Cinéma !

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Elle doit être morte...

Je revins chez Tami, mes larmes perlant au bout de mes cils. Il les essuya avec douceur.

-Désolé si ça a été violent pour toi, s'excuse-t-il.

Je le prends dans mes bras.

-Tu as dû tellement souffrir...Je sanglote.

Il me frotte le dos, surpris et se détache doucement de moi.

-C'est à cause de ça que je t'aime Marie. A cause de cette capacité que tu as de te mettre à la place des autres mais tout ça c'est du passé...C'est toi, mon petit soleil que j'aime aujourd'hui, me console-t-il.

Il me prend dans ses bras et m'emmène hors de la pièce. Arrivés dans le hall, je le demande de me lâcher.

-Non, me répond-t-il. Sauf si j'ai mon bisous...

Je ronchonne un peu et l'embrasse de même. Qu'est-ce qu'il est pénible...

-Je vais aller voir Fréderico, l'informais-je.

Il me retint par la taille.

-S'il te fais quoi que ce soit, prince ou pas prince, je le trucide ce petit morveux, menace-t-il.

Je lui fais un grand sourire.

-T'es mignon quand t'es jaloux tu sais.

Il détourne le regard gêné.

J'en profite pour m'échapper vers le Stadium Bellum. J'y retrouve Fréderico, qui s'entraîne à balancer son poing dans les airs.

Sa technique est mauvaise, il va finir par se déboiter le bras.

Je siffle avec mes doigts et il me regarde un peu furax que j'interromps son "entrainement" si on peut encore appelé ça un entrainement.

-T'as pas mal au bras ? Je lui demande.

Il secoue négativement la tête.

Je m'approche de lui et lui prend le bras pour lui montrer comment frapper.

-Merci...Marie, me remercie-t-il, un peu troublé.

Je lui souris. Décidément aujourd'hui j'ai une furieuse tendance à sourire...

Il passe le reste de la matinée à s'entrainer sous mes yeux attentifs. Quand sonne la cloche du déjeuner, il me retint et m'emmène sans me demander mon avis dehors. Deux armoires à glace brun, nous attendent.

Je commence à me demander si je suis pas tomber dans un autre piège...

Sourire aux lèvres, il m'emmène dans une rue commerçante et longe un supermarché avant de me faire déboulé devant un cinéma.

-Euh...Fut la seule chose compréhensible qui sortit de ma bouche.

Il me regarda des étoiles dans les yeux et paya nos place avant de nous prendre dans le distributeur, des friandises et de nous coller dans deux sièges au milieu d'une salle de projection.

-C'est quoi ce plan ? Demandais-je, un peu à la ramasse.

Il ouvrit un mars et se l'empiffra avant de me répondre :

-J'adore le cinéma alors...On va regarder un film.

Il aurait pas pu dire qu'il veut me remercier au lieu de faire son petit prince...

La projection commença et à mon grand désarois, ce fut un film à l'eau de rose...

Cliché complet et raté !

Je manquais de m'endormir avant la fin du film mais tenu bon. Je crois que le meilleur moment du film, c'est celui où le type lui a dit "je t'aime" et que les prénoms des acteurs ont défilés sur l'écran.

-Alors ? Me demanda-t-il.

Creuse toi la cervelle Marie !

-C'était...Pas mal. J'ai bien aimé la scène du baiser.

J'avais pas souvenir d'avoir vu un quelconque baiser mais en tout cas ça sembla lui faire l'affaire et il me raccompagna, en me tenant la main, les deux armoires à glace derrière nous, chez Tami.

Dans le hall, avant de retourner dans le Stadium Bellum, il me lança rouge écrevisse :

-J'ai bien aimé être avec toi. On pourrait recommencer ?

Une sueur froide me coula le long du dos.

-D'accord mais c'est moi qui choisit le film !

D'un air comblé, il retourna sous terre, dans le Stadium Bellum.

Des phalanges craquèrent derrière moi...

-Tami ! M'exclamais-je, surprise.

Il regarda d'un air noir la porte qui menait vers sa prochaine victime : Fréderico.

-Tu peux pas savoir toutes les tortures qui me passent par la tête...Grogna-t-il, d'un air ténébreux.

Bah à vrai dire...Si.

-Il a rien fait de mal, on est juste aller voir un film, le défendis-je.

Il me regarda, profondément jaloux.

-Je ne laisserais personne t'enlever à moi.

Je lui sautais au cou, lui souriant au nez.

-Je t'aimeeeee, chantonnais-je.

Il explosa de rire et m'emmena dans ma chambre, sans doute avec des arrières-pensées en tête.

Marcus le stoppa dans sa course, m'enlevant du dos de Tami, nous conduisant tous les deux dehors, dans un resto chic où nous attendaient déjà Jacquie, Joseph et Didi.

-Repas de famille ! Clama gaillement Jacquie.

-Ca veut dire que je fais partit de la famille ! S'enthousiasma Tami.

-Parle pas trop vite jeune homme ! Lui répliqua en même temps Marcus et Joseph.

Je sens que je vais bien m'amuser...

Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant