Chapitre 14

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Aurelien était toujours dans la file et Pierre lui expliqua tout.

Pierre : Tu vois l'idée du paradis et de l'enfer. Eh bien tu l'oubli, c'est le seul moyen pour ne pas passer pour un imbécile. Ton paradis merveilleux et ton enfer rempli de souffrance tu l'oublie d'accord. C'est plus compliqué que ça. D'abord, le paradis, déjà c'est pas un paradis, c'est une création divine et excellente, là bas tout est parfait. je ne sais pas si tu l'as remarqué mais tu n'y trouveras que des riches ou des personnes importantes et utiles, voilà le vrai visage du paradis. Un monde, non mieux un univers pour ne rien faire et profiter de l'éternité. Ça fonctionne comme une immense entreprise, il y a un patron qui donne des ordres pour faire en sorte que tout se passe bien. On raconte que les gardes sont des anges aux ailes dorées avec des faux dorées, ils sont sans pitié et très violent. Donc le paradis, c'est pas un truc positif comme n'importe qui penserait. Ensuite, il y a la zone neutre, c'est ici. C'est là où tu es jugé, il n'y a que ça. Comme tu l'as vu tout le monde est avide d'argent et violent comme les deux gardes qui t'ont amené ici. Et pour finir, l'enfer. Le paradis ne fonctionnera pas tout seul, il faut de l'énergie. Alors bienvenue en enfer, une mine de charbon excessive avec une chaleur brûlante. Comme tu le vois, on a le droit à un escalier alors que les autres ont un ascenseur. Le problème c'est que ça ne marche que dans un sens, on rentre mais on ne sort pas. Et nous on va s'occuper à la mine, fouettés par des squelettes sans âme eux même dirigés par un fou, le maître des enfers, en lien direct avec Dieu, Satan. Si un jour tu as un rendez vous avec lui, sois sûr que tu ne reviendras pas. Il t'envoie errer dans la zone perdue, c'est un endroit entre tous les mondes et tu es seul pour toujours, pour l'éternité. Nous allons rester ici une éternité même si il n'y a aucune notion du temps, on est perdus et pour toujours. Et toi, raconte moi.

Aurelien : Effectivement c'est différent de ce que je pensais. J'ai un ami qui a perdu sa copine dans un incendie, il a disparu puis est revenu pour me demander de l'aider, j'ai accepté et je devais rejoindre une secte et lancé ce livre une fois arrivé ici pour que mon ami soit libéré de la secte. Je suis là pour ramener sa copine dans le monde des mortels.

Pierre : J'espère que tu ne tiens pas beaucoup à la vie parce que ça va être difficile.

Aurelien : Surtout qu'elle est au paradis.

Pierre se mit à rire.

Pierre : C'est fini, abandonne. C'est impossible d'aller au paradis si tu n'es pas censé y aller.

Aurelien : C'est ce qu'on va voir, j'ai une motivation de feu et je tuerais tout ceux qui se mettront en travers de mon chemin.

Pierre : Calme toi, je te crois.  Tu es fou mais je te crois. Si tu as un plan, je viens avec toi, c'est toujours mieux que de rester dans une mine.

Aurelien : On va détruire ce monde, on va renverser ce gouvernement.

Pierre : Dis donc, tu es optimiste toi. Mais pour l'instant on rentre en enfer.

Un garde de l'enfer donna la tenue ainsi que le matériel de minage à Pierre puis à Aurelien, il y avait donc une blouse ainsi qu'un jean avec une pioche, une pelle et un casque.

Pierre : Même si je pense qu'on est condamnés, tu m'as donné de la motivation.

Garde : Fermez là ! Si ça ne tenait qu'à moi vous seriez déjà morts.

Aurelien : Détends toi, on ne fait que discuter.

Le garde se leva et sorti sa chaîne pour la lancer et la mettre autour du cou de Aurelien et il rapprocha son visage.

Garde : Tu vas passer de très mauvais moments alors si j'étais toi je ne chercherais pas trop, la vermine comme toi on l'écrase.

Il le libéra, Aurelien tomba parterre et essaya de reprendre son souffle, la chaîne était trop serrée, il étouffais. Pierre l'aida à se relever et le tenait sur son épaule, il récupéra tout le matériel et avancèrent. L'escalier était enfin visible devant eux, Aurelien avait repris ses esprits.

Aurelien : Il est temps de la descente en enfer.

Pierre : Il est vrai que j'en serais passé.

Ils commencèrent la descente. L'escalier n'avait pas l'air très solide et stable mais ils avancèrent quand même. Il était en colimaçon et descendait jusqu'en bas. Ils s'enfonçaient dans la terre et traversaient des couches de pierres, ils étaient à présent très profond, mais ils devaient aller jusqu'au centre de la terre. Plus ils descendaient et plus il faisait chaud jusqu'à que ça en soit insupportable mais aucun moyen de revenir en arrière. Ils descendirent encore jusqu'à la fin en transpirant et en titubant à cause de la trop forte chaleur. Une fois en bas, il y avait une autre file qui menait jusqu'à un comptoir où une personne guidait les morts jusqu'à l'endroit où ils seront placés pour toujours sur la chaîne. Là où ils étaient était trouble, la chaleur rendait tout rouge et les murs devaient être brûlant, le sol était fissuré et de la lave coulait, les mineurs creusaient dans des trous de lave pour extraire des blocs en fusion qu'ils posaient sur un chariot menant jusqu'au four. Pierre et Aurelien attendirent leur tour.

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