Chapitre 28

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Pierre se préparait à sortir, sorti et referma la porte derrière lui. Il marcha dans la rue en observant les maisons et regardait dans les vitrines des boutiques. Il tomba sur l'endroit où Aurelien était allé, le petit restaurant de la ville.

Pierre : Pourquoi mettre un restaurant alors qu'on ne peut pas manger ni boire ?

Il entra et observa l'ambiance, tout le monde discutait, rigolait et jouait aux cartes sur les tables. Il s'assit au comptoir et s'adressa au barman.

Pierre : Bonjour, pourquoi vous avez un restaurant ici ?

Barman : Tu es nouveau ? C'est pour garder un souvenir de notre ancien monde qu'on ne reverra jamais.

Pierre : Ah d'accord. Oui, je viens d'arriver avec des amis. Quelqu'un de nouveau est déjà venu ici.

Barman : Ah oui, je vois. Sache que tous les nouveaux doivent passer une petite cérémonie, tu es prêt ?

Pierre : Oui, je me demande ce que c'est.

Le barman fit signe à un groupe de personne qui alla dans l'arrière boutique. Les autres arrêtèrent leurs activités et regardèrent Pierre.

Pierre : Qu'est ce que je dois faire ?

Barman : Tu vas le découvrir toi même.

Le groupe de personne ramena une personne enchaînée, ils tenaient chacun un bout de la chaîne pour serrer. L'être était une femme nue avec une sac sur la tête.

Pierre : Wow, c'est pour moi ? Il ne fallait pas. Aurelien ne m'en avait même pas parlé, belle surprise.

Barman : Vas y, c'est pour toi.

Pierre s'approcha et retira le sac, ce qu'il vit le surpris et laissa le sac tomber. Toutes les personnes autour avaient sortis leurs armes.

Pierre : Im...Impossible.... Elle n'est pas morte.... C'est pas possible... Pas toi...

Barman : Tu connais cette personne ?

Pierre : Oui, c'est ma femme. Elle était censée vivre pour notre fils. Pourquoi ? Comment ?

Il s'approcha et caressa son visage qui paraissait sans vie.

Pierre : Depuis quand l'avez vous ? Pourquoi elle eut enchaînée ? Libérez là.

Barman : D'accord, détends toi, OK ? On l'a libère et tu la garde.

Pierre :Nous serons de nouveau unis.

Les hommes lâchèrent les chaînes et reculèrent. Pierre lui sauta dessus et lui fit un câlin. Il colla sa tête contre la sienne et mit ses mains sur son dos nu. Quand il le toucha, il senti quelque chose de pointu. Il se recula et regarda dans les yeux de sa femme. Il ne voyait aucune émotion, soudain sa tête bougea et le regarda, à ce mouvement tout le monde avait sursauté et reculé de plus belle. Pierre tourna autour d'elle mais elle le suivait du regard. Il voulait voir son dos. Quand il était enfin derrière, sa femme le regardait toujours, elle avait tournée sa tête à 180°.

Pierre : Mais que t'on t-ils fait ?

Son dos paraissait normal, il ne savait pas ce qu'il avait trouvé de pointu. Il passa sa main dans le dos, il senti la peau et la colonne vertébrale qui était assez dure et alla jusqu'en bas.

Pierre : Rien d'anormal ici.

Quand il se releva, il fût surpris par la tête de sa femme. Maintenant elle ouvrait la bouche et quelque chose avait l'air de bouger à l'intérieur.

Pierre : C'est ta langue ?

Il s'approcha pour mieux analyser mais il sorti subitement, Pierre l'esquiva de justesse. C'était une longue langue avec une mâchoire et des yeux.

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