Bienvenue dans un autre monde

Chapitre 18

Garde : Installez vous à la place des accusés !

Une fois tout le monde placé, la salle s'illumina, le juge se releva et le public parlait.

Juge : Silence ! Gardes, que me vaut votre visite ainsi que celle de ces condamnés ?

Garde : Ils doivent être punis éternellement !

Juge : Hmm je m'en doutais, c'est toujours la même chose, quelles en sont les raisons ?

Garde : Complot, discussion, non travail. Des raisons valables !

Juge : Comme vous le savez, je suis contre la punition éternelle.

Un des gardes sorti son épée et la mit sous la gorge du juge.

Garde : Fait ce que l'on te demande !

Juge : Tu penses vraiment que je me sens menacé ? Je suis déjà mort et condamné à pourrir ici. Tout ce qu'ils auront c'est un isolement dans les caves.

Il tapa le bureau avec un maillet et la salle s'éteignit, le juge se recoucha.

Jean : C'est quoi les caves ?

Michel : J'en ai déjà entendu parler, c'est des isoloirs, tu y reste pendant un certain temps et tu ressors purgé et nouveau.

Luc : Ça n'a pas l'air très sympathique.

Aurelien : On va bien voir.

Pierre : Comment on pourrait être purgés et nouveau en restant enfermés ? On va juste tous devenir fou.

Garde : Silence ! Vous irez tous aux caves que vous le vouliez ou non !

Le petit groupe était encadré par les gardes et ils remontaient les escaliers. Une fois en haut ils s'enfoncèrent dans la ville, hantée par des âmes, jusqu'à la limite. Ils la longèrent jusqu'à l'entrée d'une grotte. C'était un long couloir menant à une grande salle avec une taille indéfinissable tellement que c'était obscure. Un garde attrapa une torche et les autres entrechoquèrent leur épée au dessus, une étincelle brilla puis une autre jusqu'à ce que la torche s'enflamma. La visibilité était très réduite, il y avait une sorte de brouillard. Ils entrèrent dans le couloir et avancèrent tranquillement. Les gardes avaient l'air de connaître le chemin. Aurelien se retourna et voyait l'entrée illuminée rétrécir de plus en plus jusqu'à disparaître.

Aurelien ; Je penses que c'est ici qu'ils vont nous abandonner, dans le noir, sans rien.

Pierre : On est seuls ?

Aurelien : Ils ne doivent pas souvent mettre des personnes ici.

Pierre : On est des privilégiés.

Jean : Ou il sont mort.

Michel : Ou dévorés par un monstre.

Luc : Arrêtez, on ne peut plus mourir. Peut être qu'on va être des amuses bouches pour Satan.

Garde : Silence, vous n'avez aucune autorisation pour prononcer son nom !

Luc : Vous pensez vraiment qu'on peut avoir une punition plus pire que celle qu'on va recevoir ?

Garde : Tu seras enchaîné à l'envers !

Luc : Bon d'accord, j'arrête. On peut peut être trouver un arrangement.

Garde : Non !

Luc baissa la tête pendant le reste du trajet. Une fois arrivés à la grande salle les gardes éteignirent la torche et ils attrapèrent chacun une personne et ils marchèrent dans des directions différentes. Aurelien arriva assez rapidement à destination, il n'y voyait rien mais le garde le jeta dans une étroite pièce. Le garde ferma la pièce avec ce qui ressemblait à une porte. Aurelien fit le tour de sa prison qui était assez petite et s'assit sur le sol en se perdant dans ses pensées. Pierre était encore en train de marcher, accompagné par le garde qui le traina rapidement. Le garde se débarrassa de Pierre en le projetant au fond de sa cellule et ferma la porte.

Pierre : Vous pourriez faire plus attention à nous quand même, on est pas des objets.

Jean était traîné avec Michel et ils allaient dans des cellules côte à côte mais très bien insonorisés. Luc était lui aussi enfermé dans sa cellule. Ils étaient maintenant tous punis, ils ne savaient pas où ils étaient, combien de temps ils allaient être là et comment ils pourraient sortir. Aurelien était toujours assis, comme si il attendait quelque chose, Pierre était en train de tourner en rond, Jean et Michel tentaient de communiquer et Luc était couché sur le sol fait d'un matière étrange, poilue et elle vibrait de temps en temps.