Au cours de la soirée, maman se décontracte et montre son attachement pour John. Je les observe, surtout lui. Il me semble être tout le contraire de maman. Le même genre de connard que mon porteur de gêne. Peut-être que ma mauvaise impression est mauvaise et que je me trompe. Pour le bien de ma mère, je l'espère mais il est vrai que c'est rare que je me trompe à ce sujet-là, j'ai comme un sixième sens pour discerner les connards des bons mecs. Louise pose sa main sur ma cuisse, qui n'arrête pas de bouger dans tous les sens. Heureusement, nous sommes au dessert et allons bientôt rentrer chez nous. Maman et Louise s'apprécient réellement et on de réellement points communs. Cela me rassure et me fait du bien de voir que la femme qui partage ma vie plait à ma mère.
- Ton visage ne m'est pas inconnu, fiston ! Me glisse John alors que les filles sont en pleine discussion et ne nous prêtent pas attention.
- Vraiment ?Le sien non plus, ne m'est pas inconnu. Mais c'est impossible de me souvenir ou j'ai bien pu le voir. Son « Fiston » me glace toujours autant le sang.
- On ne s'est jamais croisé dans un gala, ou une réunion importante ?
- Ce domaine est réservé à mon géniteur, pas à moi.
- Adams. Oui, ce doit être ça. Tu lui ressembles beaucoup.
- J'ose espérer que non... murmurai-je dans ma barbe.Je me tourne pour admirer ma charmant petite-amie. Elle est tellement belle, je ne me lasse jamais de la regarder sourire ou parler. J'aime la contempler. Ça me détend de tout, toutes les ondes négatives qui me rodent autour depuis tant de temps. Elle pivote la tête vers moi lorsque ma mère s'intéresse à John. Elle se penche et me murmure à l'oreille.
- J'aimerai rentrer, je suis vraiment fatiguée...
Son petit sourire qui suit me laisse penser qu'elle n'est pas tant fatiguée que ça et qu'elle veut seulement rentrer pour qu'on se possède comme des bêtes. Je me tourne vers maman, et lui sourit.
- Louise et moi allons rentrer. On se lève tôt demain matin.
- Bien-sûr mon chéri, il n'y a aucun soucis !Maman se lève avec hâte, comme si elle était autant pressée que nous de partir. Je n'ose même pas m'imaginer la raison de cette hâte. Elle embrasse langoureusement Louise tandis que je serre la main à mon nouveau beau-père. Sa poigne est ferme et rude. Je serre la mâchoire tout en le remerciant pour la soirée. J'embrasse ensuite ma mère, je la prends dans mes bras et lui embrasse le front.
- Je t'aime mon chéri. Je t'appelle demain !
J'hoche la tête avec ses paroles. Nous nous quittons puis je prends la main de Louise pour sortir du restaurant et la guidait jusqu'à la voiture. En sortant du restaurant, je ne bouge plus, je fixe la jeune femme qui s'occupe d'amener les voitures au parking. Elle est de dos et attrape les clés que l'homme puissant lui donne. Elle se retourne et son sourire s'efface en me voyant.
- Bryan, me secoue Louise.
Je cligne plusieurs fois des yeux, et tout ce que je vois devant moi c'est une grande blonde ressemblant fortement à Marine. Je déraille complètement, j'ai vraiment besoin de sommeil. Je me tourne vers Louise, essayant de cacher mon mal être.
- Tout va bien, bébé ?
Elle semble réellement inquiète quand elle me pose la question, pourtant son petit surnom me fit sourire.
- Tout va bien, mon cœur.
Elle rougit et je devine tout de suite pourquoi.
- On aurait dit que tu avais vu un fantôme.
Nous retournons jusqu'à notre voiture et rentrons à la maison. Chez nous, dans notre foyer douillé. Un quart d'heure plus tard, nous nous garons devant l'immeuble. Louise s'est endormie il y a à peine cinq minutes. Je la regarde et me penche pour l'embrasser dans le cou. Au bout de quelques baisers doux, je vois ses poils s'hérissaient. Elle sourit et finit par ouvrir les yeux. Je monte jusqu'à ses lèvres et l'encourage à se lever pour qu'on puisse continuer ce petit jeu à l'appartement. On descend de la voiture, elle passe devant moi et juste avant de monter les escaliers, je l'attrape par la taille et la porte en princesse. Elle rit, je n'ai pas de mal à monter jusqu'au palier, mais pour ouvrir la porte c'est une toute autre histoire. Elle descend en riant, puis finit par rougir. A peine ai-je ouvert la porte que je lui saute dessus et commence déjà à l'enlacer en essayant de défaire sa robe. Elle entre dans mon jeu et m'entraine jusqu'à la chambre.
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Hey, voici une petite suite en ce long week-end! Une petite semaine nous attend, bonne semaine, bisous
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L'âme d'un Badboy
DragosteAprès avoir perdu la seule personne qu'il pensait aimer, Bryan Adams est devenu quelqu'un de solitaire, arrogant, prétentieux et détestable. Louise, jeune fille ambitieuse, se liera d'amour pour lui et tentera de déjouer les démons intérieur du beau...