Chapitre 20

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Luc dormait tranquillement dans sa cellule, tout était calme. Soudain un tremblement le réveilla, il senti le sol se réveiller mais n'y porta pas plus d'importance et se rendormi. Les autres dormaient aussi mais Michel ne supportais pas trop ce sol alors de temps en temps il tapais dessus pour qu'il soit plus confortable. Mais quand il tapait, on pouvait voir un liquide jaune et visqueux sortir du sol et un gémissement de monstre. Une fois, pendant une nuit Michel eu vraiment marre de ce sol et le frappa à différents endroits, le sol de sa cellule était pratiquement couvert de liquide jaune. Soudain la terre trembla, Michel senti le sol partir, les autres furent réveillés par l'agitation.

Aurelien : Qu'est ce qui se passe ? Un tremblement de terre ? Ils ont peut être prévu de ne pas nous laisser vivre.

Pierre : Qu'est ce que c'est que ça ? Un sol vivant,ils sont fous ici.

Jean : Quelqu'un a encore touché quelque chose, ça ne m'étonnerais même pas que ce soit Michel.

Luc : Qui ose deranger mon merveilleux sommeil ?

Michel : Qu'est ce que j'ai fait, et maintenant ça tourne.

Toute la terre tremblait, la plate forme tournait et se soulevait, le groupe était secoué et ne tenait pas debout. Aurelien fût le premier surpris quand il su sur quoi il marchait, le sol poilu était en fait un nid d'araignée, des milliers d'araignées se chevauchant. Michel découvrit aussi ces araignées, il comprit mieux pourquoi quand il les écrasait il y avait un liquide jaune et visqueux mais ne savait toujours pas qui poussait ces grognements. Les prisons dans les ils étaient n'avaient que quatre murs et aucun endroit pour se protéger, les araignées tentaient de grimper sur les prisonniers maintenant tous réveillés mais ils se défendaient en les écrasant, c'était une tâche difficile ça ces petites bêtes couraient vite et étaient coriace. Ils durent les tuer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que quelques unes. Mais Michel savait que ce n'était pas fini, quelque chose de plus monstrueux encore les attendaient. La plate forme bougeait encore et grognait avec rage, elle se secouait dans tout les sens et se sur élevait. Soudain le sol devint bancale faisant tomber des murs. Ils étaient libres mais ils se tenaient aux autres murs pour ne pas glisser, Aurelien, Luc, Jean et Pierre ne tenait que grâce aux murs, il n'y avait plus de sol. Michel avait encore une plate forme mais ne s'y risqua pas. La plate forme se releva et deux énormes yeux globuleux apparurent et deux crochets venimeux se découvrirent. C'était une araignée immense, elle était affamée et regardait Michel qui avait du mal à tenir sur le mur bancale. La bête se dressa sur ses pattes ouvrit sa gueule immense et grogna. Michel était effrayé, il n'allait plus tenir très longtemps. Aurelien était dos à la bête, il sauta de mur en mur en essayant de voir quelque chose mais c'était très sombre, il arriva jusqu'à Pierre qui était tétanisé et était assis sur le mur en regardant la bête avec des grands yeux. Aurelien continua son périlleux parcours et arriva à Jean qui regardait Michel en train de faiblir et il l'encourageait. Aurelien voulu sauter jusqu'à Michel mais ce dernier lâcha prise et tomba dans la gueule du monstre qui l'a referma aussitôt et le corps explosa au choc des deux mâchoires, Aurelien et Jean étaient couverts de sang. Maintenant la bête les regardait.

Aurelien : Putin ! Il va falloir tuer cette bête avant qu'elle nous tue tous.

Jean : Qu'est ce que je vais faire sans lui ?

Aurelien : Tu vas m'aider, on va pousser ce mur pour voir la profondeur, tu resteras sur un mur et j'irais en pousser un sur lui, en espérant que ça l'écrase, sinon, si ça n'est pas très profond, je récupère un morceau de pierre en forme de pieu et je le tue moi même. Prêt ?

Jean : Prêt. Faisons lui regretter d'être en vie.

Ils poussèrent une pierre, elle tomba et se brisa en plusieurs morceaux.

Aurelien : Il doit y avoir 10 mètre. C'est faisable. Reste là.

Il alla jusqu'à la prison de Michel et poussa un mur sur la bête, elle l'esquiva et avec ses pattes avant monta sur le rebord et tenta d'attraper Aurelien. Il revint sur les anciens murs et descendit, il tomba et était un peu sonné, il rampa pour rester en dessous de la bête et récupéra un morceau de pierre assez pointu. La bête chercha de la nourriture et tomba sur Jean qui le regardait.

Jean : Je crois que c'est la fin. Viens ici si tu l'oses sale monstre !

La bête s'approcha rapidement et s'apprêtait à le dévorer mais Aurelien transperça violemment l'abdomen de l'araignée, la bête tourna la tête abandonnant son repas et chercha son agresseur, il l'escalada et transperça à différents endroits pour arriver jusqu'à la tête et essaya de la détruire avec des coups violents mais il y avait une sorte de carapace, il réussit à lui crever ses yeux globuleux qui rejetaient un liquide jaune et visqueux. Jean ne bougeait plus mais il voulait aider son sauveur alors il sauta sur un autre mur pour être en face de la tête de la bête et poussa une pierre. L'araignée se la prit en plein dans la tête qui explosa sous la pression. Les pattes s'écrasèrent sur le sol ainsi que le corps et plus rien ne bougea, elle était morte, le choc était si violent que le plafond en pierre s'écroula laissant un puit de lumière, les rochers ecrasèrent la bête, Aurelien descendit rapidement et la regarda disparaître sous les rochers.

Aurelien : J'espère qu'elle était seule.

Les autres membres du groupe le rejoignit.

Pierre : J'ai pas tout vu mais ça avait l'air d'être sympa.

Luc : Bien joué, j'aurais pas fait mieux.

Aurelien : Merci.

Jean regardait la bête, il était triste pour son ami. Aurelien le rejoignit.

Jean : C'est de ma faute, j'aurais dû prendre mon courage à deux mains et le sauver.

Aurelien : Tu n'aurais pas pu, personne n'aurait pu. Tu serais mort avec lui. Écoute, je sais ce que ça fait de perdre un ami, mais tu t'en remettra.

Jean : Tu n'as donc aucune âme.

Aurelien : Je pense juste que tu devrais être content d'être en vie.
Jean : C'est vrai. Mais ça ne m'aidera pas à l'oublier.

Ils se rejoignirent tous et cherchèrent comment sortir d'ici.
Pierre : On ne peut pas remonter, la sortie est trop haute, mais il y a l'air d'avoir un tunnel au fond.

Des bruits aiguë sortaient de ce tunnel puis soudain une immense armée de petites araignées foncèrent droit sur le groupe.

Aurelien : Je crois qu'ils ne sont pas content qu'on ai tué leur mère.

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