Le Boucher

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-C'est noté, me déclara-t-il.

Je poussais la porte et m'enfuis dehors. Je ne m'arretais de courir que quand je me rendis compte qu'il faisait jour et que je ne savais plus du tout où je me trouvais.

Mon téléphone sonna dans ma poche arrière.

Tiens je l'avais oublié celui-là...

De inconnu :

Bonjour princesse ! Regarde à ta droite.

A ma droite ? Je regardais et faillis faire un AVC.

Henry !!!!!!!!!!!

Sans réfléchir je courus aussi vite que je le pus mais une force invisible m'en empecha.

-Henry...Relache moi ! Hurlais-je.

-On t'a déjà dit que c'était mal de ne pas regarder quelqu'un qui ne veut que ton bien ? Me demanda-t-il avec un air effrayant sur le visage.

-Ca suffit Henry ! Ordonna une voix que je ne connaissais que trop bien.

-Matthis ? Demandais-je.

Je reçus une grande gifle sur la joue droite.

-C'est Antoine.

Ma joue me brule. Je le sens me prendre dans ses bras et déposer un baiser sans émotions sur mon front.

-Lache moi...Gémis-je.

Il ne dit rien et se contente de me presser contre lui.

-Tu n'as pas entendu ? Elle t'a dit de là lacher.

Par tous les saints mais c'est...

-Je me présente, je suis Valentin et cette fille est mon amie.

Arrête de faire le mariole et sauve moi !

Je sens que Matthis est tendu, j'espère qu'il mourra.

-Allons nous en ! Piaille Henry.

Tiens, apparamment ils se connaissent.

-T'as laisser tes couilles chez ta mère où quoi la Tache ?! Le cherche Valentin.

Je ris un peu ce qui semble vexer Henry mais pas Matthis qui lançe un sortilège dans la direction de Valentin, ce dernier l'annulant d'un simple mouvement de la main et le renvoya à Henry qui eu bien plus de peine à en réchapper.

-Interressant...Marmonna Matthis.

Et mais je suis encore dans ses bras ?! Je tente de faire bouger mes doigts et ça fonctionne à merveille.

-Je t'ai déjà dit que j'aimais pas les mecs collants ? Dis-je sarcastiquement avant de lui envoyer une droite dans la machoire.

Ca le fit me lacher mais pas s'éloigner de moi.

-Marie couche toi ! Me hurle Valentin.

Je m'exécute avant qu'une boule de feu ne tente de m'arracher les cheveux au passage. Elle vient de Valentin et a brulé un peu Matthis.

Ce dernier ricane avec un air glauque et serre les poings.

-Ca faisait longtemps le Boucher !

Valentin ne répond rien mais je vois clairement qu'il a une idée dans la tête.

Je m'élançe sans réfléchir vers Henry et le frappe à l'épaule. Ce dernier hurle de peur je ne sais pourquoi et s'enfuit par téléportation.

-Sale lâche...Ne pus-je m'empecher de souffler.

Je vois Valentin sourire joyeusement à Matthis avant que ce dernier une lueur revancharde dans les yeux ne se téléporte à son tour.

Je regarde Valentin.

-Thank you mon pote ! Le remerçiais-je.

Il sort de sa poche arrière un tisonnier un air sadique sur le visage.

-Ok je retire ce que j'ai dit, je te déteste.

Il éclata de rire et balança le tisonnier parterre avant de me prendre par les épaules et de me raccompagner chez Tami.

En passant la porte, Valentin sur les talons, je vis que le groupe d'ados aux yeux verts de tout à l'heure m'attendre en fusillant du regard le liseur de pensées.

Valentin me força à m'approcher d'eux.

-Vas-y, ordonna Cody au liseur de pensées.

Il s'approcha de moi, hésitant.

-Je suis désolé pour ce que je t'ais dit, chuchota-t-il un peu honteux de lui-meme.

J'éclatais d'un rire chaleureux qui me fit du bien.

-Tu n'as pas t'excuser, tu n'as fait que me dire la vérité et en plus je me vois mal te dire que tu t'es conduit en idiot alors que c'est exactement ce que j'ai fait.

Il haussa les sourcils.

-C'est drôle, j'ai envie de rire et de sauter partout. Est-ce que c'est ça être heureux ? Me demanda-t-il.

En voilà un drole de phénomène !

-Oui c'est ça ! Répondit joyeusement à ma place Cody en prenant son ami dans ses bras.

Je les laissait à leur joie pour monter me coucher.

Mon téléphone sonna.

De Marcus :

T'es où ? Didi veut aller au ciné, tu viens avec nous ?

De vous :

Désolé peut pas. Trop crevée pour y aller je vais me coucher, souhaite un bonjour aux parents de ma part.

De Marcus :

Ok. Dors bien et y a Didi qui te fait un gros "poutou".

Poutou ? Sérieux ?!

Je range mon téléphone dans ma poche et gravis les dernières marches qui me sépare de la porte de ma chambre.

Inspiration. Expiration.

Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant