Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]

Sortir vivant d'une baraque vampirique

D'une certaine manière elle me rappelle à mon souvenir.

Je soutins un Tami un peu dans les vapes, tandis qu'elle prenait sur son dos Marcus qui ne grogna pas une seule fois. Je trainais Henry sans ménagement par la main.

Il m'a peut-être sauvée la vie mais ce n'est pas pour autant que je vais commencer à le ménager.

Contrairement à ce que j'avais pensé, nous n'étions pas très loin de la soirée qui se déroulait toujours dans la fumée, l'alcool et la débauche - dans les coins sombres. Ils se tournèrent tous vers nous, l'air étonné de nous voir, Marcus et moi, encore vivants.

Mon cœur rata un battement quand je vis la petite troupe qui m'avait agressée encore en vie. Maintenus par un respect sans bornes envers Didi, ils ne se jetèrent pas sur nous mais chuchotèrent des choses qui a mon avis étaient le menu de leurs prochains repas.

Didi donna des ordres :

-Ne vous occupez pas de moi, faites la fête, amusez-vous. Je reviendrais bientôt avec une grooooosse surprise pour vous mes chéris !

J'ai peur de la grooooosse surprise.

Néanmoins, ses ordres nous permirent de sortir de cette baraque sans se faire déchiqueter la gorge et le chauffeur qui nous avait amené ici réapparut avec la limousine juste devant nous.

Il me regarda sans rien dire, installer Marcus, Henry et Tami sur les sièges mais s'opposa à ce que Didi vienne avec nous.

-De quoi vous vous mêler ?! M'exclamais-je, face à son refus catégorique.

Il me fixa droit dans les yeux et poussa un cri.

-Quoi qu'est-ce qu'il y a ?! L'agressais-je.

Il ne me répondit pas mais donna sa permission pour que Didi monte ce qu'elle fit en se collant à moi. Bizarrement, elle semblait apaisée quand elle posait sa tête contre mon épaule.

Henry s'éveilla dans la voiture réveillant Marcus en même temps qui le ré-assomma d'un coup de poing. Tami recouvra ses esprits tandis que Marcus se rendormait. Il me souria gentiment et se leva de son siège pour prendre place à mes côtés et me teint la main rougissant au contact de nos deux peaux brulantes.

Didi regarda la scène d'un air méfiant et je là sentis tendue lorsque Tami, par une habile manœuvre, tenta de m'embrasser. Je lui plaquais ma main sur le visage maintenant son visage à une distance respectable du mien.

Il souffla et grogna mais s'adoucit quand je frottais mon pouce sur sa phalange le priant de cesser de faire la tête.

Enfin nous arrivâmes devant la petite allée et c'est là que je vis ce qui allait signer notre arrêt de mort, à moi et à Marcus.

L'aube.

Nous étions restés toute la nuit chez Didi hors Jacquie avait sous-entendu que nous devrions être rentrés vers quatre heures du matin.

-On est foutus...Nous nous lamentâmes, moi et Marcus qui venait de voir la même chose que moi.

Adieu tranquillité, bonjour punitions à gogo.

Tami ne fit aucun commentaire mais je vis à son petit air suffisant qu'ils nous avaient trouvés une excuse toute faite.

C'est avec appréhension que j'ouvris la porte d'entrée. Jacquie tournait en rond dans le salon, comme un tigre en cage tandis que Joseph fumait de manière saccadée sa pipe.

C'est bien ce que je craignais, on va mourir.