L'âme d'un Badboy

Chapitre 31

               Après ma petit déclaration, j'ai réussi à convaincre Louise de passer la soirée avec moi. On a beaucoup parlé, beaucoup rigolé, je l'ai caliné, ça ne lui a pas déplu. Elle était très excitée et je reconnais que moi aussi, on a fait l'amour deux ou trois fois et il n'est que deux heures du matin.

- Mon amour, murmure-t-elle au creux de mon oreille. J'ai faim.

Je pousse un rire. Je grimpe sur elle et lui mordille le ventre, elle crit en riant.

- Non, pas dans ce sens-là. J'ai réellement faim.
- Que veux-tu mangé ?
- Tu as du pain, du beurre, du saucisson et des corniches ?
- Je vais regardé, ris-je amusé.

Je me lève aprés avoir poser un chaste baiser sur ses lèvres. Je sors de la chambre pour aller jusqu'à la cuisine. J'allume la lumière et trouve le pain et le saucisson, malheureusement il n'y a plus de cornichons. Tant pis, elle fera sans. Je coupe le pain, le saucisson en rondelle, je beurre le pain et rajoute le saucisson avant de refermer le tout. Je lui apporte jusqu'au lit. Elle se redresse en me remerciant. Elle le prend puis croque fermement dedans. Au bout de quelques secondes, elle tire une grimace.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Où sont les cornichons ?

J'explose de rire, mais elle, elle ne plaisante pas du tout. Je me raidis.

- C'est si mauvais que ça sans cornichons ?
- Tiens, goûte !

Alors, je croque dedans. Je trouve ça quand même bon moi.

- Alors ? Demande-t-elle.
- Et bien, c'est tout aussi bon.
- Il n'y a pas de saucisson sans cornichons, Adams. N'oublie jamais ça.

Je suis mort de rire. Cette fille m'étonnera toujours. Je croque à nouveau dans le sandwich que je finis par lui piquer.

- Et moi alors qu'est-ce que je vais manger ? Boude-t-elle.
- Tu vas me manger moi.

Elle me tire la langue. Je prends sa tête doucement et la pousse vers le bas. Elle ne semble pas désapprouver, au contraire, elle prend mon membre dans sa bouche.

Le lendemain matin, je suis réveillé par des papouilles dans les cheveux de la part de ma jolie blonde. J'ouvre les yeux doucement, la lumière m'eblouit.

- Il est quel heure ? Marmonnai-je dans ma barbe.
- Dix heures.
- Sérieusement ?
- Oui, je t'attendais pour déjeuner mais je commence à avoir faim.
- Levons-nous alors.

Je me redresse puis l'embrasse comme pour dire bonjour. On se lève, elle enfile mon tee-shirt de la veille qui trainait sur le sol de la chambre. Pour ma part, je prends un caleçon propre dans la commode. On va dans la cuisine, le couteau sale et les miettes de pain sont encore sur le plan de travail. Louise les prend et les range machinalement dans le lave vaisselle. J'allume mon enceinte et met de la musique. Elle prépare le petit déjeuner en dansant doucement au rythme de la musique. Je souris en la regardant. Elle est tellement belle. Ses petites formes, son petit cul... j'en bande déjà rien que de m'imaginer toutes les choses que j'aimerai lui faire.

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Viens plutôt manger.

Je m'exécute et la rejoint sur la table haute pour prendre mon petit-déjeuner. Je recommences à la fixer, elle me fascine tellement. Ses prunelles magnifiques, ses meches de cheveux qui lui tombent sur les yeux, ses lèvres tellement douce...

- Bryan, arrête.
- Quoi ?! Je secoue la tête, perdu dans mes pensées vagabondes.
- Tu continues.
- J'aime te regarder.
- Mais pas quand je mange, c'est déstabilisant.
- Pardon...
- Mais enfin, qu'as-tu Bryan Adams ?

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas sa question piège.

- Tu t'excuses, explique-t-elle. Tu es malade ou quoi ? Tu as de la fièvre ?

Elle touche mon front pour vérifier d'elle-même et je pousse un rire nerveux.

- Tomber amoureux est une maladie ?

Une seconde plus tard, son visage a radicalement changé d'expression. Je ne serai decrire ce regard. J'ouvre la bouche pour parler mais la sonnette de l'appartement retentit et me coupe avant même que je dise quelque chose. Je me lève puis vais ouvrir. Aussitôt ai-je ouvert que je le regrette. Mon regard s'assombrit et mes poings se ferment le long de mon corps.

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Qui est-ce donc ?
Petit chapitre pour vous montrez que je ne suis pas morte, mais simplement déborder. J'ai mes épreuves de bac qui commencent....

Bisous