L'âme d'un Badboy

Chapitre 46

Les infirmières ont dit que Louise avait fait un malaise causé par une grande fatigue. Elles m'ont laissé l'installer sur un brancardier. Elles l'ont même perfuser pour lui injecter un médicament qui l'aidera à reprend des forces. Je la tiens par la main, elle ne s'est pas encore réveillée.

- Comment j'ai pu ne pas voir ça... chuchotai-je en baissant les yeux.

Je cale ma tête sur son ventre et écoute sa respiration régulière. J'aimerai qu'elle se réveille et lui dire toute la vérité, la raison de mon absence. Sa main, qui n'était pas retenu par la mienne, se pose dans mes cheveux.

- Ce n'est pas ta faute...

Elle murmure faiblement et je redresse la tête pour la regarder. J'en oublie nos rancœur et lui embrasse le front.

- J'ai eu si peur, avouai-je.
- Tout va bien maintenant.
- Non, Louise, tout ne va pas bien. Que sorte que petit-ami je suis si je ne vois même pas que ma copine ne va pas bien?
- Hé, ça arrive à tout le monde. Je suis désolée pour ce que je t'ai dis tout à l'heure, je n'en pensais pas un seul mot.
- Au fond de toi, tu le pensais...

Ma voix a vrillé, mes larmes ont dévalé le long de mes joues. Habituellement, je déteste laisser ma tristesse se montrer, mais aujourd'hui, devant Louise, ça n'a plus la moindre importance.
Elle se redresse et prend mon visage entre ses mains pour m'obliger à la regarder.

- Bryan, c'est ma faute, ok ? Je ne me suis pas assez ouverte à toi.
- Je ne t'ai pas donné la confiance suffisante pour que tu le fasses.

Elle secoue la tête, les larmes aux yeux.

- Pardonne-moi, dis-je. J'ai été tellement obnubilé par toute cette histoire... J'aurai dû tout te dire plus tôt.
- Me dire quoi ?
- Elly et moi enquêtons depuis plusieurs semaines sur le meurtre d'Anastasia. Et il y a peu, j'ai appris que tout avait à voir avec mon histoire passée avec Marine.
- Qu...
- Je suis terriblement désolé, j'aurai du tout te dire. Je le voulais.
- Pourquoi ne l'as-tu pas fait ?
- Je voulais te protéger. Mon souhait de te protéger était plus fort que celui d'être avec toi, parce que je... Je t'aime, Louise. Je suis tombé éperduement amoureux de toi depuis la première fois où je t'ai vu dans mon salon, derrière ma mère.
- Je... J'ai...
- Dit quelque chose, je t'en prie.

Elle pose ses lèvres sur ma bouche. J'ignore ce que cela veut dire, mais je penses que c'est positif pour nous.

- J'ai pas les mots, elle ricane nerveusement.
- Continue simplement de m'embrasser alors.

Je lui rends un nouveau baiser et je semble y mettre toute mon âme.

- Mais j'ai tellement peur qu'il t'arrive du mal...
- Pourquoi serait-ce le cas ?
- J'ai un mauvais pressentiment. Et je m'en voudrais toute ma vie s'il t'arrive quoi que ce soit.
- J'en doute pas, plaisante-t-elle.

Je fronce les sourcils, je ne comprends pas ce qu'elle veut dire par là.

- Regarde-toi dans quel état tu te mets pour un simple malaise.

Elle essuie les larmes qui se sont échappées de mes yeux et m'embrasse à nouveau. Je regarde sa perfusion, le sachets clair est terminée.

- Je vais appeler une infirmière pour qu'elle te retire ça et pour qu'on puisse rentrer chez nous, d'accord ?

Elle hoche la tête en m'embrassant. C'est comme si ses lèvres ne voulaient plus jamais me quitter désormais. Je finis par me lever et a aller chercher l'infirmière qui a posé la perf à Louise. Je finis par la trouver.

- Excusez-moi, dis-je. Ma petite-amie s'est réveillée.
- Ah, comment se sent-elle ?
- Elle est encore un peu faible mais j'aimerai la ramener chez nous pour qu'elle se repose.
- Excellent. J'arrive dans quelques minutes pour lui retirer sa perfusion.
- D'accord, merci beaucoup.

