Chapitre 10

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Aurelien apparu dans une prairie. Il tomba à terre et resta au sol, il était encore conscient. Il décida de se relever. Il était dans une plaine infini, elle s'étendait à perte de vue. Devant lui il y avait un portail immense ainsi qu'une barrière qui faisait tout le long. Il s'en approcha, tout était calme. Pas un seul bruit.

Aurelien : Je suis mort ?

???? : Si tu es ici, oui tu es mort.

Aurelien : Qui a parlé ?

Passeur : C'est moi, regarde plus bas. Je suis le passeur.

Aurelien le chercha et vit une sorte de guichet à côté du portail, l'être était à l'intérieur. C'était un nain qui avait l'air fort sympathique.

Aurelien : Bonjour.

Passeur : Bonjour, que puis je faire pour vous ?

Aurelien : J'aimerais aller au paradis.

Passeur : Oh là oh là oh là... oh là. Tu ne pensais tout de même pas que c'était aussi simple. Tu arrives ici, tu me dis bonjour, tu passe et tu te casse. Non non non, ça ne se passe pas comme ça. Déjà, tu n'es pas normal.

Aurelien : Pourquoi ça ?

Passeur : Tu es seul.

Aurelien : Et ?

Passeur : Et c'est la mort qui est censée vous amener ici. Mais elle n'est pas avec toi. Donc tu n'es pas totalement mort. Pourquoi ?

Aurelien : C'est Axel qui m'envoie, je suis venu chercher quelqu'un et je repart mais cette personne est au paradis c'est pour ça que je dois y aller.

Passeur : De mieux en mieux. De la part d'Axel. Si c'est ça tu peux passer vas y excusez moi monsieur.

Aurelien : C'est vrai ?

Passeur : Non. Mais tu t'es cru où ? Tu es au portail du nouveau monde. Les nouveaux dans ton genre me font bien rire. Tu m'as dit quoi ? Ah oui, tu veux venir chercher quelqu'un. Je suis mort de rire. Si tu y arrive, je t'offre une éternité et je ne plaisante pas, je ne plaisante jamais avec l'éternité. Je t'offrirais deux vies éternelles et tu en feras ce que tu veux.

Aurelien : Super merci.

Passeur : Le problème, c'est que tu n'y arriveras pas.

Il était plié de rire et Aurelien le regardait, désespéré.

Aurelien : Vous me faites passer oui ou non.

Passeur : Détends toi, on passe un bon moment. Je vais te faire passer mais pas forcément au paradis. Voyons, comment tu t'appelles ?

Aurelien : Aurelien.

Passeur : C'est une blague ? Tu crois qu'il y a combien d'Aurelien dans ton monde ? Tu n'es pas tout seul. Donne moi des détails.

Aurelien : J'ai eu une carrière dans une usine de robotique.

Passeur : Oui continu.

Aurelien : Puis j'ai eu une carrière dans le bénévolat.

Passeur : Le bénévolat ? Tu es sûr ?

Aurelien : Mon patron me disais toujours que je faisais ça pour le bien de l'humanité. Jusqu'à ce qu'il veuille me tuer.

Passeur : Oui, je t'ai trouvé. Tu iras en enfer.

Aurelien : Quoi ? Pourquoi ça ?

Passeur : Tu as tué des gens.

Aurelien : Ils le méritait.

Passeur : Peut être. Mais tu fais partie d'une secte sataniste.

Aurelien : Et ?

Passeur : Et dans le mot sataniste, il y a Satan. Donc c'est le mal, donc tu vas en enfer et ça c'est irréfutable.

Aurelien : C'est pas sympa, je vous ai dit que je venais de la part de Axel.

Passeur : Je m'en fout, ici tu es sur mon territoire et ton Axel n'est pas là.

Aurelien : Alors je fais opposition à ta décision.

Passeur : C'est une blague ? Tu t'es cru où pour faire ça ?

Aurelien : Je connais mes droits.

Passeur : Tu as de la chance, j'envoie ton dossier au juge et je te laisse passer. Deux gardes t'accompagneront.

Deux gardes apparurent derrière Aurelien et se mirent chacun d'un côté. C'était des squelettes avec une armure résistante et une épée. Le passeur ouvrit le portail et ils passèrent. Le tribunal se situait derrière les collines fleuries. Une fois que Aurelien passa le portail il reçu un livre.

Aurelien : C'est ça le livre aux lettres d'or ?

La zone neutre où il était était assez limité en terrain et Aurelien le remarqua rapidement en se rapprochant du tribunal, il était au bord du vide. Aurelien regarda mais il ne voyait rien.

Aurelien : Comment Axel va le récupérer alors que je le jette à un endroit au hazard.

Quand il fût assez près il en profita pour jeter le livre dans le vide.

Aurelien : Merde, j'ai oublié de le lire. Trop tard.

La zone neutre était magnifique, Aurelien et les gardes avaient déviés du chemin pour aller dans ce coin reculé mais si on suivait le chemin, on pouvait apercevoir l'ascenseur en or et en platine menant au paradis et l'escalier en pierre menant en enfer. On pouvait aussi voir la file d'attente des gens morts voulant aller là où ils devaient être. Quand Aurelien était en haut de la colline, il regarda toute cette agitation. Il approchait du tribunal et il laissa passer les gardes qui lui ouvrirent les portes. L'intérieur était en bois vernis. Des personnes couraient dans tout les sens, ils étaient pressés et avaient beaucoup de travail dans l'administration de ce monde, le tribunal était aussi, dans les souterrains, le quartiers des affaires avec toute l'organisation. Ils devaient y avoir plusieurs millions de personnes qui travaillaient ici. Mais une personne se plaça devant Aurelien.

Thomas : Bonjour, je m'appelle Thomas et je serais votre avocat pour cette affaire. Je vais tout vous expliquer.

Ils se serrèrent la main et avancèrent ensemble. Pendant que les gardes refermèrent les portes sur eux.

Bienvenue dans un autre mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant