Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]

Un article intéressant

Je décida de lire alors le mien.

Toujours sans nouvelles des quatre cadavres de St Laurent

Ce titre annonce déjà la couleur...

Les corps désormais identifiés de Marie Kolpa, Henry Fernandez, Jules Canier, Nathalie et Fanny Grégoire n'ont hélas pas encore été retrouvés. La police a réouvert l'enquête après la mort d'un professeur du lycée Alexandre Dumas : Matthis Kolpa qui n'était autre que l'oncle d'une des victimes. Les parents de ces jeunes morts, supplient les coupables de se montrer et de leurs rendre les corps. La police locale nous certifie que dans toute son histoire, elle n'a jamais eu affaire à une enquête aussi "morbide". En quête de réponses, la famille Grégoire s'est tournée vers un "contractant d'âmes", en pleine séance, il s'est évanoui, faisant face à ce qu'il appelle "les forces mystérieuses". Le témoignage d'un vieux pêcheur affirmant avoir vu les corps de Fanny et Nathalie Grégoire se faire emmener en premier par un homme d'une quarantaine d'années, puis ceux d'Henry Fernandez et de Jules Canier par un homme encapuchonné au "regard froid comme la mort", et pour finir celui de Marie Kolpa par un joyeux luron brun, avec un tisonnier dans la main, n'a pourtant pas été retenu par la police car après ce témoignage, le pêcheur a affirmé avoir vu le premier homme disparaître sur le dos d'un corbeau géant, le deuxième se volatiliser et le troisième disparaître sans laisser de trace sous le viaduc.

Je ne sais pas franchement quoi en penser mis à part que "le joyeux luron" n'est autre que Valentin et que l'homme au "regard froid comme la mort" est sûrement Antoine. Une question me titille encore...Qui est le premier homme, celui d'une quarantaine d'années ?

-Il date de quand ce journal ? Demandais-je à Joseph, l'extirpant de son monde d'infos régionales.

-De la semaine dernière, je ne l'ai pas encore lu. Il est intéressant ? Me répondit-il.

-A un point que tu ne peux même pas imaginer...Chuchotais-je.

Il leva un sourcil surpris tandis que je me levais pour prendre un peu l'air.

-Toi...Chuchota une voix aiguë.

Ah non ça va pas recommencer...

Je cours dehors, cette fois-ci, il n'y aura pas de blessés. Je me retrouve sur le toit, complètement affolée.

-Je m'appelle Wendy, me chuchota la voix.

Wendy...Wendy !

-Vous êtes la femme décédée d'Antoine, affirmais-je.

-Oui, continua à chuchoter la voix. Je suis morte depuis mille ans alors pourquoi continue-t-elle ?

Elle...Pas il. Elle...

-Qui est "elle" ? Demandais-je.

Elle soupire longment.

-Elle...C'est moi mais en même temps une autre personne.

-Je ne comprend pas, déclarais-je.

Je marche en rond attendant qu'elle poursuive.

-Quand mon mari a lancé le sort d'Avoria pour me sauver désespérément, tous mes pouvoirs ont été transférés ainsi que la partie la plus sombre de mon âme. Celle qui te parle c'est l'infime particule de bien qui a réussit à "s'accrocher" au mal pour l'empêcher d'effectuer sa mission.

-C'est quoi sa mission ?

-Détruire les impurs, déclara-t-elle, d'une voix sombre.

Une sorte de crécelle me parvint, m'obligeant à me plaquer les mains sur les oreilles.

-Je n'ai plus beaucoup de temps...Grésilla sa voix. L'autre va vouloir remonter...Souviens-toi ! Les ténèbres ne sont pas la solution...Sauve Antoine...Montre lui...

Puis ça s'arrêta tout comme la crécelle d'ailleurs. Je suppose que la particule de bien a dût être étouffée par le mal...

Je respecterais ton choix. Je montrerais à Antoine. Les ténèbres ne sont pas la solution, ils sont source de problèmes.

****

-Mon petit Jules, susurra une voix.

Matthis.

-Lâche moi légende en carton ! Lui répliqua Jules.

J'entendis des hurlements de douleur.

-Viens ma petite Wendy...Viens sauver ton preux chevalier...Chuchota Matthis.

-Non ! Marie ne vient pas, reste auprès du démon à queue de scorpion ! Je m'en sortirais ! Hurla Jules.

Jules...

-Oui, amène le démon à queue de scorpion qu'on s'amuse un peu mon amour ! Tu vas voir ce que je peux faire quand ma femme est auprès de moi ! Cria Matthis comme un dément.

-Vous n'avez pas intérêt à la...Commença Jules.

Les hurlements de douleur doublèrent d'intensité.

-Alors ma petite Wendy ? Que choisis-tu ? Sauver ton preux chevalier et m'appartenir ? Ou rester là où tu es en sachant qu'il est en train de crever à petit feux ?

Je ne sais pas...Je ne comprend pas...Ça va trop vite pour moi...

-Fais ton choix ma petite Wendy mais sache que plus le temps passe, plus il risquerait d'y passer...

****

-JULES !!!!! M'époumonais-je.