L'âme d'un Badboy

Chapitre 11

Après cet einième vent de la part de Louise, je suis retourné à la fac et j'ai finalement mangé avec Anastasia. Au moins, elle, elle ne m'envoie pas tout le temps dans les roses, elle est souriante et aime ce fabuleux sport qu'on appelle le sex. On a terminé notre journée de cours tranquillement puis je suis retourné à la salle de sport. J'en avais envie et surtout besoin. J'y suis resté plus de deux heures malgré mes courbatures de la veille. Je suis rentré après ça, et je reconnais que la cuisine de Louise m'a manqué. J'ai du manger un truc qui trainait dans le réfrigérateur, puis je suis allé me coucher. Les devoirs s'accumulent mais je m'en fou après tout, la fac ne sert à rien.

La journée qui suivit s'est déroulé comme un simple vendredi. Ce soir c'est le week-end, et demain Louise revient travaillée. C'est étrange ce manque d'elle que j'ai, j'ai irrésistiblement envie de la voir et ça m'énerve vraiment. En début d'après-midi, je croise Anastasia dans le couloir, je lui embrasse la joue et elle m'offre un grand sourire.

- Tu viens à la maison ce soir ?

J'ai besoin de me changer les idées, et surtout d'arrêter de penser à ma femme de ménage. Elle accepte sans hésiter, je lui dis à plus tard et me dirige vers ma prochaine salle de cours. J'ai cours avec un prof que je déteste, enfin, je les déteste tous mais lui c'est véritablement le pire. A peine le cours a-t-il commencé que je sors mon téléphone de ma poche pour jouer a Candy Crush Saga sous la table devant laquelle je suis assis. Mon téléphone vibre, j'ai un message sur messenger, c'est Louise. Mon poul s'emballe, je souris bêtement en allant l'ouvrir.

« Je tenais à m'excuser pour hier midi, j'ai peut-être été trop... dure. »

« Sûrement. Tu as été pire que ça. Tu as été dans l'excés. »

« Sérieusement ? »

« C'est clair ? »

« Comment pourrais-je donc me faire pardonner ? »

Essaierai-t-elle de me taquiner ? En tout cas, peu importe que ce soit ça, mais je vais rentrer dans son jeu. J'ai envie de rigoler un peu. Voyons si elle est à l'aise quand on lui parle de sex.

« En me faisant plaisir ? »

« Comment ? »

« Viens me sucer, bébé. »

Je me mets à imaginer ce que ça donnerait si elle le faisait réellement. Je l'imagine à genoux devant moi, la tenant par les cheveux, ses deux mains à chaque extrémité de mon membre et sa bouche faisait des vas-et-viens lent avec ce dernier. Mon jeans me serre au niveau de l'entrejambe. J'écarquille les yeux, bordel de merde, je suis en train de bander en plein cours. C'est pas malin, Bryan.

« Désolé, mais les relations sexuelles avec mon patron, ce n'est pas mon truc, voyez-vous ? ;) »

« En attendant c'est pas toi qui bande en plein cours. »

« Tu t'es excité solo, Bryan. »

Je grogne, je suis sûr qu'elle se fou de ma gueule derrière son écran. Je ne vais pas avoir l'air malin en sortant du cours, moi. Je lui réponds d'aller se faire foutre, et quelques minutes plus tard, elle n'a toujours pas répondu. Je crois que je l'ai une nouvelle fois froissée. C'est de sa faute, aussi. Elle est toujours en train de me repousser, j'ai vraiment horreur de ça.

Anastasia a passé la nuit chez moi, encore une fois. Et une nouvelle fois, j'ai dormi sur le canapé. Je suis réveillé à huit heures par une clé qui tourne dans la porte d'entrée. Elle s'ouvre et Louise apparaît. Elle est sexy, comme à peu près tout le temps en fait. Je me frotte les yeux, je suis énervé. Etre réveillé à huit heures un samedi matin par la femme de ménagé, c'est plus que frustrant.

- Bonjour, vous ne dormez pas dans votre lit ?
- Ta gueule.

Je déteste qu'on me réveille, alors quand en plus on me parle dès le matin... C'est pire. Elle marmonne je ne sais quoi sur le fait qu'elle ne travaillerait pas pour moi si elle avait pas tant besoin d'argent. Je grogne et finit par me lever. Je vais dans ma chambre, non pas pour me recoucher, mais pour virer la blonde qui y dort encore.

- Ana, debout.

Elle gémit, je la secoue.

-Allez, lève-toi, faut que tu partes.
- Ouais, deux secondes.

Elle s'étire et finit par s'asseoir dans le lit. Elle me regarde, je suis en caleçon. Elle fronce les sourcils en essayant de regarder par la porte entrouverte de ma chambre.

- C'est quoi ce bruit ?
- La femme de ménage. Je réponds machinalement.
- C'est pour ça que je dois partir ?
- Non, parce que j'aimerais dormir, seul, dans mon lit. Maintenant habille-toi et casse-toi.

Elle se lève, elle est encore toute nue. Je détourne le regard. On va pas se mentir, elle a un corps de malade. Elle a un bon cul et une forte poitrine, elle est vraiment bonne. Elle sourit en voyant que je détourne le regard. Elle s'approche de moi et se cale entre mes jambes. Elle pose ses mains dans ma nuque, ses seins ne sont qu'à quelques centimètres de mon visage.

- Tu aimes ce que tu vois ?

Elle se mord la lèvre en malaxant l'un de ses seins et me regardant droit dans les yeux. Je bande comme un gros porc, putain qu'est-ce qu'elle est baisable. Je pourrais la prendre, tout de suite maintenant, mais le bruit de l'aspirateur me fait reprendre mes esprits. Je pense à Louise qui est juste à côté, et la porte n'est même pas fermée.

- Oui, beaucoup. Mais Louise est à côté et peut déboulée d'une minute à l'autre. J'exhale pour ne pas craquer.
- Je vois.

Elle se recule enfin et ramasse son string sur la moquette. Elle retrouve les autres de ses vêtements et les enfile vivement.

- Tu m'appelles, d'accord ? Elle dit en se penchant pour m'embrasser la joue.

Je hoche rapidement la tête et elle sort de ma chambre en jouant avec une mèche de ses cheveux. Je la regarde en m'adossant sur l'encadrement de la porte. Elle regarde Louise d'un air hautain, qui elle, rougit en faisant de gros yeux. Anastasia sort et Louise attend d'entendre le claquement de la porte pour me parler.

- Finalement, vous aurez trouver quelqu'un pour assouvir vos besoins sexuelles.

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Désolée de poster aussi tard mais j'ai pas eu une minute à moi aujourd'hui