Chapitre 30

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             En fin de journée Louise débarque à l'appartement, je fais mine de ne pas être là et de la faire poiroté, sauf que c'est stupide puisqu'elle a dû voir ma voiture sur le parking. Elle se déchaîne contre la porte et cris. Je crois qu'elle est très énervée. Je porte ma bouteille de bière à mes lèvres puis je prends une einième gorgée. L'entendre hurler me torture mes oreilles, je soupire et finis par aller lui ouvrir. À peine j'ouvre qu'elle me giffle assez fort, je serre la mâchoire. Ses yeux sont pleins de colère.

- Celle-là c'est pour m'avoir fait glander devant la porte.
- Qu'est-ce que tu veux Louise ?
- Qu'est-ce que je veux ? Crit-elle. J'aimerai avoir des explications.
- Va demander à ton Blood chéri.
- Oh, arrête d'être jaloux, ça m'énerve.

Je me retourne et marche jusqu'au salon, elle court pour me passer devant. Elle me pousse malgré sa petite taille.

- Bryan !
- Je ne le suis pas.
- Alors dit-moi pourquoi tu as debarqué chez lui comme ça !
- Louise... s'il te plaît... va-t'en !
- Quoi ?

Sa voix se brise et ses larmes montent. Je n'arrive même pas à la regarder dans les yeux. C'est terrible de devoir faire quelque chose qu'on ne veut pas faire.

- Tu me...
- Je me suis bien amusé avec toi, mais ça ne marchera pas.
- Bryan, non... Je sais que tu mens. Dit-moi la vérité, dit-moi ce que tu as, je t'en prie, parle-moi.

Elle pose ses mains tremblantes sur mes joues, je serre à nouveau la machoire. Je prends ses poignées et m'écarte d'elle, je recule d'un pas. Mon cœur me fait mal, je me sens nauséeux. Elle pleure, elle se retourne et quitte l'appartement en quelques secondes.  Je mecroule par terre.

Une demi-heure après, je sors de la douche et suis revenu à moi, je suis calmé. N'étant moins j'ai du mal à accepter que ce ce soit terminé aussi rapidement avec Louise. Elle me manque déjà. En allant dans la cuisine me chercher quelque chose à grignoter, j'entends des sanglots derrière ma porte d'entrée. J'écarquille les yeux. Ne me dites pas qu'elle est restée là tout ce temps. Je vais ouvrir la porte, elle ne s'y attendait pas et sursaute en se relevant vers moi. Elle essuie ses larmes comme une petite fille puis vient se blottir dans mes bras. Je ne résiste pas et la serre contre moi en lui murmurant des excuses, des milliers d'excuses.

- Ne me laisse pas Bryan...
- Rentre.

Nous entrons dans l'appartement et nous allons nous asseoir sur le canapé du salon. Je prends ses mains dans les miennes, je suis bien décidé à lui dire toute la vérité.

- Dis-moi ce que tu as ces derniers temps, Bryan...
- Avant toi, avant de te rencontrer, j'étais en deuil. J'ai perdu ma petite-amie dans un accident de moto, c'est moi qui conduisait... Je-C'est ma faute, Louise.
- Non, ce n'est pas de ta faute.
- Si, ça l'est Louise, ça l'est. C'est moi qui conduisait, on sortait du cinéma, j'étais énervée, parce que plus tôt, j'avais eu mon père au télématique. J'ai voulut me défouler avec une montée d'adrénaline mais j'y ai perdu la femme que j'aimais.

Elle regarde le sol, j'ai les larmes aux bord des yeux.

- Tu comprends Louise ? Je ne suis pas quelqu'un de bien pour toi.
- Arrête tes salades, Adams.

Elle lève les yeux et fronce les sourcils vers moi. Ce n'est plus la pleurnicheuse que j'ai en face de moi, c'est la femme pleine de reflxion et fort que j'ai rencontré il y a quelques semaines.

- Tu es quelqu'un de bien, je le sais moi. Et ce n'est pas ta faute. Les accidents ça arrive à tout le monde.
- Tu as entendu ce que je t'ai dis ? Ce n'était pas un accident.
- Si, tu as perdu le contrôle de la moto. Ce n'est pas toi. Cependant, je ne vois pas le rapport sur le fait que tu m'as quitté il y a peu.
- Elle... Son nom s'était Marine Blood.
- C'est la soeur de Martin Blood ?
- Oui... Et le jour de l'enterrement de Marine, il m'a bloqué l'accès par ses gardes du corps, il m'a fait la promesse de me détruire et de me voler toutes les personnes auxquelles je tenais. Tu comprends maintenant pourquoi je ne veux pas que tu travailles pour lui ?
- Mais pourquoi tu ne m'as pas tout simplement dit les choses comme telle au lieu de me faire du mal en te quittant ?
- Je voulais te protéger. Mais je me suis rendue compte que c'était en étant près de moi que je te protégerai le mieux. Et puis, je déteste parler de mon passé, je refusais de parler de Marine ou même entendre son prénom, ça me déchirait le cœur mais lorsque tu es entrée dans ma vie, tu es devenue le pansement permanent qui referme cette douleureuse blessure.

Elle se jette à mon cou et m'embrasse à pleine bouche. Je m'enivre d'elle. Je me rends à présent compte que la quitter n'aurait servit à rien. Fuir ne sert à rien, il suffit tout simplement d'en parler.

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Encore un long temps d'absence... je l'ai expliqué dans une partie précédente.. j'espère que vous comprenez

Lot of love,
rxvglem

L'âme d'un BadboyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant