Chapitre 24

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Le groupe avait rejoint la ville, c'était animé. Il y avait beaucoup de monde dans les rues et ils étaient méfiant en regardant les nouveaux arrivants. Ils allèrent à la mairie pour pouvoir habiter ici.

Aurelien : Bonjour, on aimerait habiter ici, mais c'est temporaire.
Secrétaire : Rien n'est temporaire. Vous êtes quatre ? J'ai une maison pour vous.

Pierre : Et on voulait aussi savoir comment ça fonctionnait ici.

Secrétaire : Tout le monde aime sa vie, ne changez rien. Vivez comme tout le monde et ça se passera bien.

Jean : C'est quoi ces araignées ? La grosse a tué un ami à moi.

Secrétaire : C'est des monstres avec lesquelles nous cohabitont.

Aurelien tout fier rigolait.

Aurelien : Vous aurez du mal à cohabiter avec eux maintenant, ils sont morts.

Secrétaire : Oh, alors je vais prévenir que la place est libre.

Les autres se moquèrent de lui.

Aurelien : Dans mon monde j'aurais été considéré comme un héros...

Secrétaire : Votre maison se situe dans le village en haut de la montagne, c'est le numéro 356.

Jean : Ça veut dire qu'il faut remonter ? Uh.

Luc : Une dernière question, qui est Steve ?

Secrétaire : C'est une grande personne, il est aimé de tous et nous aide bien à nous épanouir.

Pierre : J'aurais dû m'en douter.

Aurelien : Merci pour la maison.

Ils sortirent de la mairie et remontèrent la montagne pour retourner au village. Ils croisèrent Steve qui aidait à la construction d'une maison, il était toujours aussi peu amical envers eux. Ils cherchèrent dans le village le numéro 356, il était au fond dans un coin éloigné des autres maisons.

Aurelien : Soit ils ne nous aiment pas, soit c'était la seule qui nous convenait.

Pierre : Peut importe, c'est ce qu'il nous faut.

La maison était sur deux étages, pour le chauffage elle était relié à la mine. Ils entrèrent avec les clés qui étaient sur la porte et découvrirent l'intérieur, c'était assez moderne, par les fenêtres ils avaient la vue sur des murs ou sur le village et la ville en contrebas. Ils visitèrent et s'installèrent rapidement pour pouvoir enfin établir un plan de conquête. Dans le salon il y avait une table avec plusieurs fauteuils autour alors ils s'installèrent ici.

Aurelien : Bon, après ces derniers temps assez mouvementés et cette organisation à l'improviste il est temps d'établir quelque chose de concret.

Pierre : C'est pas compliqué, convaincre le plus de personnes, donner raison à Satan, envahir le paradis et faire craquer le Dieu tout puissant pour qu'il y ait un pied d'égalité et après on vivra tous tranquillement, sauf toi parce que tu devras sauver la copine de ton pote.

Aurelien : Si elle n'était pas morte, je ne serais pas là avec vous en train de chercher une solution de sortie.

Luc : Tu vas y arriver.

Jean : Surtout que nous on sera tranquille.

Aurelien : Attendez, vous me perturbez. Comment Michel à pu mourir alors qu'on est déjà mort ?

Pierre : Tu sais très bien, notre corps n'est pas immortel, c'est juste notre âme.

Aurelien : Donc son âme rôde quelque part dans ce monde.

Jean : On peut éviter de parler de lui.

Aurelien : Oui désolé.

Ils se reposèrent après ce qui s'était passé même si ils ne savaient pas si ils en avaient besoin parce qu'ils n'étaient pas fatigués. Ils se retrouvèrent plus tard de nouveau autour de la table.

Aurelien : Alors, il faut qu'on trouve comment convaincre Steve, il a l'air d'être le pilier de cette société.

Jean : Il faudrait apprendre à le connaître et lui faire comprendre qu'on est de son côté.

Pierre : Je propose qu'on alterne, chacun notre tour on fait un tour du village pour se présenter puis on s'intègre dans la société.

Aurelien : Je pense qu'on est au point sur la technique.

Luc : On est gentil hein ?

Aurelien : Oui, mais on veut être gentil et utile donc on doit les convaincre. On sait ce qui nous reste à faire.

Pierre : Qui y va en premier ?

Jean : Comment on sait si ils sont gentil eux. Si ça se trouve ils vont vouloir nous tuer.

Pierre : Non, ils l'auraient déjà fait si c'était le cas.

Aurelien : J'y vais en premier. Je tâte le terrain et dès que j'ai finis, je vous raconte tout.

Jean : Allez c'est parti.

Aurelien se prépara à sortir et ouvrit la porte. Il sorti et ferma derrière lui. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire, peut être voir les habitants un par un où alors attendre qu'ils se posent des questions. Ils se promena et trouva un petit restaurant.

Aurelien : Cet endroit m'a l'air fort sympathique.

Il ouvrit la porte et découvrit l'endroit, c'était un restaurant et un bar, c'était un peu vieux mais il y avait quand même un peu de monde. Personne ne le regarda alors il alla s'installer devant le comptoir.

Barman : Qu'est ce que je te sert ?

Aurelien : Un verre d'eau s'il vous plaît.

Barman : Un verre d'eau ? Je vois que tu n'as pas l'habitude de sortir de chez toi.

Aurelien : Je viens d'emménager, avec des amis.

Barman : Ah d'accord, tu es un petit nouveau alors, il faut que tu saches qu'il y a une cérémonie ici pour les nouveaux arrivants. Tu vas aimer.

Il fit signe à un groupe de personnes qui allèrent à l'arrière de la boutique. Tout le monde avait arrêté de discuter et ils regardaient Aurelien qui était intrigué. Soudain les hommes arrivèrent avec des femmes nues enchaînées, leur visage était couvert par leurs cheveux.

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