Ma mère s'est eclipsée, prétentant avoir des coups de fils à passer. Elle m'a dit qu'elle repasserait demain, pour mon plus grand malheur. Je me retrouve seul avec cette fille. Je vais dans ma chambre, je la laisse à son ménage. J'ai même pas envie de l'aider, elle serait payer à rien faire sinon. Je préfére dormir, je vais me jetter sur mon lit moelleux. J'arrive pas à dormir, remettre les pieds à la fac m'a vraiment bien saouler. Ça m'a aussi rappeler certains êvénements que j'aimerais oublier. Lorsque j'ouvre les yeux, je regarde l'heure sur mon réveil. Il est dix-neuf heures passé, la femme de ménage doit être sans doute parti. Mon ventre cri famine, je me lève et vais dans la cuisine. Elle est toujours là, j'étais pourtant sûr qu'elle ne l'était plus, je ne l'entendais pas.
- Qu'est-ce que tu fais encore là ?
- Votre mère m'a aussi demandé de veiller à ce que vous mangiez. Elle m'explique d'une toute petite voix.
- D'accord. Comment tu t'appelles déjà ?
- Louise, Monsieur.
- On doit avoir le même âge à quelque chose près donc appelle-moi Bryan. Pas Monsieur, d'accord ?
- Oui. Des lasagnes, ça vous tente ?
- C'est toi qui cuisine ? Elle hoche la tête. Alors, c'est d'accord.Je garde le visage fermé, sans expression. J'ai plus envie de faire le moindre effort avec les femmes, elles sont toutes pareil, elles ne le méritent pas. Je m'assois sur le tabouret et pose mon coude sur la table haute. Je la regarde faire, je la détaille sans la moidre discrètion. Elle a un jolie petit cul qu'elle ne met pas assez en valeur, pareillement pour sa poitrine. Elle se cache sous des habits trop grand pour elle. Ses cheveux bruns noirs semblent assez loin malgré qu'elle les cache dans un chignon fouilli. Les traits de son visage sont élégant, elle a un beau visage avec des magnifique yeux bleues et de petites lèvres charmante. Ses mains sont fines et délicates. Dommage qu'elles servent seulement pour les tâches ménagers.
- Vous voulez bien cesser de me dévisager comme ça ? Elle hésite.
- Pourquoi ? Je n'ai pas le droit ?
- C'est assez... Intimidant. Elle murmure en évitant mon regard et je souris.Elle a beau baisser la tête dans son plat de lasagnes, je suis certain qu'elle rougit et que je lui fait de l'effet.
- Justement.
Je fais mon regard de tombeur et le petit sourire qui l'accompagne. Elle se reconcentre sur son plat et finit par le glisser dans le four chaud. Après vingt, trente minutes de cuisson, elle ressort le plat. Son petit plat de lasagne est appétissant. Elle prend une assiette et coupe une part généreuse pour la poser devant mon nez.
- Tu ne manges pas ?
- Ce n'est pas pour moi.
- Arrête de rougir tout le temps, ça m'énerve. Sers-toi une assiette, assis-toi et mange.
- Vous êtes toujours aussi autoritaire? Elle me demande, de dos, en se servant une petite part.
- Oui, pourquoi ?
- Je ne sais pas, comme ça.Elle se met en face de moi et commence à manger. Je la regarde plus que je ne mange. Sa beauté me fait penser à Marine même si elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre. Aussi bien dans le physique que dans l'attitude. Marine était quelqu'un qui s'assurait beaucoup. Elle était sûre d'elle, toujours, même quand elle ne l'était pas vraiment. On était pareil, et c'est ce qui nous a rapproché.
- Vous avez une copine ?
- Non, je suis pas le genre à avoir des copines. Elle hoche la tête en reprenant une bouchée. Pourquoi tu me demandes ça ?
- Juste au cas où. Pour pas que j'ai de mauvaises surprises en arrivant le matin.
- Oh, je vois. Mais ça ne veut rien dire ça, tu sais. Je peux très bien coucher avec des filles sans pour autant être en couple avec, tu me suis ?
- Tout à fait. Je vois à peu près le genre d'hommes que vous êtes.
- Je ne fais pas dans le romantisme. Les fleurs et le chocolat, c'est pas mon truc.Je ne sais pas pourquoi mais j'ai ressenti le besoin de me justifier, pourtant il n'y en avait pas l'utilité. Mais cette fille a quelque chose dans le regard, quelque chose dans les yeux qui me poussait à le faire. Elle baisse la tête, en rougisant encore. Sans doute parce que je la dévisagé. J'ai jamais autant dévisager quelqu'un.
- Bon, maintenant, je vais y aller.
Elle descend de son tabouret, prend son assiette et la met dans le lave vaisselle. Je fais la même chose. Elle s'empare du pat, le filme rapidement et le pose délicatement dans le réfrigérateur. Elle sort de la cuisine et va chercher son manteau sur le porte-manteau dans la petite entrée étroite.
- Tu seras là quand la prochaine fois ?
- Mercredi, et samedi.
- Donc tous les lundis, mercredi et samedi ?
- Oui. Elle hoche la tête.
- Et bien, à mercredi Louise.Elle me sourit timidement et sort de l'appartement. Je la regarde descendre, je crois qu'elle est comme moi, elle préfère les escaliers à l'ascenseur. Elle est pas si terrible que je le pensais en fin de compte.
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L'âme d'un Badboy
RomanceAprès avoir perdu la seule personne qu'il pensait aimer, Bryan Adams est devenu quelqu'un de solitaire, arrogant, prétentieux et détestable. Louise, jeune fille ambitieuse, se liera d'amour pour lui et tentera de déjouer les démons intérieur du beau...