Chapitre 21

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                J'ai été à mes cours d'aujourd'hui même si j'ai plus envoyé de messages à Louise qu'écouter les cours. A midi, on s'est retrouvé pour déjeuner ensemble dans un pub non loin de la fac, puis après mes cours de l'après-midi, j'ai été à la salle. J'avais besoin après ma nuit agitée. Louise ne m'en a pas reparlé, sans doute parce qu'elle a comprit que je n'avais pas envie d'en parler. Elle est très intelligente et je l'admire pour ça. Après deux heures à la salle, je rentre. Il est dix-sept heures passé, je vais prendre une bonne douche. La sonnette retentit dans l'appartement alors que je suis à peine sorti de la salle de bain, je vais ouvrir, c'est ma mère.

- Bonjour, Bryan.
- Bonsoir.

Elle m'embrasse la joue, elle rentre en enlevant sa veste. Je la suis, elle s'assoit dans le canapé, je m'installe près d'elle. Elle me regarde un sourire au creux des lèvres.

- Je t'ai trouvé une nouvelle femme de ménage, elle débutera demain.
- Je ne veux pas de femme de ménage.
- Qui entiendrait cet appartement ?
- Moi. Je sais me servir d'un balais, d'une serpière, d'une casserole, d'une poêle. Je peux me débrouiller seul, je n'ai pas besoin de dépendre de quelqu'un.
- Alors très bien, je lui dis de ne pas venir demain.
- Merci, lui souris-je sincèrement.
- ça s'est arrangé avec Louise ?
- Maman !

Je suis gêné, je n'ai jamais réellement parlé de filles avec elle, même pas de Marine, ni même après sa mort.

- Et bien, quoi ? Je me renseigne sur la vie sentimentale de mon fils.
- Oui, mais...
- Il n'y a pas de mais ! Alors, vous êtes ensemble ?
- Je... J'en sais vraiment rien. On agit tout comme mais, je ne le sais pas bien. Tu sais depuis...

Je me racle la gorge, je n'ai pas envie d'émettrai son prénom à voix haute mais au regard de ma mère et à sa main sur ma joue, je sais qu'elle a comprit à qui et à quoi je fais allusion.

- Je crois que j'ai peur de m'engager à nouveau avec une fille.
- Mon chéri, tu es jeune et tu as toute la vie devant toi... Profite-en ! Tu ne t'es jamais demandé si Marine était vraiment la bonne ? Enfin, je veux dire... Pourquoi ne serait-ce pas Louise ?
- Je l'ignore. Mais ce dont je suis sûr c'est que je n'ai jamais ressenti auparavant ce que je ressens pour Louise, pas même pour Marine. J'ai mis beaucoup de temps avant de comprendre que j'aimais Marine, mais avec Louise ça a été tellement vite que je n'arrive pas à suivre, je ne contrôle plus rien et bon Dieu, ça me terrifie. Mais attention, je ne dis pas que je l'aime, non je...

Elle me sourit, les larmes aux yeux. Je ne sais pas ce qui lui arrive ses derniers jours. Elle n'est plus la mère autoritaire que je connais, elle se comporte différemment, avec compassion, tendresse et... amour. Pourquoi ai-je l'impression que depuis que Louise est entré dans cet appartement ma vie a radicalement changé ? Je me suis remit à faire du sport, je vois du monde, ma mère se comporte enfin comme une mère et je recommence à prendre soin de moi et à ressentir des sentiments. Avant elle, j'étais vide de sentiment, je ne vivais plus, j'attendais que le temps passe, je mourrais à petits feux, je m'éteignais doucement, j'attendais seulement de rejoindre Marine mais aujourd'hui, tout est tellement différent. J'ignore si c'est quelque chose de bien mais Louise a retourné ma vie, elle me fait revivre et j'espère qu'elle parviendra à me faire aimer la vie comme je l'aimais autrefois.

- Tu es tombé amoureux de cette fille, Bryan.

Je fronce les sourcils en la regardant. Elle porte un petit sourire confiant sur son viasage, qu'est-ce qu'elle peut bien savoir de l'amour elle ? Elle n'a eu qu'un homme dans sa vie et c'était ce connard que j'ai comme père, et comment cela à finit ? En divorce.

- Non, j'aime Marine. Je l'aimerai toute ma vie, personne d'autres. C'est ce que je lui ai toujours promit, maman.
- Oui, mais elle est morte, Bryan.

Elle articule bien ses mots en levant légèrement le ton, ça me glace le sang. Je déteste ses mots. Jamais personne ne m'avait dit qu'elle était morte, personne n'avait eu besoin de me le dire parce que je le savais déjà. Je l'ai su à la seconde où je me suis réveillé de mon coma dans mon lit d'hôpital. J'ai les larmes au bord des yeux.

- Tu m'entends ? Elle est morte, et tu ne pourras jamais avancer dans la vie si tu ne fais pas ton deuil.
- Non, secouai-je la tête.
- Laisse une chance à Louise, je te promets qu'elle en vaut la peine.
- Pourquoi me pousses-tu tellement vers elle ? Et puis qu'est-ce que tu fais là ? Ma vie te souciait en rien avant une semaine, tu te fichais que j'aille bien ou mal alors pourquoi bizarrement tu as prit l'excuse de la fac pour t'installer ici ? Hein ? Réponds !

J'ai fini par crier, il y a tellement de choses que je ne comprends pas ses derniers temps que cette chose a besoin d'être élucider.

- Parce que tu es mon fils, et que je t'aime.
- NON ! Je veux la vraie raison, putain.
- Ton p...

La sonnerie de mon téléphone nous coupe, je soupire et le prend pour décrocher. Le numéro affichait n'est pas enregistré dans mes contacts.

- Allô ?

- Bryan ?

J'écarquille les yeux. Cette voix... ça faisait tellement longtemps que je l'avais pas entendu qu'elle me mit la chair de poule.

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Qui est-ce ? Marine ? Je vous laisse sur un gros suspens je penses, je ne sais pas si j'aurai le temps d'écrire aujourd'hui encore ou dans la semaine.. si ce n'est pas le cas, il faudra attendre 15 jours😅

L'âme d'un BadboyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant