Chapitre 16

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Ils arrivèrent enfin au comptoir, c'était un commandant qui dirigeait les opérations. 

Commandant : Vous serez tout les deux dans le coin 1 allée 25.

Aurelien : C'est où ça ?

Commandant : Cherchez et mettez vous au travail.

Ils allèrent dans le tunnel en face d'eux et regardèrent les panneaux, ils firent une longue marche mais sans trouver le coin 1 alors ils retournèrent à la file et en regardant à droite, Aurelien remarqua qu'il y avait un panneau avec écrit "coin 1", il se frappa la tête.

Aurelien : Quel idée d'appeler ça un coin. Soit on est aveugles, soit on est stupides mais il y a un truc. Comment on a pu rater ça alors que c'est à l'entrée.

Pierre : Effectivement, il y a du niveau.

Le coin 1 était à l'entrée à droite et ils venaient de faire le tour de l'enfer pendant presque une heure. Ils allèrent jusqu'à l'allée 25 et s'emparèrent de leur pioche pour se mettre au travail, c'était un trou avec du magma à l'intérieur, il était un peu reculé par rapport aux autres trous.

Aurelien : Il est hors de question que je reste ici, j'ai une mission à accomplir.

Pierre : Je suis d'accord avec toi, je veux venir.

Aurelien : Bien sûr. En plus tu seras mon seul compagnon dans cette aventure. Il faut qu'on trouve un plan mais d'abord mettons nous dans la peau du personnage travailleur, il ne vaut mieux pas faire mauvaise impression dès le début.

Pierre : Je suis totalement d'accord avec toi.

L'enfer était brûlant, des gardes massifs gardaient les lieux, ils étaient grands et gros et ils avaient des marteaux ou des haches. Il y avait aussi des gardes plus petits et minces, ils avaient une chaîne pour fouetter les condamnés et une épée. L'un d'eux surpris Aurelien et Pierre à discuter et ils se firent fouetter jusqu'à en saigner. Il y avait une discipline de fer.

Aurelien : Raaaaaah ! Vous n'avez aucune âme.

Garde : Silence ou tu souffrira pendant toute une éternité !

Aurelien : Ah ouais ? Tu vas...

Pierre : C'est bon Aurelien, arrêtes, ici ils ne plaisantent pas. Une éternité c'est très long.

Aurelien respira calmement et soupira puis ils se remirent au minage des pierres en fusion. Ils attendirent qu'il n'y ait aucun garde pour discuter.

Pierre : Écoute moi bien, je veux sortir d'ici tout comme toi mais j'ai l'impression que c'est impossible et qu'on va rester ici plus longtemps que ce que l'on croit.

Aurelien : Faux ! Attendons juste pendant un temps pour mieux analyser la situation.

Pendant ce temps d'attente ils eurent le temps de faire plusieurs milliers d'aller retour de leur zone de minage au four, ils ont fait connaissance avec les autres condamnés dans le secteur mais on eut des contacts assez limités à cause des gardes qui surveillaient. D'ailleurs, les gardes se doutaient de quelque chose alors ils en parlaient régulièrement au grand, au seul, à l'unique Satan, dieu des Enfers. Une fois, quand ils travaillaient bien et qu'il n'y avait personne autour, le petit groupe composé de Aurelien, Pierre, Jean, Michel et Luc, se retrouva une nouvelle fois.

Aurelien : Voilà presque une éternité que nous sommes ici, on voit toujours les mêmes murs, on creuse toujours au même endroit. Je dis stop, je propose une révolution et on peut y arriver tous ensemble.

Jean : C'est de la folie !

Michel : Tu ne tiens pas à ta vie toi.

Luc : Aurelien a raison, si on a une chance de s'en sortir il vaudrait mieux la saisir mais c'est sûr il ne faut pas se rater.

Pierre : C'est faisable, je te soutiens Aurelien.

Luc : Moi aussi.

Les trois regardèrent Jean et Michel.

Jean : Vous êtes fous, mais tellement déterminés. Bon d'accord, je suis avec vous.

Michel : Alors moi aussi, tous ensemble on est plus fort.

Aurelien : Parfait, on va devoir créer un groupe secret. On va devoir réfléchir à un nom et à un signe, puis à l'emblème.

Mais un garde surgit de nulle part et surpris le petit groupe en train de discuter. Il appela de l'aide et quatre autre gardes apparurent et ils s'emparèrent du groupe.

Garde : Vous tous allez être jugés pour votre punition éternelle !

Garde : On vous surveille depuis longtemps et enfin on vous attrape.

Ils les emmenaient au fond des mines, personne n'avait le droit d'aller ici, il y avait deux portes fermés par un gardien. Une fois les portes ouvertes, ils passèrent et de l'autre côté et ils virent une immense ville traînant dans la pauvreté et la pollution, elle avait l'air d'être à l'extérieur et on pouvait la voir de haut car pour y accéder il fallait descendre un immense escalier.

Aurelien : Où allons nous ?

Garde : Silence ! Vous allez au tribunal.

Ils descendirent l'immense escalier où ils mirent un certain temps. Une fois tout le monde en bas, ils traversèrent l'avenue de la ville, laissant la découverte de cette mystérieuse ville ainsi que ses habitants au petit groupe.

Pierre : Qui sont tous ces gens ?

Jean : C'est pas rassurant.

Michel : On dirait qu'ils sont morts, encore une fois.

Les gardes restèrent silencieux ne donnant aucune réponse et ils avaient l'air eux mêmes effrayés par cet endroit. Ils tournèrent à droite et tout le monde observa les habitants ainsi que leur maison, ils les regardaient aussi, intrigués. Un garde se décida enfin à parler.

Garde : Cet endroit, c'est la ville de l'enfer, pas tout le monde travaille dans les mines. Quand ils sont arrivés ils sont apparus ici et ont établis une ville, un bidonville, les bâtiment tiennent à peine. Ils sont pauvres parce que ceux qui sont là haut bouffent toutes nos ressources !

Garde : On vous emmène devant le juge pour votre sanction éternelle !

Aurelien : J'espère que c'est un vrai juge parce que celui de la zone neutre j'avais envie de lui faire bouffer son bureau.

Garde : C'est le meilleur de tous ! Arrêtez de parler maintenant, vous êtes prisonniers, vous avez juste de la chance que nous traversons cette ville pour pouvoir discuter mais nous arrivons !Alors silence sinon c'est moi qui vous inflige la punition ultime !

Ils arrivèrent devant une maison en ruine. Les gardes ouvrirent les portes et ils entrèrent, à l'intérieur se trouvait un escalier qui descendait alors ils le prirent pour arriver dans une salle plongée dans le noir. Il y avait une sorte de juge couché sur son bureau avec un public mort.

Bienvenue dans un autre mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant