Sale traître !

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-Vous auriez pu vous délivrez tout seul maitre, râla une voix qui me donna envie de pleurer.
Henry...
-Tu sais bien que tu es plus fort que moi dans les entrées remarquées, renchérit ce connard de Matthis.
Je les vis vaguement marcher dans ma direction mais je perdais tellement de sang que, honnêtement, je m'en fichais pas mal.
-Ca n'était pas une raison pour grillée ma couverture dès que vous vous ennuyé.
Alors IL FAISAIT DOUBLE JEU !!!!!
-De toute manière, j'ai eu les renseignements que je voulais. Assure-toi de tuer le démon à queue de scorpion.
Je vis Henry relever aisément la tête maculée de sang de Tami, ce dernier incapable de bouger, déjà clairement affaibli par son précèdent combat ne broncha même pas.
Si je ne fais rien il va le TUER !!!!
Il leva un bras, autour duquel un cercle rouge aux formes complexes se forma.
Bouge ! Bouge ! BOUGE !
-Qu'est-ce qu'il se passe ?! S'inquiéta soudain ce connard de Matthis.
Je me relevais, le regard vide, ma vue brouillée par des larmes.
-Eden, murmurais-je.
Ce connard de Matthis fut pris d'un violent spasme et vomit en abondance du sang noir.
-C'est quoi ce sort ?! Il fait trop de dégâts pour pouvoir être connu ! Comment ça se fait qu'elle le connaisse et le maitrise ?! S'affola Henry, le bras toujours levé.
-Lâche, ordonnais-je.
Henry lâcha Tami qui retomba mollement sur le sol, le sort qui empêchait les autres de bouger s'arrêta également.
-Souffre, ordonnais-je.
Il se tordit de douleur, se roulant parterre tellement il souffrait.
-Arrête Marie...Gémit Henry.
Je n'accorde aucune faveur aux traitres.
Je continuais, prenant un malin plaisir à le voir souffrir.
-Wendy, chantonna une voix mielleuse.
Le revoilà celui-là !
-Eh oh l’enfoiré ! J’ai pas fini de t’éclater la gueule ! S’exclama Tami, une grande partie de ses blessures cicatrisées.
S’ensuivit un combat féroce entre ce connard de Matthis et Tami pendant que je torturais avec une joie non dissimulée Henry.
Je ne quittais Henry des yeux que pour voir si les autres allaient bien, malheureusement, ce ne fut le cas que pour certains.
Marcus et Joseph allait bien, leur nature de goule sortie juste à temps pour leur évités des dommages corporels, en revanche Didi…
L’explosion qu’avait provoquée Henry avait dû détruire la porte, puisque quelques-uns de ses bouts étaient profondément enfoncés dans le corps de Didi. Elle souffrait le martyr à en mourir et plus sa nature de vampire tentait de là sauver, plus les bouts ne semblaient lui faire mal. Elle était en mauvaise posture.
-Coma, exigeais-je et Henry tomba dans un profond coma loin de tout ça.
Je courus sans me préoccupé de quoi que ce soit vers Didi ou Marcus et Joseph tentait à tout prix d’enlever les bouts de son corps et par là même occasion, la sauver.
Marcus me regarda désespéré et cessa toute action, les larmes aux yeux.
-Ca va aller, ça va aller, le rassurais-je à voix haute.
Joseph cessa lui aussi toute action et pris son fils dans ses bras, tentant de le calmer.
Je me penchais sur le corps de Didi. Un bout dans la trachée, un autre dans l’estomac, deux dans la jambe droite et un gros coincé en travers du corps au niveau du sein droit et de l’épaule droite.
Elle est mal barrée…
Si je concentre la douleur sur une autre partie de son corps, je pourrais retirer le plus gros morceau et pour le reste on verra après.
Inspiration. Expiration. Inspiration.
Je plantais mes ongles dans sa joue, lui arrachant un cri de douleur, sa nature de vampire refit direct surface.
D’un coup violent, j’arrachais le plus gros morceau de son corps.
J’espère qu’elle est pas morte…
-PUTAIN DE SA MERE LA PUTE DE SA GRAND-MERE DE BORDEL DE MERDE ! Jura-t-elle en longueur.
Ah bah non, elle est pas morte.
Immédiatement avec une énergie nouvelle, son corps cicatrisa cette plaie mais fut encore une fois repoussée lorsqu’il s’agit des autres.
Expiration. Inspiration. Expiration.
Je lui brisis les phalanges, opérant de la même manière qu’avec le plus gros morceau. Je lui retirais le morceau au niveau de la trachée et celui dans l’estomac.
A nouveau elle jura tout en longueur avant que je ne retire ceux coincés dans sa jambe.
Je crois qu’elle n’a jamais dit autant « de sa mère la pute » ou de « bande d’enculés de mes deux ». C’est un jour à marquer d’une croix blanche.
Marcus la berça longtemps dans ses bras quand j’eu finis, lui murmurant des « je t’aime » à l’oreille, ses larmes continuant de couler le long de ses joues rejoignant celles de Didi.
Je me tournais vers Tami.
-Oh mon Dieu ! M’exclamais-je, les larmes aux yeux.
Tami était couché à terre, une grande partie de ses organes éparpillés autour de lui, Matthis s’acharnant sur la dépouille presque sans vie de mon petit-ami.
Je me jetais sur lui, poussant un véritable cri bestial, le frappant autant que je le pouvais.
Je l’acculai contre un mur pas encore explosé et le propulsais dehors, avec une puissance hallucinante. Il atterrit contre un arbre.
-Je ne t’oublierais pas ma douce, chuchota-t-il et s’enfuya emportant avec lui le corps comateux d’Henry.
Je poussais un dernier cri de rage et tombais à genoux parterre.
Tami est mort…
Mon petit-ami est mort…
La personne que j’aime le plus au monde est…Morte ?
Des larmes me coulèrent sur les joues, elles tombèrent une à une sur mes mains les colorant en bordeaux.
-Du sang…Gémis-je en fixant mes mains.
Un souvenir douloureux me revint en mémoire.
« -Du sang…Chuchota-t-il en attrapant la goute du bout des doigts
Il haussa un sourcil et humecta la goute. Moi et mes "nouveaux parents" on le regardait du genre "c'est-que-du-sang-on-va-pas-en-faire-tout-un-plat" mais lui, il écarquilla les yeux de plaisirs avant de me regarder tout sourire aux lèvres.
-Vous êtes très sensibles vous, les goules. Votre sang a un gout de bisounours ! Me déclara-t-il, en cranant un peu. »
Je rigolai toute seule, mais ça finit par se transformer en une plainte désespérée.
Des bras chauds et protecteurs m’enveloppèrent.
-Mon petit soleil…
Je relevais la tête.
-T’es en vie ! M’exclamais-je en fixant avec adoration le visage de mon alter-ego.
Un sourire un peu faible était étalé sur ses lèvres maculées de sang, tandis qu’un beau cocard se discernait sans difficulté à côté de son œil.
-On se débarrasse pas aussi facilement de moi ! Et puis…Je devais encore faire ça…
Il m’embrassa tendrement, mes larmes coulant sans retenue sur mes joues.
-Si tu savais comme je suis heureuse, chuchotais-je en souriant pendant qu’il reprenait son souffle.
Pour toute réponse, il me sourit jusqu’aux oreilles, me plaquant contre son torse d’athlète.
-Je me demande comment je vais expliquer ça à l’assurance, se demanda Joseph, accompagné d’une Jacquie quelque peu décoiffée mais en bonne santé dans l’ensemble.
-C’est vrai que dire qu’un mage hyper puissant à débarquer en explosant la porte, que son pote que vous torturiez au rez-de-chaussée à faillit tuer le petit-ami de ta fille et une amie de ton fils, ça feras pas très convaincant, ironisa Jacquie.
Je pouffais de rire ce qui entraina un rire collectif de la part de tout le monde à l'extérieur.
L'image d'une Didi gravement blessée me revint à l'esprit et j'entrais dans le batiment. Je là trouvais, profondément endormie dans les bras trempés de Marcus dont les larmes de joie ne cessait de couler.
Je le pris par les épaules posant ma tete au creu de son cou. Il me carressa les cheveux maladroitement, son sourire un peu triste me réconfortant un peu.
-Merci, déclara-t-il en fixant avec adoration le visage de Didi.
-Je ne suis pas un monstre, plaisantais-je.
Ca le fit rire et je vis ses yeux se fermer appréciant ce moment de bonheur. Ce que c'est beau de voir son frère heureux...
Je regardais Tami, dont le regard tendre ne cessait de me contempler. Il rougit immédiatement et regarda "mine de rien" autour de lui.
-Je veux pas dire mais vous aller plus pouvoir habiter ici pendant un bon moment, fit-il remarquer.
Marcus jeta un oeil à Joseph en train de regler cette histoire avec les assurances et je le plaignais sincèrement.
-Tu propose quoi ? Demandais-je à Tami, sachant immédiatement que ses idées iraient vaguabonder à un niveau élevé de perversissme.
Je le vis hésiter d'une manière tellement pas crédible que je devinais déjà ce qu'il allait nous sortir avant qu'il n'ouvrit la bouche.

Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant