L'être qui dégageait la Puissance

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On est le 2O décembre, et ce jour-là, je suis morte et j'ai fait un contrat avec un démon. Il s'appelait Tami.

 Il s'appelait Tami

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Où...suis-je ? Qui suis-je ? Et...Pourquoi je ne vois rien ?

-Ils ont sautés.

-Sautés ?

-Oui. Ils étaient tous ivres morts.

Je suis là...Venez m'aider...

-Quel âge ont-ils ?

-Dix-sept ans pour les deux garçons et la petite brune, seize pour les deux autres.

-La cause de la mort ?

-Le choc de l'eau gelée, la noyade et l'alcool.

-Je vois...

Pourquoi...Ne m'entende-t-il pas ?

-Prévenez-moi si vous avez du nouveau, j'emmène les cadavres à la morgue.

-Oui monsieur.

Les...Cadavres...?

-Oh bon dieu ! Si jeunes et si bleus !

-Que voulez-vous ma bonne dame ! Le suicide conserve en quelque sorte leurs beautés.

Un suicide...?

-Et celle-ci ?

-Marie Kolpa, seize ans.

C'est...Moi ?

-Pauvre enfant ! Et ses parents où sont-ils ?

-En voyage d'affaire, on les a prévenus, ils ont dit qu'ils rentreraient dans trois jours.

-Ca ne leur a rien fait ?!

-Pas plus que d'apprendre la mort de leur poisson rouge.

-Pauvre enfant...

De quoi...Parlent-ils ?

J'entends un bruit de moteur puis plus rien, je sombre dans un vide immense et sombre.

-Debout poupée !

Je sens une violente sensation sur mon bras, je hurle de douleur.

-Ça c'est fait ! Aller gamine ouvre les yeux !

Je les ouvre lentement. Un homme, un trentenaire avec une calvitie est penchée sur moi, un tisonnier à la main.

Tout mon corps me fait un mal de chien !

-Ton nom ? me demande-t-il.

-Marie Kolpa, répondis-je, automatiquement.

Ah bon c'est comme ça que je m'appelle, je ne savais pas ou plus.

-Jolie nom, commente-t-il. Moi c'est Valentin Frisko, je suis moi aussi un membre de la famille Tami.

Moi...Aussi ?

-La famille Tami ? Demandais-je.

-Val' qu'est-ce tu fous ?! Amène la nouvelle et plus vite que ça ! Ordonna une voix furieuse.

Valentin soupira de résignation. Je me redressais.

-Tiens enfile ça, me dit-il, en me tendant un short et un t-shirt.

Il se tourna vers un pan de mur et attendis patiemment que j'ai fini.

A vrai dire, j'avais juste une couverture malodorante et un ensemble de lingerie noire qui me couvrait le corps donc j'étais plutôt rapide.

-Tu as finit ? Me demanda-t-il avant de se retourner.

-Oui.

Il se retourna et je me levais tant bien que mal tandis qu'un intense mal de crane faisait rage dans ma tête.

Je me souvins de la douleur éprouvée juste avant que j'ouvre les yeux et décida de jeter un œil à la source.

Une petite marque rougeâtre, qui sentait le brulé était visible sur mon épaule et Valentin se fit un plaisir de m'expliquer la raison de sa présence sur mon corps, d'ailleurs très pale.

-Désolé, mais j'arrivais pas à te réveiller du coup j'ai usé des grands moyens. Curieusement ta cicatrisation prend du temps, encore désolé.

D'un coup je comprenais mieux le tisonnier, mais pas mon avance en matière de cicatrisation.

-Attends ! Tu m'as brulée au tisonnier pour me réveiller ?!

Valentin baissa les yeux de honte. La voix réitéra sa colère.

Cette fois-ci Valentin me saisit au bras et m'emmena hors de la pièce par une porte que je n'avais même pas remarquée. Je me débattais comme un beau diable, j'avais beau lui dire, voire lui crier, qu'il me faisait mal, il ne m'écoutait pas. Il disait qu'on allait être en retard.

Mais...En retard...Pour quoi ?

Il courait et j'étais obligée de le suivre malgré l'état de mon corps. J'en pleurais même.

-On est arrivés, finit-il par dire quand on arriva devant deux grandes portes de fer.

Il les poussa violemment avant d'entrer et de m'emmener de force.

Il y avait une sorte de salle du trône, avec un immense lustre accroché au plafond, un trône retourné, une centaine d'hommes masqués de noir et une personne qui dégage une puissance hors du commun.

Je ne sais pas pourquoi je sens ça, mais en tout cas c'est puissant et ça empeste toute la pièce.

Valentin me traine tout le long de l'espèce de couloir qu'on former les hommes masqués, il mène au trône retourné et plus je m'en approche, plus je suis horrifiée par la quantité de puissance qui s'en dégage.

Valentin transpire, ses mains sont moites et il dégage une impression de peur et de respect. Il est terrifié par ce qui se trouve sur le trône retourné.

Valentin me projette violemment en avant, je tombe à plat ventre devant le trône. Celui-ci se tourne petit à petit et je peux apercevoir un enfant d'environ sept ans, aux yeux verts comme l'émeraude et aux cheveux blonds comme les blés.

Il me sourit.

-Bonjour ma chère, me déclare-t-il, d'une voix insolente.

Cet être...Dégage une puissance impressionnante...

-B-Bonjour.


Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant