Game Over

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-Attends je viens avec toi, me déclara-t-il en se levant avec beaucoup de mal.

-Tu ne vas pas tenir, lui répliquais-je.

Il me souria, avec une arrière-pensée en tête.

-Tu n'as qu'a me soutenir alors !

Je le soutins, ce qui sembla lui faire plaisir et nous dirigea vers les autres.

Dès qu'il nous vit arrivés, Fréderico jeta un regard noir à Tami qui lui rendit au centuple. Didi, Cody, Marcus et Valentin furent en revanche heureux de nous revoir.

Me doutant que j'allais reçevoir des sermons, je les avertis avant qu'ils ne tentent de le faire :

-Tami m'a déjà engueuler donc vous fatiguez pas pour ri-

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase qu'un truc énorme me percuta et je m'affala sur Valentin.

-Aieeeeeee ! Piaillais-je.

Valentin m'aida à me relever et je pus aperçevoir le "truc énorme".

-Ma crapounette ! Me cria aux oreilles Jacquie.

Je reçus une baffe assez violente de la part de Joseph.

-La prochaine fois que tu cherche un alibi, tu le feras de journée comme ça, je saurais plus apte à t'arrêter, me réprimenda-t-il.

-Ok, lui répondis-je en avalant ma salive.

Jacquie me vérifia sous toutes les coutures, une fois rassurée, elle engueula Joseph pour sa baffe sous prétexte que :"elle est encore fragile ! Tu aurais pu là tuer !".

A ce que je saches, une baffe n'a jamais tuer personne mais bon...

Joseph lui répliqua que :"moi aussi je suis l'un de ses parents ! C'est mon devoir de lui inculquer les bonnes choses !".

Je regardais un peu désespérée Marcus qui m'indiqua de la tête qu'il ne fallait mieux pas intervenir.

Je choisis de les laisser à leurs engueulades et de laisser Tami - qui n'était pas du tout d'accord - à Valentin.

Je me dirigeais vers Henry.

-Ne vous fatiguez pas, je ne vous dirais rien, m'avertit-il en me dévisageant méchament.

-Parce que tu ne sais pas, lui rétorquais-je. Leurs plans sont gardés secrets et même moi, je ne sais pas ce qu'il en ait.

C'était en partie faux puisque j'avais entendu parler d'un Dimitri.

-De toute manière, votre petit Q.G ne vaut rien sans le démon à queue de scorpion, s'il est mort, vous l'êtes aussi.

Ca me démange de lui en coller une...

-Chacun de ceux ici sont forts, tu m'entends. Il n'y a pas de gens comme toi ici, il n'y a pas de faibles.

Il sembla prendre la mouche un bout de temps tandis que je l'inspectais. Ils s'en sont bien occupés, il a beaucoup de bandages mais pas de blessures graves. Il devrait sans sortir sans trop de problèmes...

-Pour eux tu n'es qu'un pion, la preuve : pendant que tu te battais, ils disaient que tu allais mourir sans que ça leur fasse quoi que ce soit, l'informais-je.

Il me regarda avec rage.

-Je l'avoue, tu ne m'es pas franchement utile. Il me faut juste ça, déclarais-je en arrachant à son cou un pendentif en forme de plume.

Il ne sembla pas d'accord du tout mais vu qu'il était attaché et privé de ses pouvoirs, il ne pouvait rien faire.

Je lançais en l'air le pendentif et activa la puissante magie qui résidait en lui.

Des éclairs firent sautés les plombs de la maison mais pas plus.

-Dissolution, demandais-je.

Le pendentif réagit à ma voix, au grand mécontentement d'Henry.

Je pensa de toutes mes forces à Wendy et je sentis comme si mon âme s'arrachait à mon corps.

Tout le monde m'observait sans rien dire, conscients que je savais ce que je faisais.

-Sale petite...! Commença-t-elle à m'injurier.

Je ne répondis pas et attendis que la dissolution se finisse.

Elle prit un temps fou, il avait sûrement dut fouiller au moindres recoins de mon âme pour enlever la sienne.

-Mes pouvoirs ! S'affola-t-elle en réalisant que seule son âme était éjectée de mon corps.

-Désolé je les gardent, lui répliquais-je.

La dissolution finit enfin et elle se retrouva nue comme un vers, en face de moi, honteuse qu'on est pu là tirer aussi facilement de sa cachette.

-Sceau, demandais-je au pendentif sur le point de se casser.

Il répondit néanmoins à ma requête et enferma non sans ses cris désespérés, Wendy à l'intérieur.

Je serrais le pendentif dans mon poing, fière de cet objet.

Je regardais Henry.

-Ton maître va avoir du soucis à se faire, lui déclarais-je.

Il serra les dents tandis que des larmes de rage coulaient le long de ses joues.

-Ton pendentif était assez mal caché vu la quantité de puissance qu'il détenait, tu es un imbécile finit, lui expliquais-je.

Seul un aveugle pourrait ne pas l'avoir remarqué !

Je téléportais le pendentif dans les mains de celui que j'avais expréssement demandé à mon pouvoir : Matthis.

Sans les pouvoirs de sa femme, il ne peut pas mener cette guerre et mon corps doit être le seul hôte capable de l'accueillir. Je suis gagnante sur tous les fronts.

J'ai gagné cette manche et haut la main qui plus est !

Des cris de victoire retentit dans le hall. Les autres venaient de comprendre ce que j'avais fait...

-Game Over Matthis.

Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant