Je t'aime

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Tami ne me vit pas tout de suite, une serviette sur les épaules et une compresse froide maintenue sur son front avec sa main droite, il avait du mal à garder son équilibre pour rester assis sur les marches.

Je m'assis silencieusement à ses côtés, prenant sa compresse à sa place et lui maintenant sur le front.

-Tu vas bien ? Me demanda-t-il, un peu dans la lune.

-Oui, ne t'inquiète pas, lui répondis-je en lui caressant la main de ma main valide.

Il souria tristement.

-Ne me refais plus jamais un coup comme ça, m'avertit-il.

Je baissa le regard, je suis fautive après tout.

-J'ai cru mourir quand j'ai vu ton mot et encore plus après les rapides explications de ton ami, m'informa-t-il.

Mon coeur reçut un bon gros poignard avec l'indication "culpabilité" dessus.

Il me prit dans ses bras et me serra contre lui, je fis tomber la compresse parterre.

-Tu t'imagines ce que j'ai ressentis quand j'ai compris que tu étais dans l'antre du loup ?! Si les autres ne m'avaient pas accompagnés, j'y serais aller seul. Je tiens à toi Marie ! Quand vas-tu comprendre que je ne veux pas vivre si tu n'es plus de ce monde ?!

Le poignard s'enfonça encore plus profondément.

-Je suis désolée, fut tout ce que je trouvais à dire.

Il me serra encore plus contre lui.

-La prochaine fois que tu as ce genre de problème, parle m'en, je ne te jugerais pas et en plus...Tu ne souffrira pas.

Des larmes roulèrent le long de mes joues.

-Pardon ! Pardon ! Je suis désolée ! Je ne voulais pas vous inquiétés ! Je vous le jure ! Je ne voulais pas...Sanglotais-je.

Il me frotta le dos en serrant encore plus fort contre lui.

-C'est moi qui devrait pleurer ! Me reprocha-t-il. J'ai faillis te perdre !

Je pleurais toujours autant mais j'arrêtais immédiatement en me rendant compte que c'était des larmes de sang.

-Licorne...Murmurais-je.

Tami s'écarta, surpris. Il compris en attrapant une dernière goute de sang.

-Votre sang a un goût de licorne...Me remémora-t-il.

Je souris malgré moi.

-Je sais, psychopate va ! Plaisantais-je.

Il ria bien malgré lui et replaça la compresse contre son front en remettant ma main qui là maintenait. Il posa sa tête contre mon épaule, au creu de mon cou et soupira longment en profitant de chaque seconde passée.

-Je t'aime, murmurais-je.

Il souria et fit semblant de ne pas avoir compris.

-Tu peux répeter ? Je n'ai pas bien entendu.

-Je ne flaterais pas ton égo, lui répliquais-je gentiment. En plus tu sais très bien ce que j'ai dit.

Il m'embrassa longment le cou, laissant un suçon.

-Ton étoile a disparue mon petit soleil, remarqua-t-il.

Ah oui tiens !

-C'est bon signe, me rassura-t-il, ça veut dire que tu t'accepte comme tu es.

Il m'embrassa la machoire, montant petit à petit jusqu'à mes lèvres.

-Tu es gourmand, le réprimandais-je.

-Effectivement, approuva-t-il. S'ils n'étaient pas tous là, tu peux être sûre que je te ferais bien plus...

-Pervers ! Lui lançais-je.

Il ria.

-Amoureux plutôt, rectifia-t-il.

Je levais les yeux au ciel ce qui le fit rire et me leva pour aller voir les autres.

-Attends je viens avec toi, me déclara-t-il en se levant avec beaucoup de mal.

-Tu ne vas pas tenir, lui répliquais-je.

Il me souria, avec une arrière-pensée en tête.

-Tu n'as qu'a me soutenir alors !

Je le soutins, ce qui sembla lui faire plaisir et nous dirigea vers les autres

Tami [VERSION INITIALE TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant