Chapitre 26

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Ils enlevèrent les chaînes et Aurelien s'approcha doucement.

Barman : Fait ce que tu veux avec elles.

Elles étaient deux, debout ne bougeant pas. Aurelien était intrigué, il entendait les autres lui dirent d'y aller. Il souleva les cheveux  d'une d'entre elles et découvrit son visage défiguré, des yeux noirs allongés à la verticale, une immense bouche avec de longues dents, un trou au milieu du front avec des tentacules à l'intérieur. Quand Aurelien découvrir ça, sa première réaction à été de la frapper dans la tête,  un coup de poing dans la joue qui l'a fit tomber. L'autre fille hurla et se jeta sur Aurelien qui eu le temps de reculer et de l'attraper par les cheveux pour lui enfoncer la tête dans le comptoir.

Aurelien : Vous êtes sérieux d'emmener ça ici ?

Pendant qu'il discutait, un tentacule s'entoura autour d'une de ses jambes et la tira violemment ce qui le fit tomber. Il se faisait inextricablement attiré. Il réussi tout de même à se relever et à attraper un couteau sur une table, il trancha le tentacule et fonça sur le monstre pour le transpercer avec l'arme. L'autre créature c'était entre temps relevée mais Aurelien lui déchiqueta le visage avec le couteau et transperça son corps de tous les côtés. Il était étonné par la résistance de ces bestioles.

Aurelien : C'était quoi ça ?

Barman : C'était les anciennes créatures de la prison, on en a plein d'autres des comme ça, tu veux les voir ?

Aurelien : Euh non. C'est bon j'ai eu ma dose.

Barman : Bienvenue chez nous.

Ils rigolèrent tous et continuèrent leurs activités. Un groupe de personnes traina les corps derrière la boutique.

Aurelien : Du coup, vous avez quoi à boire ?

Barman : Rien, on a pas besoin de boire, de manger ou encore de dormir. Cet endroit est là juste pour rappeler des souvenirs.

Aurelien : Ah d'accord. Sympa l'accueil, j'ai bien aimé. J'habite avec d'autres amis, si ils viennent vous leur réservé le même accueil ?

Barman : Bien sûr, mais ne leur dites rien.

Aurelien : Comptez sur moi, encore une fois merci.

Il se leva et sorti du bar. Il voulait rentrer, il en avait assez vu pour l'instant de ce monde mais sur le chemin il tomba sur Steve qui aidait pour la construction d'une maison.

Aurelien : J'ai pas envie d'y aller. Mais si je rentres, ils vont me demander ce que j'ai fais et je vais leur dire que je suis allé au bar discuter. Non, c'est pas sérieux, je dois parler avec Steve.

Il s'approcha doucement du site de construction.

Aurelien : Ça va être une belle maison.

Steve : J'y compte bien, les personnes qui y vivront seront heureux ici.

Aurelien : Vous avez l'air d'être important pour la société.

Steve : Sans me vanter, je le suis. C'est moi qui ait créé tout ce que tu vois.

Aurelien : Vous avez dû mettre du temps.

Steve : Ici, le temps n'existe pas. On a l'éternité.

Aurelien : Une éternité coincé dans un endroit que vous essayez d'améliorer et d'embellir pour être habitable et vivable correctement.

Steve : Oui. Pour tout te dire, c'est moi qui ait réussi à créer une vie en enfer, avant il n'y avait que des mines. Mais j'ai négocié et j'ai réussis. En échange, je travaille une éternité et personne ne viendra rompre ce pacte.

Aurelien : Oh, je vois. Donc jamais vous ne voudriez négocier la vraie liberté ?

Steve : C'est quoi ? La richesse et l'abus ? Non merci.

Aurelien : Non, jamais ! Ça c'est le monde qu'on a quitté. Je parle d'une égalité, une vraie. Un moment où il n'y a aucune différence, aucune concurrence, du travail d'équipe, de la joie à tout les niveaux, une liberté éternelle.

Steve : Nous sommes libre.

Aurelien : Votre liberté a des limites, jamais vous ne pourrez visiter le paradis...

Steve : Ne parles pas de cet endroit ! Le lieu des bourges !

Aurelien : Pourquoi personne m'écoute quand je parle ? C'est pour ça que je parle d'égalité, on renverse le pouvoir au paradis et on s'approprie tout pour organiser à notre façon et créer ce qu'on veut.

Steve : Comment tu vas faire toi et tes amis ?

Aurelien : On a besoin de vous tous. Ce doit être un mouvement collectif. Au fond des âmes de tout le monde, personne ne peut continuer à vivre ici. Surtout quand on peut avoir mieux.

Steve : J'en ai assez entendu, rentre chez toi et arrête de m'importuner avec tes idées.

Aurelien : Pensez y, je vous respecte et je ne veux pas briser des liens.

Steve : C'est ça, des liens. Tu as un sens de l'humour.

Aurelien ignora sa remarque et parti en soufflant. Il arriva enfin à la maison, il entra et se posa dans un fauteuil, les autres le regardèrent, intrigués.

Pierre : Alors ?

Aurelien : Ils sont sympa.

Jean : Qui ?

Aurelien : Les habitants.

Pierre : C'est tout ?

Aurelien : Steve ne veut pas coopérer, il est conservateur pour ce qu'il a créé. Il va falloir qu'on s'y mette tous, sortez votre motivation de vos entrailles et faites le chialer parce qu'il n'a pas d'âme nouvelle.

Pierre : Je suis le prochain, j'irais plus tard.

Aurelien : Ah oui, il y a un restaurant pas mal, ils accueillent bien les nouveaux, allez y pour profiter des traditions.

Il parti se coucher et repensa à toute cette folle aventure, tout ce qu'il avait fait. Clément, Axel, Jessica, il se demandait ce qu'ils faisaient. Il repensa à tous ces bons moments passés tout les trois dans leur enfance. Il pensa que Axel devrait rester avec eux quand tout ça serait finit. Il repensa aussi au pacte fait avec le passeur, deux vies éternelles si il arrivait à la ramener. Il pensa au reste de sa vie.

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