Chapitre 22

20 3 0
                                    

Les araignées étaient assez petites donc le groupe les écrasait facilement mais elles leur grimpait dessus pour les ensevelir. Il fallait qu'ils s'entraident pour survivre. Il y en avait plein et de partout, ils étaient désemparés et avaient du mal à résister. Le combat était violent du liquide jaune giclait de partout, ils en étaient couvert. Aurelien eut une idée.

Aurelien : Et si on utilisait des armes.

Il couru chercher un morceau de pierre assez gros et le poussa de toutes ses forces vers les araignées. Il fonça contre un mur écrasant tout sur son passage, il en avait tué une centaine comme ça. C'était ensuite plus facile de se débarrasser des autres. Personne ne s'était blessé ou empoisonné, ils ne connaissaient pas ce type d'araignée mais ils s'en sont bien sortis.

Luc : C'était... facile.

Jean : Sortons vite d'ici.

Pierre : Je ne suis pas pessimiste mais cette grotte, c'est de là que sorte les araignées alors il n'y a peut être pas de sortie et on sera peut être prit au piège par des milliers d'énormes araignées.

Pierre : Rien que d'y penser ça me fait froid dans le dos.

Aurelien : Il faudrait faire quoi alors ? Escalader ?

Pierre : Regarde tu as déjà mis une pierre, il n'y a plus qu'à continuer jusqu'en haut.

Luc : Il y a environ 10 mètres, ça va être long et dur.

Pierre : On est 4, on va s'en sortir quand même. Allez !

Ils établir une base avec des pierres puis ils mirent un étage au dessus, puis un autre, il y avait une vingtaine d'étages à faire pour que l'escalier aille tout en haut, les pierres étaient de tailles et poids différents, ça n'était pas très stable mais assez pour supporter leur poids. À la fin, la hauteur était assez petite pour pouvoir monter en sautant. Aurelien passa en premier, suivi de Pierre et Jean. Luc avait du mal à escalader, il glissait sur les pierres. Aurelien descendit et l'aida à monter en lui tendant la main. Mais quand il sautait, il n'atteignait pas le mur alors Aurelien dû le porter sur ses épaules. Luc monta enfin suivi de Aurelien, l'escalier avait tenu même avec les complications. Ils sortirent et marchèrent tranquillement.

Aurelien : On est techniquement libres, les gardes ne savent pas qu'on s'est échappés et il n'y a personne pour nous retenir. On va enfin pouvoir sortir.

Pierre : Oui ! On est libre.

Jean : Je me demande quand même pourquoi ils nous ont mit avec cette araignée.

Luc : Tu te pose trop de questions, le principal c'est qu'on soit tous en vie.

Aurelien : Non. Moi je suis en vie mais vous, vous êtes morts.

Pierre : Il a raison, lui il peut revenir dans le monde normal mais nous non. On est piège dans ce monde mais on vivra au paradis.

Jean : C'est tout de même une assez belle fin.

Aurelien : Oui, pour vous. Mais la mienne est encore mieux. Bon trêve de bavardage, la rébellion à commencer, ils vont voir ce qui vont leur arriver quand on nous mets dans une prison avec des monstres. J'ai un plan, l'enfer est totalement instable, tout le monde en a marre de travailler ici, même les gardes. Il suffit de convaincre tout le monde de se rebeller contre le paradis et on aura une armée avec nous à la tête.

Pierre : Vu comme ça, ça a l'air simple. Il suffit juste de trouver un garde rebelle.

Jean : Et si on faisait un pacte avec Satan.

Luc : Au point où on en est, c'est une super bonne idée.

Jean : On lui dit qu'on peut rendre l'enfer à égalité avec le paradis mais pour ça il faut envahir le paradis en monopolisant toutes les forces disponibles.

Aurelien : Oui, mais pourquoi il ne l'aurait pas fait avant ?

Pierre : Parce que peut être que c'est un faible. Pour être aussi puissant que Dieu et pourtant vivre dans un four, il a dû se laisser faire au moment de la répartition des terres et de leur utilité.

Jean : On envahis les bourges.

Aurelien : On va devoir nous établir quelque part. Cette ville me paraissait intéressante et comme ça on pourra explorer les alentours ainsi que mieux découvrir les habitants et pourquoi ils sont là.

Ils marchèrent jusqu'à la ville, ils s'approchèrent du premier habitant qu'ils voyaient mais il avait peur.

Aurelien : Revenez, on veut juste savoir qu'elle est cet endroit.

???? : C'est la fosse.

Le groupe se retourna et découvrit qui avait répondu. C'était aussi un habitant mais il était plus en forme et avait des vêtements plus stylés.

Pierre : Qui est tu ?

Steve : Je m'appelle Steve, je vis ici. Et vous ? Qui êtes vous ?

Aurelien : On est venu habiter un petit moment dans cette ville. Nous sommes des anciens travailleurs.

Pierre : Pourquoi il y a une ville cachée ici ? Je croyais que tout le monde était obligé de travailler.

Steve : Les mines sont seulement une petite partie de cet endroit, il y a des villes entières ici, c'est là où habite les habitants, pauvres, abandonnés par notre gouvernement.

Ils s'approchèrent du bord et en bas se trouvait une immense ville.

Aurelien : Vous n'aimez pas cet endroit ? On a une solution, c'est à cause du paradis que nous vivons ainsi, il récupère toutes nos ressources et les mines servent à l'alimenter. On peut se rebeller, on est encore plus nombreux que ce que je pensais.

Steve : Calme toi, c'est pas si simple. Il y a des familles ici, nous sommes pauvres mais nous vivons correctement.

Luc : Vos conditions de vie on pourtant l'air déplorables.

Steve : Nous ne manquons de rien. Maintenant, étrangers, arrêtez de m'importuner. Vous n'êtes pas la bienvenue si vous voulez modifier notre quotidien.

Il retourna dans la ville laissant le groupe au bord de la falaise.

Jean : Il nous le faut, il nous faut tout le monde. On doit les convaincre.

Aurelien : On a pas forcément besoin d'eux. Il va falloir s'installer dans la ville et suivre leur quotidien, on va voir comment ils vivent. Et après on verra ce qu'on fera.

Ils descendirent de la montagne pour rejoindre la ville.

Bienvenue dans un autre mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant