Le retour de Valentin

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Je le vis hésiter d'une manière tellement pas crédible que je devinais déjà ce qu'il allait nous sortir avant qu'il n'ouvrit la bouche.

-Chez moi y a de la place, des chambres et beaucoup de pièces inutilisées. En plus il n'y a que la Mercure qui squatte l'aile dortoir, vous pourriez vous y installer le temps que vous voudrez.

La Mercure ? C'est qui ça ?

-Merci Tami tu nous sauve la mise ! Déclara Jacquie.

Elle serra Tami tellement fort dans ses bras qu'il en devint bleu et demanda à être relacher immédiatement ce qu'elle finit non sans rire.

-Vous ne devriez prendre juste le nécessaire, j'ai tout ce qu'il faut chez moi si vous voulez, crana-t-il, l'air hautain.

Jacquie leva un sourcil inquisiteur mais approuva et sans que j'ai pu dire quoi que çe soit, nous étions déjà dans la limousine, nos affaires dans le coffre, Marcus allongé sur un bout de mes genoux et Didi dans ses bras.

Tami loucha d'un oeil jaloux Marcus tandis que Joseph, fidèle à son habitude, lisait ses journaux étalés en vrac sur les genoux de Jacquie qui lisait par-dessus son épaule.

Moi, je les regardais tous. Marquant du mieux que je pouvais chaque détails de leurs visages dans ma mémoire dix-sept g/bit. Leurs cheveux, les détails de leurs yeux, la forme de leurs lèvres, les petites fossettes d'un tel et les rides d'un autre. Tout. Tout, devait rester gravé dans ma mémoire.

Aujourd'hui, j'ai faillis perdre plus d'une personne à laquelle je tenais. Si jamais cela se reproduisait et que j'avais moins de chance, je veux pouvoir mettre à jamais un visage sur leurs prénoms. Je veux me souvenir de ce qu'ils sont.

-Mesdames, messieurs, nous sommes arrivés, annonça le chauffeur une mine renfrogner accrochée sur le visage.

Mais qu'est-ce qu'il a ?

Tami descendis le premier, nous invitant d'une courbette à entrer dans son "humble demeure".

En soit, l'extérieur n'avait rien d'extraordinaire : quatre H.L.M collés, dont la façade avait dut s'écailler au fil du temps.

L'intérieur en revanche, avait toutes les caractéristiques d'un mix "chateau-hotel-complexe-villa", avec un concierge balafré - que je reconnu pour l'avoir déjà rencontrer le jour où Tami avait faillit tuer un barman un peu trop entreprenant - à l'entrée et les tableaux qui hornaient les grands murs en pierres froides. Le sauna et sa piscine relaxante, quant à eux, se trouvaient en-dessous d'un grand escalier en marbre blanc dont les marches sans doute glissantes, étaient recouverte d'un épais tapis pourpre et or.

Tami nous fit grimper les escaliers au pas de course pour aboutir au premier palier. Une volée de portes de différentes couleurs se trouvaient aussi bien à gauche, qu'a droite. Le concierge arriva essouflé tenant nos bagages, bientot rattraper par un Marcus blasé avec une Didi dormante dans les bras.

C'est fou ce qu'on se croirait dans "La Belle au boit dormant" en regardant mon frère porter avec amour Didi, la princesse blonde - non stupide pour une fois.

Il fit une rapide distribution des chambres de Jacquie et Joseph, Marcus, Didi.

Marcus avait la chambre bleu clair deuxième teinte - Attention aux teintes ! -, Didi la bordeaux - sans teinte cette fois - et Jacquie et Joseph la verte foncée quatrième teinte - Raaaah il est chiant avec ses teintes ! -.

Je n'eu pas le droit aux différentes teintes moi, mais plutot à une jolie chambre sous les toits communiquante, par une salle de bain, avec celle de Tami.

Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant