Associée

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Je sens que je vais bien m'amuser...

****

-Met ton poing droit ! Ordonnais-je, pour la énième fois à Fréderico.

Bon sang ce gosse va me tuer un de ses quatre...

-A ton avis qu'est-ce que je fais !? Me répliqua-t-il, d'un ton sec.

-N'importe quoi, lui répondis-je.

Je suis franchement surprise de ne pas avoir été morte sous son regard noir.

Ca va faire cinq jours, cinq jour que je tente d'inculquer les bon mouvements à effectuer...Vous imaginez la torture mentale ?

-J'en ai marre ! Hurla-t-il. T'es une esclavagiste, sous-race !

Il m'a traité de quoi là ?!

-La "sous-race" elle t'emmerde roi de mes deux !

Je quitte le Stadium Bellum, d'un pas rageur. Non mais pour qui il se prend celui-là ?!

-Attend Marie ! Me hèle-t-il.

-Va crever connard ! Je lui lance, furax.

Je monte en courant les marches qui mène au palier du premier étage.

-Marie ! Me hèle-t-il, une nouvelle fois.

Je me fais brusquement tiré le bras sur le côté par devinez qui ? Cody.

-Qu'est-ce que tu fous ? Lui demandais-je, pendant qu'il m'emmenait vers une porte noir avec un gros "Keep out" peint en rouge dessus.

Il ne me répond pas et m'emmène dans la pièce qui se trouve derrière la porte noir. A l'intérieur, c'est tout poussièreux et la seule lumière qui éclaire un peu, c'est celle d'une lampe à pétrole ancienne.

-Cody ! Exigeais-je, pour avoir une réponse.

Il se retourna pour prendre une feuille sur une table poussièreuse et me là fourrer dans les mains.

-Lis, m'ordonna-t-il.

Je lis donc, sachant qu'il ne me dirais rien avant que je n'ai lu.

Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous anoncer que nous acceptons de publier votre roman et que bien entendu, votre associée pourra avoir tout comme vous les bénéfices de ce manuscrit que nous considérons déjà comme un frant succès.

Au plaisir de vous voir au siège des éditions Filinbert le mardi 7 mars.

Bien cordialement. L'équipe d'édition Filinbert.

-C'est qui "l'associée" ? Demandais-je, craignant de connaitre déjà la réponse.

-Toi, me répondit-il simplement.

Bug. Bug. Bug.

-Euh...Cody, je n'ai jamais écrit ton bouquin avec toi, lui fis-je remarquer.

Il souria cet abrutit.

-Ca n'a pas d'importance parce que de toute façon, c'est ta vie que je raconte donc c'est logique que des bénéfices de reviennent aussi. Non ?

-Euh...Cody, t'a pensé à changer les noms des personnages ? Demandais-je, soudainement rattrapée par la réalité.

-Non. Pourquoi, c'est grave ?

Comment lui expliquer sans le contrarié...?

-Je suis censée être morte Cody, si tu cites mon nom, des gens que j'ai connu vont se douter que c'est moi et ça va apporter plein de problèmes.

Il me regarda franchement ennuyé.

-Mais du coup comment je t'appelles alors ?

Je réfléchis longment et me décida pour :

-Anna et Tami, tu l'appeleras Simon.

Il hocha la tête tout content.

-Tu viendras avec moi le 7 mars ? Demanda-t-il en me forçant un peu.

-Je ne sais pas.

-Il te faut un nom de plume ! S'exclama-t-il en y pensant.

Je fis le tour de la pièce, récupérant une couche impressionante de poussière avec mon doigt.

-Dust, murmura-t-il. Poussière en anglais ça donne Dust.

-Va pour Dust, approuvais-je.

Il me fit ensuite sortir de la pièce, heureux et m'emmena illico dans la cafèt', sous les regards curieux des autres.

J'y retrouvais Joseph et Jacquie en train de boire comme deux personnes distinguées, un café à la française.

Je m'y assis avec eux et leur piqua un journal.

Ce n'est seulement que là que je tiquais sur le nom des éditions.

-Filinbert ! Mais c'est le Grenier ça ! M'exclamais-je.

Jacquie et Joseph me regardèrent un peu perdus et je leur demandais :

-Le Grenier, il a d'autres activités que de servir de fournisseur aux goules ?

Joseph sembla clairement surpris que je lui pose la question.

-Bah évidément ! Ils sont dans le commerce depuis des générations. Ils doivent avoir...Deux ou trois musées célèbres à l'étranger, plusieurs restaurant humains, des grandes surfaces, des boutiques de vêtements, des cinémas et je crois qu'ils ont aussi un grand empire d'édition.

Rien que ça...?

-Rassurez moi, nous, on a pas autant ? Demandais-je légèrement inquiète.

Jacquie me sourit tendrement.

-Non ma chérie, nous, on a juste quelques hôtels de luxe mais nous avons principalement fait fortune dans le journalisme.

-Tu sais qu'a cause de moi, le nombre de gagnants au courses hyppiques à augmenter, m'informa Joseph fier de lui.

-Oui, ria Jacquie. Vu qu'il lit sans cesse des journaux, en fonction des jours, il arrive à prévoir le gagnant.

Impressionant...

-Les travaux sont finis ? Demandais-je.

Ils semblèrent s'étouffer. Sujet qui fâche apparemment...

-O-Oui, bafouilla Joseph. Même si, maintenant, notre ravissant cocon ressemble à un pavillon des grandes avenues...

Ils semblèrent gênés bien que je comprenais pas pourquoi...

-C'est quoi le problème ? Cracher le morceau, je vais le savoir de toute façon, avertis-je.

-On t'a pris un appartement dans le centre-ville, chuchota Jacquie. On s'est dit que tu voudrais ton indépendance alors on te l'a déjà acheté...

-En fait, vous avez peur que je vous laisse comme les deux vieux que vous êtes, affirmais-je.

-Oui, ma chérie, sanglota Jacquie.

-Vous vous faîtes des films pour rien, j'ai que seize ans, j'ai pas encore l'intention de quitter la sécurité et le confort familial pour un appart froid et lugubre sans animation, les rassurais-je.

Ils me sautèrent au cou, manquant de m'étouffer.

-Je...Peux plus respirer, haletais-je.

Ils me lâchèrent à contre coeur et rassurés, ils retournèrent à leurs journaux.

Je décida de lire alors le mien...

Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant