Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]

Stadium Bellum

-Fréderico Hatshékout je te défie, déclarais-je.

La meilleure façon qu'il a pour apprendre les principes fondamentaux c'est le combat.

Il sembla surpris que je lui déclare une chose pareille et méfiant il demanda :

-Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il m'arrivera si je perds ?

-Tu cesseras de m'importuner avec tes questions idiotes et tu te remettra en question, lui répondis-je.

-Et si c'est toi qui perd ? Me demanda-t-il, un air malsain sur le visage.

-Tu m'auras, je me soumettrais à toi tel un dieu.

Tami ne sembla pas du tout d'accord mais c'est mon choix et c'est à moi de lui faire comprendre.

-Très bien, où veux-tu te battre ?

Règle numéro une d'un combat :"Lui donner confiance".

-Dans le Stadium Bellum, répondit à ma place Tami.

Je me tournais vers Tami qui esquissa un sourire confiant. Il nous emmena tous les deux dans les sous-sol de sa maison où se trouvait un gigantesque terrain de baseball.

Y a vraiment aucune limite dans c'te baraque...

Nous nous mimes face à face aux deux extrémités du terrain.

Règle numéro deux d'un combat :"Attaquer sans laisser le temps à l'ennemi de vous perçevoir réellement".

Sans aucun avertissement, je m'élançais vers lui et le frappais du genou au ventre. Du sang jaillit de sa bouche pour arroser mon épaule.

-Les goules sont fourbes de nature, me lança-t-il.

Fourbes ? Non, juste malignes.

-Garde ta salive pour autre chose ! Lui rétorquais-je et je le frappis à la tête d'une bonne droite.

Il me renvoyis un coup de pied dans la gorge et je manqua de m'étouffer avant de me reprendre et de le plaquer au sol.

Il tenta de se débattre mais je le maintins fermement.

-Devine pourquoi tu ne peux pas m'avoir...Lui chuchotais-je pendant que ma nature de goule ressortait.

Il sortit lui aussi sa nature et nous retrouvames face à face. Monstre contre monstre.

Il prit le dessus et ce fut à mon tour de me retrouvée plaquée au sol.

-J'obtiens tout ce que je veux, me déclara-t-il.

Je le propulsais vers le plafond et il le prit méchament.

-Apparemment t'étais vachement plus gentil petit...Du moins d'après Didi, lui lançais-je.

-C'était avant, celui que je suis maintenant a effacer le passé, me répondit-il en manquant de me réduire l'épaule droit en boullie.

J'esquivais d'une habile manoeuvre son coup de pied et lui fila un upercut qui le fit vaciller.

-Le passé est la fondation du présent, personne ne peut l'effacer, philosophais-je en esquivant une balayette.

-Ah bon ? Pourtant j'ai entendu dire que t'avais perdu la mémoire...Lança-t-il sournoisement.

-Ecrase, ordonnais-je, d'humeur massacrante.

La gravité se modifia et il se retrouva encastré dans le sol.

Je m'accroupis à sa hauteur pendant qu'il crachait une quantité impressionante de sang.

-Je ne te connais pas, tu ne me connais pas on va en rester là point barre.

Sa tête se releva avec difficulté.

-Moi...Je veux...Te connaitre...Déclara-t-il difficilement.

Sa phrase me surprit tellement que mon sort se leva sans mon authorisation.

Je me repris et lui transperça le ventre.

-Je ne suis pas à toi, je ne t'appartiens pas. Ce combat est finit. Tu as perdu, déclarais-je sombrement.

Non. Je ne suis à personne.

-Je...J'ai...Perdu...

Je me retirais et partit du Stadium Bellum. Il me retint par le bras.

-Je...T'aurais...Un jour...Tu seras à moi...Articula-t-il difficilement.