J'hoche la tête et la laisse terminé de remplir une fiche ou je ne sais quoi d'autres pour rejoindre ma jolie brune. Elle est sur son téléphone, elle le range dès qu'elle me voit arriver.

- Alors, elle arrive ? Me sourit-elle.
- Oui, elle termine un truc, elle devrait arriver.
- On pourra passer voir maman avant de partir ?
- Bien-sûr. Mais tu dois aussi penser à toi et rentrer te reposer alors pas trop longtemps, d'accord chérie ?
- Oui, bébé.

Je dépose un baiser dans son cou, je remonte jusqu'à son oreille que je finis par mordiller. Elle pousse un petit cri et rigole.

- Me voilà, sourit l'infirmière.

Je regarde son prénom sur son badge, elle s'appelle Mélodie. Elle s'occupe de retirer sa perfusion à Louise. Elle décide de prendre sa tension avant de nous laisser partir. Sa tension semble bonne et Louise a meilleure mine.

- Reposez-vous, Mademoiselle. Vous en avez grandement besoin. Et mangez équilibré.
- J'y veillerai personnellement, promis-je.

Louise descend du brancard, elle remercie l'infirmière, moi aussi, puis elle me prend par la main pour m'entraîner dans les couloirs jusqu'à la chambre de sa mère. On entre dans la chambre que la femme a l'accueil du service m'avait indiqué. Sa mère est à peine éveillée et semble vraiment faible.

- Oh, ma chérie, je m'inquiétais.
- T'inquiète pas maman, tout va bien.
- Tant mieux.

Elles s'embrassent et sa mère finit par me remarquer.

- Bryan, bonjour. Comment vas-tu ? Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu.
- Oui, je suis désolé, j'ai été pas mal occupé ses derniers jours.
- Ce n'est pas grave, tant que tu prends soin de ma fille, ça me va.
- Je vous promets que j'en prendrai toujours soin.

Louise vient se frotter contre mes bras. Je lui embrasse le sommets du crâne et elle inhale l'odeur de mon parfum, dans le creux de mon cou. Elle le fait souvent, et ça me fait toujours le même effet.

- Vous devriez sans doute rentrer. Louise tu me paraît vraiment fatiguée, reconnait Mme. Jefferson.
- Tu as raison... Je repasserai demain après-midi.
- Ne t'inquiète pas pour moi, mon ange.

Elles s'embrassent à nouveau mais ça dure un peu plus longtemps. Je ne leurs en veux pas, j'attends patiemment. Madame Jefferson me tend les bras, je suis surpris qu'elle désire aussi m'embrasser. Je m'approche et elle m'attire par les épaules. Elles me glissent quelques mots à l'oreille.

- Promets-moi de prendre soin d'elle, mon heure est bientôt arrivée et à part toi, elle n'aura plus personne. Je sais qu'elle ne l'avouera pas, mais ma fille est folle amoureuse de toi. Ne brise pas vos liens si fort, Bryan..
- Je vous en fait la promesse, Madame Jefferson.
- C'est bien, mon petit.

Elle pose sa main sur ma joue et me sourit faiblement. Je m'autorise à lui embrasser la joue. Je me recule, prends Louise par la main et nous sortons après qu'elle est saluée une dernière fois sa tendre mère.
Comme je l'avais prédis, une fois dans le hall d'entrée, Louise s'empresse de me demander ce que sa mère m'a dit.

- Que t'a-t-elle dit ? Elle parlait si bas que je n'ai rien compris.
- Rien du tout.
- Oh, Bryan, dit-moi s'il te plaît !
- Non !
- Pourquoi pas ? Elle rit.
- Parce que, jolie brune.

Elle me saute sur le dos sans que je ne m'y attende. Elle explose de rire et je l'accompagne dans ses rires frivoles.

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Les choses vont prochainement se corser... j'ai hâte de vous faire découvrir la suite !

Love ya,
rxvglem ❣️