Bienvenue dans un autre monde

Chapitre 9

Quand ils eurent fini de manger ils retournèrent dans leur chambre respective. Axel continua de tout préparer.

???? : Je penses toujours que c'est risqué.

Axel : J'ai vu son regard, il est déterminé à aider son ami. Il y arrivera.

???? : Il reviendra dans plusieurs années.

Axel : Ne dis pas ça, il reviendra au plus tard dans une semaine.

???? : C'est ce qu'on verra.

Axel : Il s'en sortira.

???? : Si tu le dis. J'ai une idée, faisons un marché. Il l'a récupère et on te laisse tranquille. Tu vivras une vie normale, tu n'auras plus besoin de pouvoirs pour vivre ou pour aider les gens. Tu seras libre.

Axel : Ça marche.

???? : Mais attention, si il ne l'a ramène pas tu seras condamné et c'est toi qui mourira. Et tout ce que tu as créé disparaîtra.

Axel : Il n'y aura que moi de mort.

???? : Non, je t'ai mentis. On peut mourir dans cet autre monde. Tu n'es pas obligé de lui dire.

Axel : Tu es méchant parfois, bien sûr que oui je lui dirais, je ne compte pas passer une nouvelle fois pour le méchant. Bon c'est finit ? Tu ne vas pas me surveiller toute la journée quand même.

???? : Je te laisse tranquille, on se reverra pour le pacte. Je sens que je vais bien m'amuser.

Axel continua de préparer pour le soir, il avait son matériel et avait finit de dessiner sur le sol. Il était un peu stressé car ce n'était pas souvent qu'il faisait cette expérience. Du côté de Clément, il était toujours rêveur, pensant à comment sera sa vie après. Aurelien pensait à comment serait ce nouveau monde, pour lui toute cette aventure était nouvelle, sa vie était en générale très calme, c'est pour ça qu'il aimait bien Clément, il lui donnait un esprit d'aventurier. Même si là ça partait plus loin qu'il l'espérait.

Aurelien : Je ne pense pas que ce soit tout les jours qu'on envoie quelqu'un dans cet autre monde.

Soudain il eu une question en tête alors il sorti de sa chambre et alla voir Clément.

Aurelien : Salut, je peux entrer ?

Clément : Bien sûr.

Aurelien : Axel, c'est bien le chef de la secte.

Clément : Oui pourquoi ?

Aurelien : Ils sont où les autres membres ?

Clément : Axel m'a dit que à la base il travaillait seul mais quand il m'a vu il a voulu créer une secte rien que pour moi pour pouvoir m'aider.

Aurelien : Ah ouais, il est sympa. Parfois je l'entend parler tout seul.

Clément : Il parle avec un esprit de l'haut delà. Tu veux que je te raconte ?

Aurelien : Oui vas y.

Clément : Bien. C'est une sorte d'esprit protecteur, Axel a reçu ses pouvoirs de lui mais il devait s'en servir correctement. Au début, il faisait des choses mal et il a reçu plusieurs avertissements mais maintenant ça va mieux. Mais comme il a créé une secte sataniste, c'est négatif mais c'est pour m'aider alors l'esprit le surveille pour être sûr qu'il fasse bien ce qu'il a dit. Mais tu peux avoir confiance en lui, l'esprit est un peu trop lourd sur les bords. Voilà.

Aurelien : Pourquoi il a des pouvoirs ?

Clément : Je ne sais pas ça.

Axel : J'ai des pouvoirs parce que j'ai découvert cet endroit.

Ils le regardèrent, surpris par son apparition.

Axel : Cet endroit, c'est pas moi qui l'ai créé. Mais d'après une légende qui date de très longtemps, celui qui découvre cet endroit est quelqu'un de spécial. Alors voilà.

Aurelien : Ah ouais d'accord.

Axel : La nuit va bientôt tomber, c'est presque l'heure.

Aurelien : On fait pas ça à minuit dans une ambiance lugubre ?

Clément : On est pas dans un film, plus tôt tu y es, mieux c'est. Je te rappelle que ton patron veut te tuer alors vaut mieux que tu disparaisse même si ils ne peuvent pas venir, on ne sait jamais.

Aurelien : D'accord.

Ils passèrent le temps jusqu'au fameux moment. Tout le monde sorti et alla dans un coin un peu reculé de la base. Il y avait des arbres partout autour, le chemin d'accès était des arbres qui pouvaient se mettre ou s'enlever pour passer. Une fois tout le monde passé, ils s'installèrent sur les bancs en tronc d'arbre. La pièce était étrange, il y avait quelque chose de lourd dans l'air, Aurelien ne se sentait pas rassuré ici.

Aurelien : Est ce que ça va faire mal ?

Axel : Normalement non. Je voudrais aussi te rappeler que là bas tu peux possiblement mourir car tu ne sera pas mort, juste dans un autre état. Tu sera donc un peu plus résistant que les autres.

Aurelien : Ah, super.

Les bancs étaient positionnés autour d'un dessin au sol, un pentacle fait avec ce qui semblait être du sang ou de la cire rouge. Contre un mur d'arbre il y avait une sorte de buffet avec de longues bougies posées dessus, un portrait de quelqu'un que seul Axel connaissait, un médaillon et un livre assez épais.

Axel : Aurelien, positionne toi au milieu du dessin et tend les bras sur les côtés.

Il prit le médaillon et le mit autour du cou de Aurelien. Il attrapa son livre et tourna les pages cherchant la formule. Puis il l'a trouva.

Axel : Vous êtes prêt ?

Aurelien : Oui.

Clément : Oui.

Axel : Ô toi qui vit dans mon âme, ô toi grand esprit dévastateur, montre moi tes pouvoirs pour un accomplissement. Ô toi démon de l'infortune, montre moi ta puissance pour exaucer mon souhait. Toi esprit détraqué envoie cette proie dans le nouveau monde. C'est un ordre ainsi qu'un plaisir pour toi d'exécuter. Ô toi monstre des enfers et toi monstre du ciel unissez vous pour l'accomplissement de ma demande sinon carnage vous subirez, concentrez vous dans votre devoir qui est de vous soumettre à ma puissance. Je vous remercierait en vous nourrissant.

Après ces paroles, Axel recula et des brumes épaisses et noires entrèrent dans le corps de Aurelien, on pouvait voir son corps se dilater et se déformer. Le médaillon brilla de mille feu et des flammes se créèrent ainsi qu'une lumière blanche éblouissante. Le feu brûla le corps entier de Aurelien qui était silencieux et la lumière rongea son esprit. Une fois fait, la lumière et le feu disparurent et le médaillon tomba au sol et le dessin avait été effacé.

Axel : Ça faisait longtemps que j'avais pas fait ça.

Clément : C'est bon ? Il est parti ?

Axel : Oui, il n'y a plus qu'à attendre son retour à présent. Allez, rentrons.

Ils rentrèrent et se couchèrent mais Clément savait qu'il ne trouverait jamais le sommeil, il était trop excité.

Clément : Il va me la ramener.