#4 : Aloïs

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Voilà un Reader pour MagalieFiction (désolée pour le retard ^^') Voyez ça comme un bonus. Pour rappel :
(T/P) : ton prénom
(T/N) : ton nom
(C/Y) : la couleur de tes yeux
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"Lady (T/N) ! Où est-elle encore passée ?"

Lydia, ta gouvernante te cherche dans tout le manoir, furieuse. Tu es encore en retard et à deux doigts de rater le bal des Trancy. C'en est trop pour elle. Elle finit par te retrouver dans les écuries, en robe de bal et assise sur une botte de pailles.

"Lady (T/N) ! Avez-vous déjà entendu parler du mot rendez-vous ? s'écrit ta gouvernante. Nous sommes terriblement en retard ! Comment pouvez-vous oser...
_ Il fallait juste que je termine mon dessin, grommelles-tu, concentrée sur ton œuvre. Plus qu'un détail ou deux... Voilà !"

Tu te redresses, contemplant avec fierté ton dessin. Tu as réussi à reproduire à la perfection la robe blanche de ton cheval, ajoutant au passage une corne à son front.

"Une licorne ! siffle Lydia, dédaigneuse. Vous feriez mieux de vous occuper à trouver un bon parti, plutôt que de dessiner de tels âneries ! Dépêchez-vous !"

Elle saisit ta main et te tire jusqu'au fiacre, qui se met en route aussitôt la porte fermée. Tu regardes le paysage, contrariée. Dire que tu y as passé du temps sur ce dessin. Et puis, tu aurais mille fois préféré rester chez toi à rêvasser plutôt que d'assister à ce stupide bal. Tout ça pour te trouver un mari. Non merci, tu as des choses beaucoup plus importante à régler.

La plupart des gens médisent sur toi, te reprochant ta créativité et ton manque total de pudeur. Tu es le genre de fille à hurler pour obtenir un peu d'attention, ou à rêver d'un monde de sucre et de pains d'épices où tu peux chevaucher des licornes. Pas le genre de fille très recommandable selon les dires de Lydia.

Tu finis par arriver devant un grand manoir illuminé.

"Que c'est beau ! murmures-tu, les yeux écarquillés.
_ Entrez donc ! siffle Lydia. Le bal a déjà commencé !"

Tu te dépêches et rate une marche du perron, manquant de t'étaler à l'entrée. Des bras te saisissent de justesse et tu te retrouves face à un majordome brun. Il remonte ses lunettes sur son nez et il te demande :

"Vous vous êtes fait mal ?
_ Non, ne vous inquiétez pas ! t'écris-tu en secouant la tête. Tout va très bien pour moi ! Hum... Vous êtes le majordome des Trancy ?
_ Claude Faustus, pour vous servir Mademoiselle, fait-il en s'inclinant. Vous êtes sûrement Lady (T/P) (T/N).
_ Hum... Oui ! Je suis en retard, je sais !
_ Mon maître vous attends.
_ Vraiment ? t'étonnes-tu, avant de te mettre à paniquer. Oh mon dieu il doit me détester !"

Tu entres comme une furie dans la salle de bal, sous les regards courroucés d'une dizaine de personnes. Tu leur fais un petit signe de la main pour t'excuser, et tu te mis à regarder autour de toi. Où est le comte Trancy ? Il va me tuer...

"Vous vous êtes perdue ?" demande une voix derrière toi.

Tu te retournes pour te retrouver face à un garçon un peu plus âgé que toi. Tu le dévisages sans gêne avant de planter tes yeux (C/Y) dans les siens, bleu clair. Avec ses cheveux blonds et son air malicieux, il est plutôt pas mal. Il sourit en prenant ta main :

"Puisque vous avez l'air peu bavarde, je vous invite à danser avec moi."

La soirée a été superbe. Tu as beaucoup discuté avec ton cavalier, qui n'est autre qu'Aloïs Trancy, et vous avez fini par décider de sortir dans le jardin pour prendre un peu l'air. Vous marchez tranquillement, lorsque tu sens sa main se glisser dans la tienne. Tu le laisses faire, priant pour qu'il ne remarque pas tes joues brûlantes.

"(T/P), pourquoi est-ce que de nombreuses personnes te regardes étrangement ?
_ Oh... C'est que... Je n'ai pas... Ma réputation est plutôt... Je ne suis pas fréquentable, bafouilles-tu avec gêne."

Tu baisses la tête, espérant que la conversation s'arrête.

"Pourquoi ? Tu es une fille bien ! s'écrit Aloïs, étonné. Tu es amusante et spontanée !
_ C'est ça le problème. Une jeune fille convenable ne doit pas laisser voir ses émotions. Elle doit être réservée et terre à terre... Je ne le suis pas, finis-tu par lâcher. Je suis bizarre, trop enfantine, trop...
_ Tu ne l'ai pas, coupe Aloïs en te tirant vers lui. Tu est une fille merveilleuse et adorable, avec une imagination débordante ! Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de t'avoir rencontré !"

Il s'approche de toi et pose ses lèvres sur les tiennes.

"Je t'aime (T/P). Ne laisse jamais personne te dire ce que tu dois être. Tu es parfaite pour moi."

Et il te prend dans ses bras, te permettant ainsi de cacher ton visage rouge et ton sourire de folle heureuse.

La Marque du Diable [Black Butler]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant