Chapitre 32

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Luc se posait des questions sur ce qu'il allait faire, il ne faisait jamais rien d'habitude et était toujours spectateur des autres mais cette fois l'équipe comptais sur lui, il devait devenir utile et indispensable. C'était le dernier à les avoir rejoint et il se sentait inutile. Aurelien le sorti de ses pensées en lui indiquant ce qu'il avait à faire.

Aurelien : C'est simple, tu te promène et tu vas au restaurant. Au retour tu croisera Steve et tu essaye de le convaincre. Tu es notre dernière chance. Eh tu m'écoutes ?

Luc rêvassait et fût sorti brutalement de son monde quand il regarda Jean, il avait l'air en colère et très malsain, il regardait Aurelien qui essayait de réveiller Luc qui le regardait d'un oeil vide.

Luc : Oui j'ai compris, c'est assez simple pour moi.

Aurelien : Parfait, tu pars maintenant.

Luc : D'accord, faites attention à vous, on ne sait pas ce qui peut arriver.

Aurelien fût étonner de ce qu'il venait de dire. Jamais Luc n'avait dit quelque chose d'aussi sérieux et préventif alors Aurelien jeta un oeil autour de lui mais ne remarqua rien d'anormal jusqu'à ce qu'il croise le regard de Jean, il avait des yeux remplis de patience et de joie à faire souffrir. Aurelien connaissait bien ce regard, il avait le même quand il se sentait mal. Il lui sourit et Jean regarda Luc puis la table au milieu d'eux. Aurelien lui adressa la parole pour casser le silence.

Aurelien : T'inquiète pas Jean, on va s'en sortir, tu as l'air tout stressé, ça n'est rien.

Pierre s'inquiétait pour ses amis, ils avaient tous changés et il sentait que quelque chose se passait.

Luc : C'est pas le moment de se séparer, on arrive bientôt à notre but. Bon moi j'y vais.

Il se leva et parti de la maison. Les autres se regardèrent, surpris. C'était la première fois que la personne la plus lucide d'entre eux soit Luc, il avait compris la pensée de chacun et savait qu'il allait se passer des choses dans peu de temps. Aurelien décida de conclure la situation.

Aurelien : Il s'en sortira, il est meilleur que ce qu'il veut nous faire croire.

Jean : Je n'en doute pas.

Pierre : Hmm, effectivement.

Une fois dans la ville, Luc souffla un coup, l'ambiance était tendue à la maison. Il marcha tranquillement dans la rue et croisa des villageois avec un air déprimé. Il alla jusqu'au restaurant et entra. Il s'installa directement au comptoir et ne prit même pas le temps d'observer le lieu. La femme au chapeau était toujours présente, elle lisait le journal, seule, assise sur le canapé. Luc ne l'avait pas vu, il voulait juste parler avec le barman qui lui paraissait amical.
Luc : Bonjour, cet endroit m'a été conseillé par des amis alors je me suis dit pourquoi pas.

Tout le monde arrêta son activité et se tournait vers Luc.

Luc : Quoi ? J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ? J'ai quelque chose sur le visage ? Dites moi.

Barman : Rentres chez toi, tu n'auras rien.

Luc : Je devais avoir quelque chose ?

Barman : Laisse tomber.

Luc : Tu en as déjà trop dit, je veux savoir.

Barman : Non, c'est trop tôt.

???? : Il y a le droit, c'est un nouveau.

Le barman soupira après la remarque de la jeune femme.

Barman : Tu l'auras voulu, mais attention.

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