Chapitre 23

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Sa tête basse, ses poings serrée au fond de ses poches, sa mâchoire crispé et son pas lent, lui donnais une allure d'homme seul, déboussolé, ne sachant ou aller et ne sachant que faire.

Tout cela était en partie vrai

.Il ne savait que faire si ce n'étais protéger Teresa et tout faire pour prendre le danger sur lui. Jane en étais sur, il ne pouvait vivre un tel traumatisme une seconde fois. Avant, partir ne le dérangeait guère car il n'avait plus rien a perdre, il ne laissait personne derrière lui, si ce n'était des amis et son père. Entre Axel et ses amis, il savait qui tenaient le plus a lui. Seulement au fil des ans, il se rendait compte que ses amis devenaient de vrai soutiens, une famille en fait. A présent, s'il partait, il laissé une véritable famille derrière lui.

Ou allait-il ? Tout le monde pouvait s'en douter. Maintenant, il voyait ce lieu comme un endroit ou la peur, la colère et les larmes pouvaient être libérer sans que personne ne le juge et ne se posent de question. Dans ces lieux, un homme qui pleurait rester dans la normalité des choses. En un lieu aussi sinistre, personne ne se permettait de juger une autre.

En effet Jane était déboussolé mais il n'était plus seul. Il n'était plus seul a affronter la peur qui, encore une fois, revenait au grand galop, le frappant de plein fouet.

Une personne l'avait fait changer, l'avait aider. C'était Teresa, qui par la confiance placé en lui, lui prouvait qu'il pouvait encore comptait pour quelqu'un. Cette femme qui par ses mots et bien plus tard, par ses baiser, avait réussi a apaiser ses blessure, même si pour le moment, elles étaient encore présente. Teresa n'étais qu'une femme qui se montrer forte pour ne pas montrer ce coté fragile. il n'y avait qu'avec lui qu'elle se montrait au grand jour, tout comme lui d'ailleurs. Jane avait osé ouvrir son cœur une fois, et depuis il ne l'ouvrait que pour elle. Depuis cette fois ou il avait dit cette phrase, tellement pleine de sens pour eux deux, mais qui paraissait décaler pour les autres, il n'avait cesser de se dévoiler. Dans ces phrase ou il avait placé toute sa sincérité, il avait appris, par les yeux de la femme face a lui, qu'il n'étais plus seul. Que le loup solitaire qu'il était avait enfin disparu et qu'enfin il ouvrait son monde a une femme. Une femme qui s'était approcher de lui, qui l'avait apprivoiser et qui l'avait compris. Une femme avec qui, a présent, il construisait une vie.

Une vie de bonheur qui a présent allait être brouillée par cette lettre de menace. Maintenant, grâce a tout ces évènements, l'homme avait compris qu'il ne pourrait plus supporter de perdre a nouveau une femme. Aujourd'hui le cauchemard semblait se reproduire. Ils étaient mariés et Teresa attendait son enfant. Une menace pesait sur eux et la peur revenait toujours. Elle s'était emparer de lui et il ne pouvait lutter contre.

Le consultant leva la tête et vu face a lui, un portail de ferraille rouillé entouré de grand sapins, qui semblaient clôturé ce lieux qu'il connaissait si bien. L'homme poussa le portail dans un silence qui fut rapidement brisé par le macabre grincement de la ferraille. Regardant toujours droit devant lui, il fit le chemin qui, même après tout ce temps, restait gravé dans sa mémoire. Ses pas résonnaient dans le lieux vide de toute présence physique. L'allée de gravillons gris sur laquelle il marchait était aussi terne que les sépultures qui bordaient le chemin.

Il s'accroupit silencieusement près de ce grand arbre qui, par ses feuilles, abritait deux sépulture grise. Sur chacune était gravé une rose, c'était le dessin qu'il avait choisi. Jane baissa la tête sur l'anneau argenté qui entouré son doigt, puis fixa les noms inscrit puis les dates. Cela faisait plus de dix ans maintenant. Au bout de dix ans, parler  lui ferais certainement du bien.

Il tourna son alliance autour de son doigt et chuchota quelque mots.

-Je...Angela...jamais je ne t'ai oublier...toi et... et notre fille, vous resterez toujours avec moi... je ne crois pas a... la vie après la mort, cela semble...absurde pour moi... J'ai tourné la page... je revis...

Sa voix était enroué et fluette. Sa gorge était noué et il laissa couler une larme le long de ses joues. L'homme souffla, se releva et remis son costume en place. Il reprit ses esprit et regarda sa montre. Cela faisait maintenant plus d'une heure qu'il était parti, qu'il avait laisser Teresa seule. Il se leva et reprit son chemin vers la caravane. Il laissa un simple regard sur les sépultures et garda la tête haute.

Face a la porte ouverte de la caravane, il resta figé.

Un long chapitre posté :) 

Un nouveau départ avec elle...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant