de haut ?

Axel ouvrit une porte à l'intérieur de la porte, elle était à leur taille.

Aurelien : Aaaah d'accord, c'est juste pour impressionner, et bien ça marche.

Il suivit les deux autres de près et passèrent la porte.

Bienvenue dans un autre mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant